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The Crux of the Matter: Ratings and Credit Risk Valuation at the heart of the Structured Finance Crisis
The 2007/2008 global credit crisis was born out of opaque securitization transactions. Introducing structured products risk estimation techniques shows how the most basic investment analysis could not be done without detailed and updated knowledge on the assets of the pool. Access to such details was crucial for investors to perform an autonomous valuation, the lack of which led to a pervading acceptance of ratings at face value. The crisis brought numerous delusions to naïve users of these privately issued opinions. Coming back to the central role that investor played during the previous speculative episode and introducing a theoretical discussion on the dynamics of market finance, it is shown that trusting market discipline and due diligence was bound to end up being misguiding. Given that unprecedented rating volatility brought a share of the blame game to rating firms, strategies that would aim at securing an informed use of ratings are finally outlined.financial crisis, credit risk, rating agencies
Erosion du tissu productif en France : causes et remèdes
La désindustrialisation de la France, et plus généralement les difficultés des secteurs exposés
à la concurrence internationale, révèlent des tendances macroéconomiques et microéconomiques
oeuvrant en France et en Europe depuis plus de dix ans. En effet, si le moment
proprement financier de la crise commençant en 2007 est le résultat de l’explosion de la bulle
immobilière américaine, l’ampleur de l'impact sur l’économie européenne ne peut se
comprendre que par des fragilités auparavant ignorées.
L’ambition du texte est de tenter une synthèse des facteurs à la fois macroéconomiques et
microéconomiques de cette dérive productive. Cette synthèse est nécessaire. En effet, des
explications différentes, voire divergentes, sont souvent discutées pour justifier les résultats
décevants de l’économie française. La fiscalité, les dettes publiques, la complexité
administrative sont parfois avancées comme les causes principales. Ce texte s’oriente
résolument vers d’autres explications. Il part d’un résumé des divergences européennes pour
préciser le diagnostic sur le tissu productif français. Ensuite, les données d’entreprises sont
utilisées pour aller au-delà des tendances révélées par les grands agrégats. De ces analyses il
ressort que les prix immobiliers, les divergences des coûts unitaires du travail sont des
facteurs qui ont indubitablement pesé sur la rentabilité du capital en France. Les entreprises
ont-elles su s’adapter à ces changements macroéconomiques afin de monter en gamme, de se
moderniser, de devenir plus productives ? La réponse est négative et c’est bien au niveau des
entreprises qu’il faut identifier les blocages. La troisième partie identifie la financiarisation de
la gouvernance des entreprises comme la cause de leur difficulté à définir des stratégies de
long terme pour monter en gamme. Le renforcement du tissu productif passera par des efforts
importants et coordonnés de toutes les parties des entreprises. Efforts qui leur demanderont
une gouvernance plus partenariale
Erosion du tissu productif en France causes et remèdes
Ce texte présente une synthèse des facteurs à la fois macroéconomiques et microéconomiques de l’érosion du tissu productif français. Il part d'un résumé des divergences européennes pour préciser le diagnostic sur le tissu productif français. Les prix immobiliers, les divergences des coûts unitaires du travail sont
des facteurs qui ont indubitablement pesé sur la rentabilité du capital en France. On discute ensuite la financiarisation de la gouvernance des entreprises et l'on avance qu'elle peut constituer un frein à la
définition de stratégies de long terme pour monter en gamme. Le renforcement du tissu productif passera par des efforts importants et coordonnés de toutes les parties des entreprises
De la première à la seconde globalisation
À partir du milieu du XIXe siècle et jusqu’à la veille de la Première Guerre mondiale, le monde a vécu une première globalisation dont les caractéristiques sont profondément différentes de celle entamée à la fin du siècle dernier. Comme les États-Unis aujourd’hui, le Royaume-Uni était alors la puissance économique, monétaire et financière dominante, mais le cœur de l’économie mondiale qu’elle constituait avec quelques autres pays européens dégageait une épargne nationale importante et exportait massivement capitaux et main-d’œuvre vers le reste du monde. Le régime de croissance qui s’est mis en place à l’échelle mondiale à cette époque, même s’il n’était pas exempt de crises, était sous-tendu par des flux internationaux et des mécanismes monétaires stabilisants. Au contraire, parce que les États-Unis épargnent peu, la seconde globalisation en cours facilite l’accumulation des déséquilibres, notamment financiers, engendrant des crises récurrentes.
