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    Pratiques Agroforestières Et Facteurs Déterminant Leur Adoption Dans La Commune Rurale De Bobo-Dioulasso, Burkina Faso

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    Cette étude visait à faire l’état des lieux des pratiques agroforestières et à analyser les facteurs clés de leurs adoptions afin d'obtenir plus de clarté sur l'agroforesterie dans la commune de Bobo-Dioulasso en vue de promouvoir de bonnes pratiques agroforestières. Pour atteindre cet objectif, des entretiens individuels sur la base d’un questionnaire semi-structuré ont été conduits auprès de 385 producteurs, chefs de ménages, choisis de manière aléatoire dans cinq villages de la commune. Sur l'échantillon de 385 producteurs enquêtés, 85,05% ont affirmé une tendance à la hausse de l'agroforesterie au cours des 40 dernières années. Les résultats ont montré que les facteurs sociaux, économiques et environnementaux tels que l'ombrage, la phytothérapie, la diversification des ressources financières et alimentaires, le contrôle de l'érosion et la fertilisation des sols sont des sources majeures de motivation pour l'adoption de pratiques agroforestières. Cependant, il existe de nombreux défis tels que la finance, la technologie, la politique, l'accès à l'eau, la mécanique et la sécurité. Pour les producteurs, ces enjeux doivent pousser les gouvernements et leurs partenaires financiers à repenser leur approche de l'agroforesterie pour assurer un soutien durable, notamment en matière de formation, de subventions de microcrédits, de conseils aux producteurs et d'accompagnement technique. La création et la promotion de bonnes pratiques agroforestières à travers des projets gouvernementaux, le renforcement des capacités des organisations paysannes et la disponibilité des ressources en eau dans les zones agricoles sont essentiels à la réussite des projet agroforestiers. Cela permettra non seulement de stopper la déforestation dans les zones agricoles, mais aussi de favoriser l'émergence d'innovations agricoles dans le monde rural de manière respectueuse et durable. 

    DE LA LOGIQUE D'OCCUPATION SPATIALE A L'EMERGENCE DES RISQUES ENVIRONNEMENTAUX DANS LA ZONE SUD-SOUDANIENNE DU BURKINA FASO: CAS DE L'INTERACTION ENTRE LA CULTURE DE COTON ET L'ELEVAGE

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    N° ISBN - 978-2-7380-1284-5International audienceThe province of Kompienga has favorable agro-climatic characteristics for agricultural and livestock activities development. Besides these advantages, there is the fact that this region has a low density (10.8 habitants per km2) compared to the national average (51.8 habitants per km2) which offers land for cultivation. However, nowadays the combined effects of migration and adoption of technological packages in intensifying the cultivation of cotton, this situation is out of date and from that time the area is facing competition for the occupation of natural resources. This study establishes an environmental diagnosis of two activities (livestock and cotton farm) for the purpose of laying bare their interaction through surveys and observations on agricultural practices. The investigations reveal that the contribution of animals (plowing, weeding, fertilizer and animal traction) for increasing crop yields is very well received by producers. The income from cotton sales contribute to the establishment of agro-pastoral people. The main sources of conflict are identified damage caused by animals on crops, lack of access to pastoral resources (pasture, water) in animals and health hazards with the spreading of pesticides on field borders. This study shows that livestock and cotton farm maintain a strong but fragile relationship dynamics in this region. This dynamic can be enhanced by the emergence of a policy of integrated management of natural resources taking the negative environmental externalities highlighted

    Pratiques agricoles et perceptions paysannes des impacts environnementaux de la cotonculture dans la province de la KOMPIENGA (Burkina Faso)

