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    Criblage et caractéristiques de germination des semences de Jatropha curcas L. (Euphorbiacée) en milieu expérimental au Niger

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    Cette étude a été conduite à la Faculté d’Agronomie de Niamey au Niger. Elle vise, à travers la mesure des paramètres biométriques et pondéral, à sélectionner des semences de Jatropha curcas présentant de bonnes aptitudes à la germination. La longueur, la largeur et le poids moyens des fruits sont respectivement de 2,55 cm ± 10% ; 1,90 cm ± 13,2% et 1,83 g ± 45,36%. Le poids d’un fruit est fortement corrélé à sa longueur et à sa largeur (r =.0,83 et 0,82). La classification des fruits montre que 19,94% sont petits, 62,88% moyens et seulement 17,17% de gros fruits. La largeur, l’épaisseur et la longueur moyennes des graines sont respectivement de 1,10 cm ± 5,5% ; 0,84 cm ± 7,14% et 1,77 cm ± 5,65%. La moyenne du poids d’une graine étant de 0,498 g ± 38,15%. Selon le poids, 20,53% des graines sont petites ; 60% sont moyennes et 19,47% sont grosses. Les caractéristiques de germination au laboratoire et celles de la levée en pépinière sont meilleures pour les grosses graines par rapport aux graines moyennes et petites. Cette étude a permis de distinguer les semences de Jatropha curcas qui offrent les meilleures aptitudes de germination et de levée. Mais, avant toute diffusion, il est nécessaire de poursuivre cette investigation afin d’apprécier la répercussion des différences observées sur tout le cycle de développement de la plante.© 2016 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés: Biocarburant, effet de serre, système agraire, agroforesterie, séquestration carbone, haie viveEnglish Title:  Screening and seed germination characteristics of Jatropha curcas L. (Euphorbiaceae) in experimental condition in NigerEnglish AbstractThis study was conducted at the Faculty of Agriculture, UAM Niamey, Niger. It focuses on measuring the biometric parameters and weight, to select Jatropha curcas seeds with good germination capabilities. Length, wide and weight averages of fruits are respectively 2.55 cm ± 10% ; 1.90 cm ± 13.2% and 1.83 g ± 45.36%. The weight of a fruit is highly correlated to its length and wide (r = 0.83 and 0.82). Classifications shows 19.94% of fruits are small, 62.88% are medium and only 17.17% are thick. Wide, thickness and length averages of seeds were respectively 1.10 cm ± 5.5% ; 0.84 cm ± 7.14% and 1.77 cm ± 5.65%. The weight average of seed was 0.498 g ± 38.15%. Accordingly, the weights (20.53%) of seeds were small, 60% were medium and 19.47% were thick. The laboratory assey on germination characteristics and those of the lifting nursery were best for larger seeds compared to medium and small seeds. Thus, this study helped to distinguish Jatropha curcas seeds with best capabilities of germination and emergence. But before distribution, it is necessary to go on with the investigation in order to assess the impact of differences throughout the plant life cycle.© 2016 International Formulae Group. All rights reserved.Keywords: Biofuel, greenhouse effect, agrarian system, agroforestry, carbon sequestration, hedge brigh

    Potentiel de régénération des chantiers de production du charbon de bois au Centre-Bénin

