11 research outputs found

    Le city branding comme moteur de développement pour le Maroc ? Cas de la ville de Dakhla

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    Today, competition and competitiveness are key factors in economic development. Inserted into a globalized economy, dominated by the laws of the market, the territories have no alternative but to stand out from each other to attract potential investors. (M E, Ferréol 2013). The use of the territorial brand (culture, musical, culinary, artisanal, tourist, industrial, etc) is one of the major innovations in the promotion of territories. This marketing strategy conceives the territory as a product that must be sold, starting from the creation of a brand image, the development of a communication strategy and a promotion plan. In this context, there is a growing interest in territorial marketing strategies by public entities in charge of territories, be they cities (Babey & Giauque, 2009), regions (Mihalis Kavaratzis, Warnaby & Ashworth, 2015), from states (Papadopoulos & Heslop, 2002). This poses the opportunity for the implementation of a city branding strategy of the city of Dakhla and this to influence the economic and social development of the region

    Du projet urbain à la production des espaces publics : usages, pratiques et représentations sociales

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    Cette recherche explore la fabrique des espaces publics sous le marqueur du projet urbain dans l’agglomération de Rabat-Salé. Elle s’attache à en comprendre la conception, les usages, les formes d’appropriation et de représentation par les usagers. Pour apprécier la portée des choix originels et initiaux, il semble pertinent d’observer les usages, les pratiques et représentations sociales en ébullition. Mais l’enjeu est immense, car, pour comprendre ce qu’il est, il faut saisir la façon dont ..

    Urbanity within and outside neighborhoodmaking public space, producing the contemporary individual

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    International audienceThe contribution aims to highlight the phenomenon of urbanity within and outside traditional neighborhood for instance the Medina of Rabat. The main issue of the study is to analyze the relationship between the transformation made by the urban project and social practices; and to point shifts of meaning, of urbanity values and practices between the two major entities of the urban centrality: the Medina and new urban spaces.Our investigations fields are the public areas of Bab Lamrissa in Salé and dock of Rabat. These two areas with different urban backgrounds underwent extensive restructuring in the context of the Project for the development of the Bouregreg valley. However, this contribution will focus only on the case of the dock Rabat which is located between an area with low density materialized by a Marina of Salé (a real estate project of high standing on the right bank of the Bouregreg:); and the medina of Rabat, as a high density area. In such contingencies, the question of living together and urbanity is therefore acute.This research focused on understanding and explaining the mechanisms of use, appropriation and perception of public spaces. We conducted both observations and interviews in order to study the phenomena of urbanity in this “new” public space

    Du projet urbain à la recomposition de l’espace public: quels usages, pratiques et perceptions sociales

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    International audienceLes espaces publics jouent un double rôle au sein de la ville contemporaine: d'une part en tant que formes et structures permettant à chacun de s'orienter spatialement ; et d'autre part, ils contribuent à donner du sens à l'urbain, en étant des éléments constitutifs de l'identité et de la cohésion sociale. Ils sont à la fois signaux et signes (symboles) occupant, une fonction centrale et structurante dans la ville. Si certains chercheurs privilégient une approche spatiale, s'attachant essentiellement à la forme et à la structure, d'autres accordent davantage d'importance aux dimensions sociales et symboliques. Dès lors, l’espace public devient un enjeu majeur lors de remaniements urbains. Pour mieux cerner et comprendre les spécificités de cet espace public, nos questionnements portent sur les pratiques, les usages et les appropriations de cet espace. En ce sens, nous allons approcher la production de l’espace public, comme lieu de vie, de partage, de côtoiement et d’appropriation, à travers le spectre du projet urbain. A l’origine de nos investigations sur les stratégies urbaines de production des espaces publics, le choix du projet d’aménagement de la vallée Bouregreg s’est imposé de fait. Considéré comme l’un des projets structurant de l’agglomération capital, le projet porte sur un espace libre de toute construction urbaine maintenu non aedificandi depuis la deuxième moitié du siècle passé avant d’être valorisé au début du 3ème millénaire dans le cadre dudit projet. Nous avons appuyés nos investigations de terrain sur les espaces publics de Bab Lamrissa à Salé et du quai de Rabat. Ces deux espaces aux antécédents urbanistiques différents ont été soumis à de profondes restructurations dans le cadre du projet. L’idée est d’analyser les transformations apportées par ce méga projet au sein de nos aires d’étude et les usages et pratiques des citoyens à travers leurs manifestations dans ces espaces, afin d’évaluer l’évolution des rapports entre la transformation des structures spatiales et la production des paysages représentatifs de l’image de l’aire urbaine. Nos outils de travail seront l’observation directe et participante des indices d’appropriation matérialisés et inscrits dans l’espace. Nous allons procéder aussi à la réalisation d’entretiens semi directs et à l’établissement de cartes mentales par les usagers

    De la production de l’espace public : quel model d’urbanité recherché?