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    Ecosystem degradation and a general an environment in Burkina Faso is linked to anthropogenic factors such as agricultural activities. The aim of this study was to highlight the agricultural practices, the farmer's perceptions of environmental impacts and the risks of natural resources degradation in the cotton belt of the East (Kompienga's Province). Through (i) a survey of a sample of 60 Cotton Production Units (UPC), (ii) semi-structured interviews with gardeners (12), bee (15), fishermen (29) , breeders (54) and members of the village committee of forest management (23), (iii) and investigations on agricultural practices have been conducted. The results showed an increased pressure on land with a concomitant abandonment of land conservation and restoration techniques. The use of organic fertilizers is not widespread. The study revealed that 8 types of crop rotations are practiced in the area. The type cotton-cerealcotton type is practiced by 63% of cotton growers. Farmers' perceptions on the degradation of plant resources, the risks incurred by the bees ecology and the negative effects of chemical fertilizer on water and land are valued differently. In this context it is urgent for cotton farmers to use organic fertilizers and adopting land conservation and restoration techniques for lead to the sustainable management of natural resources in the area.La dégradation des écosystèmes et d'une manière générale de l'environnement au Burkina Faso est liée aux facteurs anthropiques, notamment les activités agricoles. L'objectif de cette étude est de mettre en exergue les pratiques agricoles, les perceptions paysannes des impacts environnementaux et les risques de dégradation des ressources naturelles dans la zone cotonnière de l'Est (Province de la Kompienga). Par le biais (i) d'une enquête auprès d'un échantillon de 60 Unités de Production Cotonnière (UPC), (ii) des interviews semi structurées avec des maraîchers (12), des apiculteurs (15), des pêcheurs (29), des éleveurs (54) et des membres de comités villageois de gestion des forêts (23), (iii) et des investigations sur les pratiques agricoles, l'étude a été conduite. Les résultats ont révélé une pression foncière dans la zone avec pour corollaire un abandon des techniques de conservation et de restauration des sols. L'usage des fertilisants organiques est peu répandu. L'étude a révélé que 8 types de rotations culturales sont pratiquées dans la zone. Le type de rotation culturale coton-céréales-coton est pratiqué par 63% des cotonculteurs. Les perceptions paysannes sur la dégradation des ressources végétales, les risques encourus par l'écologie apicole ainsi que des effets négatifs des fertilisants chimiques sur l'eau et les sols sont diversement appréciés. Face à cette situation, il est urgent pour les producteurs de coton d'utiliser les engrais organiques et d'adopter des techniques de conservation et de restauration des sols pour préserver l'exploitation durable des ressources naturelles de la zone

    Pratiques agricoles et perceptions paysannes des impacts environnementaux de la cotonculture dans la province de la KOMPIENGA (Burkina Faso)

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    Ecosystem degradation and a general an environment in Burkina Faso is linked to anthropogenic factors such as agricultural activities. The aim of this study was to highlight the agricultural practices, the farmer's perceptions of environmental impacts and the risks of natural resources degradation in the cotton belt of the East (Kompienga's Province). Through (i) a survey of a sample of 60 Cotton Production Units (UPC), (ii) semi-structured interviews with gardeners (12), bee (15), fishermen (29) , breeders (54) and members of the village committee of forest management (23), (iii) and investigations on agricultural practices have been conducted. The results showed an increased pressure on land with a concomitant abandonment of land conservation and restoration techniques. The use of organic fertilizers is not widespread. The study revealed that 8 types of crop rotations are practiced in the area. The type cotton-cerealcotton type is practiced by 63% of cotton growers. Farmers' perceptions on the degradation of plant resources, the risks incurred by the bees ecology and the negative effects of chemical fertilizer on water and land are valued differently. In this context it is urgent for cotton farmers to use organic fertilizers and adopting land conservation and restoration techniques for lead to the sustainable management of natural resources in the area.La dégradation des écosystèmes et d'une manière générale de l'environnement au Burkina Faso est liée aux facteurs anthropiques, notamment les activités agricoles. L'objectif de cette étude est de mettre en exergue les pratiques agricoles, les perceptions paysannes des impacts environnementaux et les risques de dégradation des ressources naturelles dans la zone cotonnière de l'Est (Province de la Kompienga). Par le biais (i) d'une enquête auprès d'un échantillon de 60 Unités de Production Cotonnière (UPC), (ii) des interviews semi structurées avec des maraîchers (12), des apiculteurs (15), des pêcheurs (29), des éleveurs (54) et des membres de comités villageois de gestion des forêts (23), (iii) et des investigations sur les pratiques agricoles, l'étude a été conduite. Les résultats ont révélé une pression foncière dans la zone avec pour corollaire un abandon des techniques de conservation et de restauration des sols. L'usage des fertilisants organiques est peu répandu. L'étude a révélé que 8 types de rotations culturales sont pratiquées dans la zone. Le type de rotation culturale coton-céréales-coton est pratiqué par 63% des cotonculteurs. Les perceptions paysannes sur la dégradation des ressources végétales, les risques encourus par l'écologie apicole ainsi que des effets négatifs des fertilisants chimiques sur l'eau et les sols sont diversement appréciés. Face à cette situation, il est urgent pour les producteurs de coton d'utiliser les engrais organiques et d'adopter des techniques de conservation et de restauration des sols pour préserver l'exploitation durable des ressources naturelles de la zone