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    Le présent travail a pour objectif d’étudier le potentiel d’émission des rejets des souches des arbres coupés pour la production du charbon de bois. L’inventaire des espèces exploitées a été réalisé dans 24 chantiers de production de charbon répartis dans trois Communes du Département des Collines au Bénin. Au total, 17 essences forestières ont été inventoriées dans les 24 chantiers prospectés. Deux groupes de chantiers ont été formés : le groupe des chantiers sur lesquels une large gamme d’espèces sont exploitées et le groupe assemblant les chantiers quasi-monospécifiques. Les espèces les plus exploitées sont : Burkea africana, Prosopis africana, Anogeissus leiocarpa, Pterocarpus erinaceus, Vitellaria paradoxa et Pseudocedrela kotschyi. Dans ce lot, deux catégories d’espèces ont été identifiées en matière de régénération des souches: celle des espèces dont la survie des souches est assurée à environ 100% quels que soient l’âge et les dimensions des souches et celle des espèces dont la survie est assujettie aux variations de l’âge et les dimensions des souches. Somme toute, les stratégies de conservation urgentes ont été proposées pour mieux assurer l’utilisation durable de toutes les espèces qui sont devenues la proie de la production du charbon au Bénin.© 2016 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés: Régénération, rejet de souche, survie des souches, production de charbon, BéninEnglish Title: The potential of stumps obtained from the sites of charcoal production in Centre of BeninEnglish AbstractThis work aims to study the potential of emission of throwing out stumps which were cut for charcoal production. The exploited species were inventoried in 24 sites of charcoal production in three Communes of the Department of the Collines region in Benin. Overall, 17 forest species were inventoried in the 24 sites of charcoal production. Two groups of sites were identified: one constituted by the sites where many species were  exploited and the other constituted by the sites where virtually one species where exploited. The most exploited species were: Burkea africana, Prosopis africana, Anogeissus leiocarpa, Pterocarpus erinaceus, Vitellaria paradoxa, and Pseudocedrela kotschyi. Among these species, two categories of tree species were identified regarding the stump regrowth: some which stump survival was ensured at about 100% whatever age and stumps dimensions and the others which stump regrowth depended on variation of age and dimensions of the stumps. In sum, urgent conservation actions were suggested for improving the sustainable use of all species exploited for charcoal production in Benin.© 2016 International Formulae Group. All rights reserved.Keywords: Regeneration, stump regrowth, stump survival, charcoal production, Beni

    Dynamique des systèmes écologiques sahéliens : structure spécifique, productivité et qualité des herbages : le forage de Widdu Thiengoly

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    Dans le pastoralisme sahélien, les pâturages jouent un rôle considérable. En effet, ils constituent le seul mode d'alimentation des herbivores domestiques. Dégradation, régression écologique qualifient l'état actuel du système écologique sahélien. Toute tentative de développement de ce domaine doit tenir compte : de l'évolution et du suivi temporel des ressources fourragères et hydriques du milieu, de la surveillance continue au sol des modifications du milieu naturel. C'est dans ce cadre que s'inscrit le travail de ce mémoir

    Production d'une phytocénose sahélienne : phytomasse hypogée sous et hors couvert ligneux

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    Après avoir analysé les caractéristiques de l'enracinement de la végétation herbacée sous et hors couvert en zone sahélienne du Nord-Sénégal, la phytomasse racinaire a été évaluée à partir de profils de 250 cm de profondeur. Les résultats montrent un enracinement profond, une production nettement plus importante sous l'arbre et des rapports de fraction hypogée/épigée assez élevés hors couvert indiquant des conditions de milieu plus difficiles que sous l'arbre. (Résumé d'auteur

    Influence du couvert ligneux sur la structure et le fonctionnement de la strate herbacée en milieu sahélien : les déterminants écologiques

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    Cette étude traite de l'influence de l'arbre sur la structure et le fonctionnement de la végétation herbacée des phytocénoses sahéliennes du Ferlo (Réserve de Sogobé, 282 mm de pluies annuelles) au Nord-Sénégal. Après avoir rappelé les connaissances relatives aux effets de l'arbre sur le tapis herbacé dans d'autres zones bioclimatiques, les conditions sahéliennes ont été présentées. L'étude aborde ensuite les aspects méthodologiques. Les observations ont porté sur la composition floristique, la production épigée et hypogée, la composition minérale et la phénologie de la strate herbacée. De plus, certains paramètres édaphiques et microclimatiques ont été mesurés afin de caractériser les niches hors et sous couvert ligneux. Les résultats recueillis au cours des cycles 1989 et 1990 à l'échelle de la station et du secteur écologique ont montré que la végétation sahélienne est constituée de communautés déterminées essentiellement par le facteur éclairement et le gradient hydrique. L'analyse des interactions Arbre/Herbe révèle que celles-ci se manifestent beaucoup plus par des relations de complémentarité. L'ensemble de ces résultats nous a permis de proposer pour le Sahel un modèle d'interaction Arbre/Herbe. (D'après résumé d'auteur

    Production d'une phytocénose sahélienne : phytomasse hypogée sous et hors couvert ligneux

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    Après avoir analysé les caractéristiques de l'enracinement de la végétation herbacée sous et hors couvert en zone sahélienne du Nord-Sénégal, la phytomasse racinaire a été évaluée à partir de profils de 250 cm de profondeur. Les résultats montrent un enracinement profond, une production nettement plus importante sous l'arbre et des rapports de fraction hypogée/épigée assez élevés hors couvert indiquant des conditions de milieu plus difficiles que sous l'arbre. (Résumé d'auteur