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    International audienceLa reconquête des rivages est un phénomène peu étudié au Maroc et encore moins la question des espaces publics ; celle-ci contribue pourtant à expliquer les recompositions socio-spatiales qui interviennent dans l’agglomération capitale ainsi que la redéfinition des identités qui l’accompagne. Hérités de l’histoire, ces espaces constituent un point de repère d’une ville en mouvement, un lieu où se crée l’urbanité d’individus d’origine diverses qui s’y côtoient au quotidien. Dans ces lieux s’esquissent les traits d’une urbanité en mutation, non sans ambiguïtés. Elle correspond à l’émergence de nouvelles valeurs – une autre façon d’appréhender son corps, la nature ou même la relation à l’autre sexe. Comprendre et analyser ces manières d’être dans la ville, aborder la manière dont les projets urbains impactent la vie urbaine et donnent lieu à des formes d’appropriation caractérisant les urbanités d’aujourd’hui. Ces manières d’être de et dans l’espace public que nous cherchons à interroger. Nous émettons l’hypothèse que l’espace public offre des pistes pour comprendre, analyser voir repenser l’urbanité.Nous proposons ainsi, dans le cadre de cette communication d’engager une réflexion sur l’urbanité en rapport avec la pratique de l’espace public en portant des éléments de réponse aux interrogations suivantes : Quelle(s) signification(s) la notion de l’urbanité recouvre-t-elle ? Dans quelle mesure coexiste-t-elle avec la notion de la citadinité ? Ces deux notions ont-elles des significations propres ou, dans certains cas, se recoupent-elles ? Comment concevoir une urbanité à laquelle les habitants adhèrent pleinement, plutôt qu’ils ne s’en préservent ? Comment se manifestent l’urbanité dans notre espace public

    De la mobilité à la motilité: vers une interdisciplinarité dans l’étude de la mobilité quotidienne

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    When we talk about mobility, we are talking about both a change of place, position and a change of state of the actor, hence two dimensions of mobility: one spatial and the other social, we also note that this diversity of meanings depends on the disciplinary position from which the “mobility-change” question is approached, hence the importance of an interdisciplinary and integrating approach to this phenomenon, in order to be able to apprehend these various dimensions. In this article, we will first follow the historical development of research on mobility, then we will analyze the relationship between these two dimensions, spatial and social, and its implications for the understanding of mobility in the various disciplinary fields of social sciences. Finally, we will discuss the importance of an interdisciplinary approach in the study of this phenomenon, especially between sociology and geography. This approach proposes to contextualize the concept of motility, under the lights of the systemic mind. Particular attention will be devoted to daily mobility, which refers to the movements of daily life

    Entre fabrique d'espace public et émergence de l'individu métropolitain, la transformation du quai de Rabat (Maroc)

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    International audienceLieux de contestations sociales, de manifestations, de rassemblements, mais aussi lieux de détente, parfois de redécouverte de la ville, les espaces publics urbains sont des lieux aujourd’hui fortement recherchés et prisés par les habitants (Moussalih, 2018, p. 16). D’où la récurrente question – en sciences sociales – de savoir dans quelles mesures les espaces publics deviennent des lieux d’hybridation (Gwiazdzinski, 2016) entre le dispositif conçu par les aménageurs et les pratiques et les ruses des usagers (De Certeau, 1988) qui sont aussi des parties prenantes de la construction collective de l’espace public. L'article s’intéresse à un type particulier d’espace public à l’échelle métropolitain comme exemple d’espace ouvert à considérer dans sa matérialité spatiale, en tant que support de l’interaction sociale, dans sa prédisposition à assurer les enjeux de sociabilité, d’urbanité et d’interactions. L’expression d’espace ouvert est utilisée ici au sens d’espace public pour désigner ces « espaces communs de pratiques » (Levy, Lussault, 2003), ces lieux physiques « de passage et de rassemblement à l’usage de tous » (Paquot, 2009). Il est appréhendé par rapport à l’espace privé, tel que précisé par Ghomari (2002) en citant Billiard (1986) qui souligne qu’un « espace est public quand tout un chacun peut y être physiquement présent et y circuler librement. A contrario, il serait privé quand son accès est contrôlé et réservé à une certaine population ». Dans notre cas, l’étude porte sur le quai de Rabat issu du projet d’aménagement de la vallée Bouregreg. Notre hypothèse est que l’espace public est coproduit par les pratiques de ses usagers inspirées du registre social, bien au-delà des normes et des logiques de l’aménageur-développeur –issus du registre juridique – dans un contexte où l’espace public uniformisé est encombré d’objets et de dispositifs divers (panneaux indicateurs, publicités) qui saturent la perception et le rendent illisible. Cet article permet de montrer comment ces « espaces tiers » contribuent à la fabrique de nouvelles formes d’urbanité (Harroud, 2009), à l’émergence de d’individus aux compétences métropolitaines qui deviennent le fait de tout un chacun. Ces compétences sont définies comme la ayant une capacité à construire sans cesse la réalité sociale en choisissant dans la diversité des matériaux et des relations qu’offre la métropole (Bourdin, 2005)

