7 research outputs found

    Impact d’un programme d’entrainement mixte sur la fatigue liée au cancer et la qualité de vie liée à la santé chez une population oncogériatrique

    Get PDF
    La fatigue liée au cancer (FLC), un des symptômes les plus fréquents et inconfortables qui survient avec le traitement contre le cancer, est associée à une détérioration de la qualité de vie liée à la santé. Il a été démontré que la FLC est due à la maladie, aux traitements, mais surtout au déconditionnement physique (dont la perte de force musculaire) de la personne. De plus, les évidences suggèrent que le vieillissement peut exacerber les effets secondaires liés aux traitements systémiques contre le cancer. De surcroît, il est démontré que le vieillissement s’accompagne d’un changement de la qualité et de la quantité de masse musculaire, avec notamment une perte de force et de masse, ainsi qu’une réduction de la pratique d’activité physique menant à un déconditionnement physique notoire. Bien qu’aucune étude n’ait été réalisée spécifiquement chez les personnes âgées, il a été démontré que l’entrainement aérobie semble réduire la FLC et améliorer la qualité de vie chez des personnes traitées pour certains types de cancer en particulier (cancer du sein et du côlon). Sachant que l’entrainement combinant des exercices aérobies et musculaires est recommandé pour améliorer la condition physique des personnes âgées, il est fort possible que ce type d’entrainement améliore la FLC et la qualité de vie chez une population oncogériatrique. C’est pourquoi, l’objectif de notre étude est d’examiner l’impact d’un entrainement mixte (combinaison d’exercices aérobie et musculaire) sur la FLC, et la qualité de vie chez des personnes âgées traitées pour un cancer curable. Les données de ce mémoire présentent les résultats préliminaires d’une étude actuellement en cours (un total de 20 participants étant visé pour le projet). Jusqu’à présent, 12 hommes et femmes âgés entre 60 et 75 ans et commençant un premier traitement systémique ont été randomisés dans 2 groupes différents : 1) groupe témoin avec étirements (TEM; n = 7) et 2) groupe entrainement mixte (EX; n = 5). Les variables d’intérêt mesurées sont la FLC (questionnaire Functional Assessment of Chronic Illness Therapy – Fatigue) et la qualité de vie liée à la santé spécifique au cancer (questionnaires Functional Assessment of Cancer Therapy – General et The European Organization for Research and Treatment of Cancer Quality of Life Questionnaire – C30). Les variables secondaires sont la capacité physique, les mesures anthropométriques et la composition corporelle. Les variables secondaires explorées vont nous permettre de potentiellement expliquer les répercussions du déconditionnement physique, et du changement de la masse musculaire, sur la FLC et par conséquent la qualité de vie. Bien que les résultats obtenus ne démontrent aucun changement statistiquement différent sur le plan de la FLC, une amélioration clinique est observable pour le groupe EX uniquement. Les aspects de qualité de vie liée à la santé, mesurés par le FACT-Général et l’EORTC QLQ-C30, ne démontrent aucun changement significatif pour les sphères physiques, fonctionnelles, émotionnelles et sociales (FACT-G). Néanmoins, le fonctionnement cognitif s’est amélioré significativement dans le groupe EX (p=0,04) tandis que le fonctionnement physique du questionnaire de l’EORTC QLQ-C30 tend à s’améliorer dans le groupe EX également (p=0,07). Concernant les résultats obtenus aux tests de capacité physique, on observe une amélioration significative du nombre de répétitions réalisées au test de relevé de chaise en 30 secondes (p=0,04) et le nombre de répétitions réalisées au test de flexion de coude tend à s’améliorer (p=0,07). De façon surprenante, une augmentation de la distance parcourue au test de marche de 6 minutes est observée dans les deux groupes (p=0,03 et p=0,02, respectivement), et cette amélioration est différente significativement entre les groupes (p=0,03). Enfin, sur le plan des variables de contrôle, c’est-à-dire les habitudes alimentaires et le niveau d’activité physique, aucun changement significatif n’a été observé. Les résultats préliminaires de cette étude sont encourageants puisqu’ils suggèrent qu’un programme d’entrainement mixte de 12 semaines pourrait favoriser une réduction de la FLC chez une population oncogériatrique en plus d’améliorer significativement la capacité physique. Les analyses finales de cette étude sont toutefois nécessaires afin de confirmer ou d’infirmer certains des résultats présentés dans ce mémoire. Il sera alors intéressant de pouvoir orienter les cliniciens sur les bienfaits de la pratique d’exercice physique chez une population oncogériatrique qui suit un traitement systémique