    La gestion des déjections animales dans la zone périurbaine de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) : structure des élevages, perception de leur impact environnemental et sanitaire, perspectives

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    Cette étude a été conduite dans la zone urbaine et périurbaine de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso). L’objectif était d’établir un diagnostic de la structure des élevages et des problèmes environnementaux générés par les pratiques de gestion et de valorisation des déjections animales. Une enquête auprès de 233 chefs d’unités d’élevage (CUE) a été conduite. Les unités d’élevage (UE) sont localisées en zone urbaine (82 %) et périurbaine (18 %). Ces élevages concentrent en moyenne plus de bovins, de poules et de pintades dans la zone périurbaine que dans la zone urbaine, et autant de porcs, d’ovins, de canards, de dindons et de lapins. Dans la zone d’étude, une majorité d’élevages (84 %) ne possède pas de capacités de stockage du fumier. En outre, 52 % des UE sont situées à moins de 50 mètres des habitations. Les déjections animales sont prioritairement utilisées pour la fertilisation des champs (62 %) et la vente (23 %). L’impact des déjections sur la pollution de l’eau et des sols est perçu par une forte proportion des CUE (93 % de l’échantillon enquêté). La perception des risques et nuisances occasionnés par les unités d’élevage est relative aux odeurs, aux mouches et au bruit. Notre enquête révèle le besoin d’une meilleure structuration de cette activité d’élevage, notamment en optimisant la gestion des déjections animales

    Performances économiques et financières de la fertilisation en riziculture pluviale stricte dans la zone sud soudanienne du Burkina Faso

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    La culture du riz joue un rôle décisif dans les moyens d'existence des producteurs. La production rizicole rencontre des difficultés liées aux coûts de fertilisation. L’étude avait pour objectif d’évaluer les performances économiques et financières des biodéchets et des fertilisants inorganiques en riziculture pluviale stricte. L’évaluation est faite suivante deux démarches : la première consiste à calculer et à comparer les indicateurs de performance, tandis que la deuxième repose sur une matrice de corrélation afin d’identifier les relations entre les indicateurs de performances économiques et financières et rendements de riz paddy. La performance agronomique des options de fertilisation a été évaluée par les rendements du riz paddy récolté dans un essai. A cet effet, un dispositif expérimental en Blocs de Fisher complètement randomisés avec quatre répétitions et dix traitements composites a été installé à la station de recherches de Farako-Ba au Burkina Faso, durant quatre campagnes agricoles de 2016 à 2019. Pour le calcul des indicateurs de performances économiques et financières, l’achat des engrais minéraux et des biodéchets, le coût de la main-d’œuvre pour collecter, transporter et incorporer les fertilisants, le prix moyen d’un kilogramme de riz paddy dans les différents marchés de la zone d’étude ont été prises en considération. Les résultats ont montré que les traitements Fumier de Poule+Urée, Fumier de Poule+Burkina Phosphate+Urée et Compost+Urée présentaient significativement les meilleures performances économiques du point de vue de la marge nette et de la productivité moyenne du travail. Les meilleurs taux de rentabilité interne et du ratio bénéfice sur coût sont enrégistrés par les traitements Fumier de Poule+Urée et Compost+Urée. Il ressort de l’analyse statistique des corrélations positives et significatives entre le rendement du riz paddy et les marges nettes d’une part et d’autre part entre le rendement du riz paddy et la productivité moyenne du travail. Dans un contexte de coûts élevés de la fertilisation, ces résultats révèlent l’intérêt de la combinaison de biodéchets (fumier de poule) avec les engrais minéraux en culture de riz pluvial strict pour une vulgarisation en milieu paysan
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