    Bilan sur les recherches relatives au sylvo-pastoralisme au Sahel

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    A partir d'une étude réalisée au Ferlo (nord Sénégal), l'objectif de ce travail est de quantifier l'impact de l'arbre sur la production et la valeur nutritive des herbages à l'échelle de l'exploitation de l'espace pastoral. Les résultats ont montré que la préservation de l'arbre dans le système de production pastoral est donc primordiale dans la mesure où il améliore le potentiel de production de la strate herbacée et par conséquent les conditions d'élevag

    Effet des facteurs environnementaux sur la structuration de la flore ligneuse du Karthala (Grande-Comore, Océan indien)

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    La compréhension des facteurs contrôlant la distribution des espèces végétales et/ou animales est au centre des questions en écologie et en biogéographie et plus particulièrement dans les états insulaires où la biodiversité est souvent originale et les conditions environnementales souvent très particulières. Dans cette étude, un lien a été établi entre la distribution spatiale des espèces et les facteurs environnementaux. Une modélisation de la niche écologique des espèces les plus représentées (fréquence relative supérieure à 5 %) de la forêt du Karthala a été réalisée à l’aide du logiciel Maxent 3.2 (Maximum d’entropie). Les contributions relatives de facteurs environnementaux utilisés dans le modèle ont servi pour établir, à l’aide d’une classification hiérarchique ascendante (CHA), des groupements d’espèces ayant les mêmes exigences environnementales. La relation entre la structure des espèces et les facteurs environnementaux a été établie à l’aide d’une analyse en co-inertie appliquée sur deux tableaux (espèces/facteurs environnementaux et espèces/sites) et a permis d’identifier des groupes d’espèces présentes dans les mêmes habitats et partageant les mêmes exigences climatiques. Cette analyse de co-structure a montré que la structure des espèces s’explique par l’environnement et plus particulièrement par la pluviométrie et la pente. La température n’agit que très peu sur la structuration de cette flore. L’ensemble de l’étude a ainsi démontré que l’approche de la niche écologique combinée aux analyses multivariées classiques est pertinente dans la compréhension des facteurs influençant la disposition de la phytodiversité actuelle de cette forêt. Les résultats de cette étude devraient servir pour mieux orienter les programmes de gestion et de conservation des espaces boisés de l’archipel des Comores. Il serait cependant intéressant de continuer la réflexion en intégrant l’étude des sols et des effets anthropiques dans les sites étudiés pour une meilleure compréhension du patron habitat et de l’organisation de la végétation.Understanding how environmental factors determine the distribution of plant and / or animal species is at the heart of the questions tackled in ecology and biogeography, particularly in islands where biodiversity is often original and the environnemental conditions unique. In this study, a relation between the spatial distribution of species and environmental factors is established. The ecological niche modeling of the most frequent species (relative frequency greater than 5%) of the Karthala forest was carried out using the software Maxent 3.2 (Maximum entropy). The relative contributions of the environmental factors used in the model were used to establish clusters of species with the same environmental requirements using ascending hierarchical classification (AHC). The relationship between species structure and environmental factors is determined using a co-inertia analysis applied to two tables (species / environmental factors and species / sites) and resulted in the identification of species’ clusters present in the same habitats and having the same climatic requirements. This co-structure analysis showed that the structure of the species is explained by the environment and more specifically by the rainfall and the slope. The temperature has a very limited influence on the structuration of the flora. Thus it’s demonstrated that the ecological niche approach combined with classical multivariate analysis is an approach suited for the identification of the environmental factors influencing the distribution of the phytodiversity of a forest. The results of this study should be used to better guide the management and conservation programs of the wooded areas of the Comoros archipelago. For a better understanding of the habitat pattern and the organization of the vegetation it will be interesting to consider in further studies the soil and anthropogenic effects

    Effet des facteurs environnementaux sur la structuration de la flore ligneuse du Karthala (Grande-Comore, Océan indien)