    Impact d’un programme d’entrainement mixte sur la fatigue liée au cancer et la qualité de vie liée à la santé chez une population oncogériatrique

    No full text
    La fatigue liée au cancer (FLC), un des symptômes les plus fréquents et inconfortables qui survient avec le traitement contre le cancer, est associée à une détérioration de la qualité de vie liée à la santé. Il a été démontré que la FLC est due à la maladie, aux traitements, mais surtout au déconditionnement physique (dont la perte de force musculaire) de la personne. De plus, les évidences suggèrent que le vieillissement peut exacerber les effets secondaires liés aux traitements systémiques contre le cancer. De surcroît, il est démontré que le vieillissement s’accompagne d’un changement de la qualité et de la quantité de masse musculaire, avec notamment une perte de force et de masse, ainsi qu’une réduction de la pratique d’activité physique menant à un déconditionnement physique notoire. Bien qu’aucune étude n’ait été réalisée spécifiquement chez les personnes âgées, il a été démontré que l’entrainement aérobie semble réduire la FLC et améliorer la qualité de vie chez des personnes traitées pour certains types de cancer en particulier (cancer du sein et du côlon). Sachant que l’entrainement combinant des exercices aérobies et musculaires est recommandé pour améliorer la condition physique des personnes âgées, il est fort possible que ce type d’entrainement améliore la FLC et la qualité de vie chez une population oncogériatrique. C’est pourquoi, l’objectif de notre étude est d’examiner l’impact d’un entrainement mixte (combinaison d’exercices aérobie et musculaire) sur la FLC, et la qualité de vie chez des personnes âgées traitées pour un cancer curable. Les données de ce mémoire présentent les résultats préliminaires d’une étude actuellement en cours (un total de 20 participants étant visé pour le projet). Jusqu’à présent, 12 hommes et femmes âgés entre 60 et 75 ans et commençant un premier traitement systémique ont été randomisés dans 2 groupes différents : 1) groupe témoin avec étirements (TEM; n = 7) et 2) groupe entrainement mixte (EX; n = 5). Les variables d’intérêt mesurées sont la FLC (questionnaire Functional Assessment of Chronic Illness Therapy – Fatigue) et la qualité de vie liée à la santé spécifique au cancer (questionnaires Functional Assessment of Cancer Therapy – General et The European Organization for Research and Treatment of Cancer Quality of Life Questionnaire – C30). Les variables secondaires sont la capacité physique, les mesures anthropométriques et la composition corporelle. Les variables secondaires explorées vont nous permettre de potentiellement expliquer les répercussions du déconditionnement physique, et du changement de la masse musculaire, sur la FLC et par conséquent la qualité de vie. Bien que les résultats obtenus ne démontrent aucun changement statistiquement différent sur le plan de la FLC, une amélioration clinique est observable pour le groupe EX uniquement. Les aspects de qualité de vie liée à la santé, mesurés par le FACT-Général et l’EORTC QLQ-C30, ne démontrent aucun changement significatif pour les sphères physiques, fonctionnelles, émotionnelles et sociales (FACT-G). Néanmoins, le fonctionnement cognitif s’est amélioré significativement dans le groupe EX (p=0,04) tandis que le fonctionnement physique du questionnaire de l’EORTC QLQ-C30 tend à s’améliorer dans le groupe EX également (p=0,07). Concernant les résultats obtenus aux tests de capacité physique, on observe une amélioration significative du nombre de répétitions réalisées au test de relevé de chaise en 30 secondes (p=0,04) et le nombre de répétitions réalisées au test de flexion de coude tend à s’améliorer (p=0,07). De façon surprenante, une augmentation de la distance parcourue au test de marche de 6 minutes est observée dans les deux groupes (p=0,03 et p=0,02, respectivement), et cette amélioration est différente significativement entre les groupes (p=0,03). Enfin, sur le plan des variables de contrôle, c’est-à-dire les habitudes alimentaires et le niveau d’activité physique, aucun changement significatif n’a été observé. Les résultats préliminaires de cette étude sont encourageants puisqu’ils suggèrent qu’un programme d’entrainement mixte de 12 semaines pourrait favoriser une réduction de la FLC chez une population oncogériatrique en plus d’améliorer significativement la capacité physique. Les analyses finales de cette étude sont toutefois nécessaires afin de confirmer ou d’infirmer certains des résultats présentés dans ce mémoire. Il sera alors intéressant de pouvoir orienter les cliniciens sur les bienfaits de la pratique d’exercice physique chez une population oncogériatrique qui suit un traitement systémique

    The Mechanisms Underlying the Beneficial Impact of Aerobic Training on Cancer-Related Fatigue: A Conceptual Review