Conçu pour analyser les interactions entre évolutions démographiques et flux économiques et financiers dans le monde du XXIe siècle, caractérisé entre autres par un vieillissement démographique qui gagne successivement les différentes régions du monde, et par des progrès techniques naissant dans les économies les plus avancées et se diffusant dans le reste du monde, engendrant ainsi des phénomènes de rattrapage économique, le modèle INGENUE est un outil destiné à l’exploration de scénarios cohérents d’évolution de l’économie mondiale au cours des décennies à venir. Il permet de déterminer les flux internationaux de biens et de capitaux, les rythmes de croissance des grandes régions du monde, les taux de rendement du capital, etc., qui sont compatibles avec les changements démographiques et avec des hypothèses plausibles de diffusion technologique. Il permet également d’étudier les modifications induites par des changements dans le rythme de rattrapage des grandes régions — notamment la Chine et l’Inde — ou par des réformes de certaines institutions clés influant sur les comportements d’épargne des ménages, telles que les régimes publics de retraite par répartition.The current globalization process contrasts with the first globalization, in the second half of the XIXth century, with respect to international flows of production factors and to monetary arrangements: during the first globalization, Great Britain, the then dominant power, was a high saving, high population country, exporting capital and labour, and maintaining a stable, coherent international monetary system, the gold standard; in the first decade of the XXIrst century, the US is a low saving economy, and demographic dynamism is mostly in the rest of the world. With the US a net importer of capital, and international monetary arrangements not conducive to equilibrating evolutions, the current globalization is unsustainable. With the help of the OLG-CE, world model INGENUE, we explore a sustainable world growth regime based on equilibrating capital flows, from rich and ageing countries to poorer and demographically more dynamic regions
Orden monetario y bancos centrales
Con el enfoque evolucionista e institucionalista de la economía de las convenciones francesa, este trabajo analiza el surgimiento histórico de la banca central y la creación institucional del 'arte de la banca central'. El artículo estudia los modelos formales del orden monetario, la banca libre y la banca central, y analiza los eventos históricos que llevaron a que el Banco de Inglaterra inventara el arte de manejar los bancos centrales en conjunción con el aprendizaje colectivo e institucional que lo hizo posible. Aglietta muestra que la banca central no es una creación del Estado sino una creación institucional endógena al sistema de mercado.With the evolutionist and institutionalist focus of the economics of the French conventions, this paper analyzes the historical rise of the central bank and the institutional creation of the 'art of the central bank'. The article studies formal models of the monetary order, free banking and the central bank, and analyzes the historie events that led to the Bank of England inventing the art of managing the central banks, in conjunction with the collective and institutional learning that made it possible. Aglietta shows that the central bank is not a creation of the State, but rather aninstitutional creation endogenous to the market system
France et l'Italie face à leur destin européen.
Cette publication n'a pas de résumé
Scenario for Global Aging - An Investigation with the INGENUE 2 World Model.
Cette publication n'a pas de résumé
Les PECO devant la tentation de l'euro
Les pays d'Europe centrale ont restructure leur industrie vers les marches exterieurs. Ce redeploiement n'aurait pas pu se faire sans une relative stabilite macroeconomique en depit des crises financieres dans d'autres regions du monde. Les entrees d'investissements directs et la limitation de l'endettement exterieur y ont largement contribue. En reduisant la vulnerabilite aux capitaux speculatifs, les gouvernements ont pu gerer le taux de change en s'ecartant des extremes de la fixite absolue et du flottement integral.Convergence; endettement exterieur; regimes de change
Credit et dynamiques economiques
La longue recession de l'economie mondiale dans les annees 1990 redonne de l'eclat aux conceptions financieres du cycle economique. La mode du cycle reel, qui avait prevalu dans le sillage de la nouvelle economie classique, a du mal a apprehender les evenements qui se sont succede depuis 1989, si tant est qu'elle ait eu une part de verite empirique. Les faillites bancaires aux Etats-Unis et dans les pays scandinaves, l'effondrement des prix des actifs patrimoniaux au Royaume-Uni et au Japon, apres leur ascension vertigineuse, peuvent difficilement etre imputes a des chocs dans les conditions reelles de production. Il paraît plus raisonnable de les rapporter aux perturbations provoquees par la liberalisation financiere a l'interieur des pays et entre les pays. Si cette hypothese minimale de travail peut etre retenue, de nombreuses questions en decoulent. La liberalisation financiere a-t-elle modifie les interactions entre la finance et l'economie ? Si modification il y a, est-elle un phenomene transitoire pendant que les comportements s'ajustent a de nouvelles regles ou un caractere permanent du nouvel environnement financier ? Une finance ouverte et liberalisee provoque-t-elle des instabilites qui se repercutent dans les ajustements macro-economiques et doivent nous apprendre a vivre avec des fluctuations reelles beaucoup plus accusees qu'on en avait l'habitude dans les trente ans qui ont suivi la deuxieme guerre mondiale ?politique monetaire; croissance
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