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    La compréhension des facteurs contrôlant la distribution des espèces végétales et/ou animales est au centre des questions en écologie et en biogéographie et plus particulièrement dans les états insulaires où la biodiversité est souvent originale et les conditions environnementales souvent très particulières. Dans cette étude, un lien a été établi entre la distribution spatiale des espèces et les facteurs environnementaux. Une modélisation de la niche écologique des espèces les plus représentées (fréquence relative supérieure à 5 %) de la forêt du Karthala a été réalisée à l’aide du logiciel Maxent 3.2 (Maximum d’entropie). Les contributions relatives de facteurs environnementaux utilisés dans le modèle ont servi pour établir, à l’aide d’une classification hiérarchique ascendante (CHA), des groupements d’espèces ayant les mêmes exigences environnementales. La relation entre la structure des espèces et les facteurs environnementaux a été établie à l’aide d’une analyse en co-inertie appliquée sur deux tableaux (espèces/facteurs environnementaux et espèces/sites) et a permis d’identifier des groupes d’espèces présentes dans les mêmes habitats et partageant les mêmes exigences climatiques. Cette analyse de co-structure a montré que la structure des espèces s’explique par l’environnement et plus particulièrement par la pluviométrie et la pente. La température n’agit que très peu sur la structuration de cette flore. L’ensemble de l’étude a ainsi démontré que l’approche de la niche écologique combinée aux analyses multivariées classiques est pertinente dans la compréhension des facteurs influençant la disposition de la phytodiversité actuelle de cette forêt. Les résultats de cette étude devraient servir pour mieux orienter les programmes de gestion et de conservation des espaces boisés de l’archipel des Comores. Il serait cependant intéressant de continuer la réflexion en intégrant l’étude des sols et des effets anthropiques dans les sites étudiés pour une meilleure compréhension du patron habitat et de l’organisation de la végétation.Understanding how environmental factors determine the distribution of plant and / or animal species is at the heart of the questions tackled in ecology and biogeography, particularly in islands where biodiversity is often original and the environnemental conditions unique. In this study, a relation between the spatial distribution of species and environmental factors is established. The ecological niche modeling of the most frequent species (relative frequency greater than 5%) of the Karthala forest was carried out using the software Maxent 3.2 (Maximum entropy). The relative contributions of the environmental factors used in the model were used to establish clusters of species with the same environmental requirements using ascending hierarchical classification (AHC). The relationship between species structure and environmental factors is determined using a co-inertia analysis applied to two tables (species / environmental factors and species / sites) and resulted in the identification of species’ clusters present in the same habitats and having the same climatic requirements. This co-structure analysis showed that the structure of the species is explained by the environment and more specifically by the rainfall and the slope. The temperature has a very limited influence on the structuration of the flora. Thus it’s demonstrated that the ecological niche approach combined with classical multivariate analysis is an approach suited for the identification of the environmental factors influencing the distribution of the phytodiversity of a forest. The results of this study should be used to better guide the management and conservation programs of the wooded areas of the Comoros archipelago. For a better understanding of the habitat pattern and the organization of the vegetation it will be interesting to consider in further studies the soil and anthropogenic effects

    Effet des facteurs environnementaux sur la structuration de la flore ligneuse du Karthala (Grande-Comore, Océan indien)

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    Understanding how environmental factors determine the distribution of plant and / or animal species is at the heart of the questions tackled in ecology and biogeography, particularly in islands where biodiversity is often original and the environnemental conditions unique. In this study, a relation between the spatial distribution of species and environmental factors is established. The ecological niche modeling of the most frequent species (relative frequency greater than 5%) of the Karthala forest was carried out using the software Maxent 3.2 (Maximum entropy). The relative contributions of the environmental factors used in the model were used to establish clusters of species with the same environmental requirements using ascending hierarchical classification (AHC). The relationship between species structure and environmental factors is determined using a co-inertia analysis applied to two tables (species / environmental factors and species / sites) and resulted in the identification of species’ clusters present in the same habitats and having the same climatic requirements. This co-structure analysis showed that the structure of the species is explained by the environment and more specifically by the rainfall and the slope. The temperature has a very limited influence on the structuration of the flora. Thus it’s demonstrated that the ecological niche approach combined with classical multivariate analysis is an approach suited for the identification of the environmental factors influencing the distribution of the phytodiversity of a forest. The results of this study should be used to better guide the management and conservation programs of the wooded areas of the Comoros archipelago. For a better understanding of the habitat pattern and the organization of the vegetation it will be interesting to consider in further studies the soil and anthropogenic effects
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