    No full text
    Cancer-related fatigue (CRF) is a prevalent and persistent issue affecting cancer patients, with a broad impact on their quality of life even years after treatment completion. The precise mechanisms underlying CRF remain elusive, yet its multifaceted nature involves emotional, physical, and cognitive dimensions. The absence of effective medical treatments has prompted researchers to explore integrative models for potential insights. Notably, physical exercise emerges as a promising strategy for managing CRF and related symptoms, as studies showed a reduction in CRF ranging from 19% to 40%. Current recommendations highlight aerobic training at moderate intensity as beneficial, although questions about a dose–response relationship and the importance of exercise intensity persist. Despite the positive impact of exercise on CRF, the underlying mechanisms remain elusive. This review aims to provide a theoretical model explaining how aerobic exercise may alleviate CRF. Focusing on acute exercise effects, this review delves into the potential influence on peripheral and neural inflammation, immune function dysregulation, and neuroendocrine system disruptions. The objective is to enhance our understanding of the intricate relationship between exercise and CRF, ultimately paving the way for tailored interventions and potential pharmacological treatments for individuals unable to engage in physical exercise

    Effects of combined exercise training on the inflammatory profile of older cancer patients treated with systemic therapy

    No full text
    Cancer-related fatigue (CRF) is a major issue in older cancer patients as it is associated with functional decline and a lower quality of life, and an increased inflammatory activity during cancer therapy is suspected to play a key role in CRF etiology. Combined aerobic and resistance exercise training is known to reduce CRF, and this could be mediated by a protective effect against this increased inflammatory activity. Hence, the main objective was to measure the effect of a 12-week combined exercise training on the inflammatory profile of older cancer patients undergoing systemic therapy. A secondary objective was to verify if there was an association between inflammatory profile and CRF. Methods: Twenty older non-metastatic cancer patients initiating chemotherapy and/or hormone therapy were randomly assigned to 12 weeks of supervised, combined exercise or a control group (static stretching). Primary outcomes were the inflammatory profile, Indoleamine 2,3-deoxygenase activity (KYN/TRP ratio), and CRF (FACIT-F questionnaire). Control outcomes were the fasting nutritional and hormonal blood profiles, body composition (iDXA), physical activity habits (PASE questionnaire), nutritional habits (3-day log), and treatment-related variables. Results: No worsening of the inflammatory profile was observed in both arms of the study after the intervention. No significant change in CRF was observed, although there was a trend for a reduction in the experimental group (p ​= ​0.10). Significant correlations were found at both timepoints between the KYN/TRP ratio and the delay with the previous treatment received (p ​≤ ​0.03). Conclusion: These results suggest that exercise might have elicited a positive effect on CRF, which was not mediated by the modulation of the pro-inflammatory cytokine profile. However, the decrease in IL-6/IL-10 ratio in the exercise group might reflect a possible anti-inflammatory effect of exercise. Moreover, exploratory analyses suggest that an acute effect of chemotherapy treatments influenced the inflammatory profile measurements, which could explain the absence of change in the fasting inflammatory profile

    Acute Natural Killer Cells Response to a Continuous Moderate Intensity and a Work-Matched High Intensity Interval Exercise Session in Metastatic Cancer Patients Treated With Chemotherapy

    No full text
    Background: It has been suggested that the acute natural killer (NK) cell response to aerobic exercise might contribute to the tumor suppressor effect of regular exercise observed in preclinical studies. Moreover, because this response is modulated by exercise intensity, high-intensity intervals exercise (HIIE) might represent an interesting therapeutic approach in cancer patients. However, this immune response remains unstudied in cancer patients currently undergoing chemotherapy. Objective: To characterize the acute NK cell response following a moderate-intensity continuous aerobic exercise session (MOD), and a HIIE session in metastatic cancer patients treated with chemotherapy. Methods: Twelve cancer patients (45-65 years old) underwent a MOD and a duration and work-matched HIIE trial, in a block-randomized order. Peripheral blood mononuclear cells (PBMC) were isolated before, after and 1h after each trial. NK cell subsets were enumerated using flow cytometry and complete blood counts. The surface expression of the cytotoxic NK cell (cNK; CD56dimCD16+) subset was evaluated for its expression of the differentiation markers CD57 and CD158a, the activating receptor NKG2D, the immune checkpoints TIM-3 and PD-1, and the chemokine receptors CXCR3, CXCR4 and CCR2. Results: cNK cell blood counts increased immediately following MOD (p < 0.001) and decreased back to pre-exercise values one hour after exercise cessation (p < 0.001). The most responsive cNK cell subsets were expressing CD57, CD158a, NKG2D, TIM-3 and CXCR3. The HIIE trial elicited a similar biphasic response, without any difference between trials (all p ≥ 0.38). However, significant changes in the MFI values of CXCR4 and NKG2D were observed in the cNK cell subset following HIIE (all p ≤ 0.038), but not MOD. Conclusion: In metastatic cancer patients undergoing chemotherapy, both MOD and HIIE can elicit an acute mobilisation and egress of NK cells exhibiting phenotypic characteristics associated with high cytotoxicity and tumor homing. Future longitudinal trials are needed to determine if combining aerobic exercise training and chemotherapy will translate towards favorable immune and clinical outcomes

    Characterization of the Cytotoxic T lymphocytes Acute Response Following Continuous Moderate Intensity and High Intensity Interval Exercise in Metastatic Cancer Patients Undergoing Chemotherapy

    No full text
    Background: Tumor-bearing animal studies have suggested that each aerobic exercise bout may acutely promote the infiltration of effector CD8+ cytotoxic T-cells (CTLs) in tumoral tissue and enhance the anti-tumor immune response. Exercise intensity being the main driver of this acute immune response, high-intensity interval exercise (HIIE) might be a promising strategy to stimulate anti-cancer immunity in cancer patients. Yet, so far, the acute effects of moderate continuous (MOD) and HIIE on circulating T-cells remain unknown in cancer patients receiving chemotherapy. Objective: To characterise the acute CTLs response following a MOD and a work matched HIIE trial in metastatic cancer patients undergoing chemotherapy. Methods: Eleven participants (45-65 years old) underwent a block-randomized crossover trial with a MOD and a duration and work-matched HIIE trial. Blood draws were performed before, after and 1h after each trial. Isolated peripheral blood mononuclear cells (PBMC) were stained to identify CTLs (CD3+CD8+), naive, central memory, effector memory (EM) and TEMRA (CCR7/CD45RA). EM and TEMRA were evaluated for their expression of CD28, PD-1, CD95, CXCR3 and CXCR4. Blood levels at each timepoint were computed using complete blood counts with leukocyte differentials. Results: Total, CD28-, CD95+ and CXCR3+ TEMRA CTLs blood levels increased immediately following both trials and decreased back to baseline levels 1h after exercise cessation (all p < 0.01). No statistically significant response to exercise was found in any of the EM subsets analyzed, although borderline significant post-exercise increases were found in PD-1+ EM cells (p = 0.052). Significant changes in the MFI values of these markers were found in both EM and TEMRA cells, suggesting that exercise may acutely modify the expression at the single cell level. Conclusion: In metastatic cancer patients, a MOD and a work-matched HIIE session both induced the preferential blood mobilization and egress of CXCR3+ TEMRA cells. This is consistent with the hypothesis that exercise might stimulate tumor infiltration by effector CTLs

    Minimal effect of walking before dinner on glycemic responses in type 2 diabetes: outcomes from the multi-site E-PAraDiGM study

    No full text
    Aim To examine the effect of walking before dinner on 24-h glycemic control in individuals with type 2 diabetes using the standardized multi-site Exercise-Physical Activity and Diabetes Glucose Monitoring (E-PAraDiGM) Protocol. Methods Eighty participants were studied under two conditions (exercise vs. non-exercise control) separated by 72 h in a randomized crossover design. Each condition lasted 2 days during which standardized meals were provided. Exercise consisted of 50 min of treadmill walking at 5.0 km/h before the evening meal, while control involved 50 min of sitting. The primary outcome measure was mean glucose during the 24-h period following exercise (or sitting) measured by continuous glucose monitoring. Results Of the 80 participants who were initially randomized, 73 completed both exercise and control. Sixty-three participants [29 males, 34 females; age = 64 ± 8 years, body mass index = 30.5 ± 6.5 kg/m2 and HbA1c = 51 ± 8 mmol/mol (6.8 ± 0.7%), mean ± SD] complied with the standardized diets and had complete continuous glucose monitoring data. Exercise did not affect mean 24-h glucose compared to control (0.03 mmol/L; 95% CI − 0.17, 0.22, P = 0.778) but individual differences between conditions ranged from − 2.8 to +1.8 mmol/L. Exercise did not affect fasting glucose, postprandial glucose or glucose variability. Glucose concentrations measured by continuous glucose monitoring were reduced during the 50 min of walking in exercise compared to sitting in control (− 1.56 mmol/L; 95% CI − 2.18, − 0.95, p ˂ 0.001). Conclusion Contrary to previous acute exercise studies, 50 min of walking before dinner in the E-PAraDiGM protocol did not affect 24-h glucose profiles. However, highly heterogeneous responses to exercise were observed.</p
    corecore