    Entre fabrique d'espace public et émergence de l'individu métropolitain, la transformation du quai de Rabat (Maroc)

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    International audienceLieux de contestations sociales, de manifestations, de rassemblements, mais aussi lieux de détente, parfois de redécouverte de la ville, les espaces publics urbains sont des lieux aujourd’hui fortement recherchés et prisés par les habitants (Moussalih, 2018, p. 16). D’où la récurrente question – en sciences sociales – de savoir dans quelles mesures les espaces publics deviennent des lieux d’hybridation (Gwiazdzinski, 2016) entre le dispositif conçu par les aménageurs et les pratiques et les ruses des usagers (De Certeau, 1988) qui sont aussi des parties prenantes de la construction collective de l’espace public. L'article s’intéresse à un type particulier d’espace public à l’échelle métropolitain comme exemple d’espace ouvert à considérer dans sa matérialité spatiale, en tant que support de l’interaction sociale, dans sa prédisposition à assurer les enjeux de sociabilité, d’urbanité et d’interactions. L’expression d’espace ouvert est utilisée ici au sens d’espace public pour désigner ces « espaces communs de pratiques » (Levy, Lussault, 2003), ces lieux physiques « de passage et de rassemblement à l’usage de tous » (Paquot, 2009). Il est appréhendé par rapport à l’espace privé, tel que précisé par Ghomari (2002) en citant Billiard (1986) qui souligne qu’un « espace est public quand tout un chacun peut y être physiquement présent et y circuler librement. A contrario, il serait privé quand son accès est contrôlé et réservé à une certaine population ». Dans notre cas, l’étude porte sur le quai de Rabat issu du projet d’aménagement de la vallée Bouregreg. Notre hypothèse est que l’espace public est coproduit par les pratiques de ses usagers inspirées du registre social, bien au-delà des normes et des logiques de l’aménageur-développeur –issus du registre juridique – dans un contexte où l’espace public uniformisé est encombré d’objets et de dispositifs divers (panneaux indicateurs, publicités) qui saturent la perception et le rendent illisible. Cet article permet de montrer comment ces « espaces tiers » contribuent à la fabrique de nouvelles formes d’urbanité (Harroud, 2009), à l’émergence de d’individus aux compétences métropolitaines qui deviennent le fait de tout un chacun. Ces compétences sont définies comme la ayant une capacité à construire sans cesse la réalité sociale en choisissant dans la diversité des matériaux et des relations qu’offre la métropole (Bourdin, 2005)

    Entre fabrique d'espace public et émergence de l'individu métropolitain, la transformation du quai de Rabat (Maroc)

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    International audienceLieux de contestations sociales, de manifestations, de rassemblements, mais aussi lieux de détente, parfois de redécouverte de la ville, les espaces publics urbains sont des lieux aujourd’hui fortement recherchés et prisés par les habitants (Moussalih, 2018, p. 16). D’où la récurrente question – en sciences sociales – de savoir dans quelles mesures les espaces publics deviennent des lieux d’hybridation (Gwiazdzinski, 2016) entre le dispositif conçu par les aménageurs et les pratiques et les ruses des usagers (De Certeau, 1988) qui sont aussi des parties prenantes de la construction collective de l’espace public. L'article s’intéresse à un type particulier d’espace public à l’échelle métropolitain comme exemple d’espace ouvert à considérer dans sa matérialité spatiale, en tant que support de l’interaction sociale, dans sa prédisposition à assurer les enjeux de sociabilité, d’urbanité et d’interactions. L’expression d’espace ouvert est utilisée ici au sens d’espace public pour désigner ces « espaces communs de pratiques » (Levy, Lussault, 2003), ces lieux physiques « de passage et de rassemblement à l’usage de tous » (Paquot, 2009). Il est appréhendé par rapport à l’espace privé, tel que précisé par Ghomari (2002) en citant Billiard (1986) qui souligne qu’un « espace est public quand tout un chacun peut y être physiquement présent et y circuler librement. A contrario, il serait privé quand son accès est contrôlé et réservé à une certaine population ». Dans notre cas, l’étude porte sur le quai de Rabat issu du projet d’aménagement de la vallée Bouregreg. Notre hypothèse est que l’espace public est coproduit par les pratiques de ses usagers inspirées du registre social, bien au-delà des normes et des logiques de l’aménageur-développeur –issus du registre juridique – dans un contexte où l’espace public uniformisé est encombré d’objets et de dispositifs divers (panneaux indicateurs, publicités) qui saturent la perception et le rendent illisible. Cet article permet de montrer comment ces « espaces tiers » contribuent à la fabrique de nouvelles formes d’urbanité (Harroud, 2009), à l’émergence de d’individus aux compétences métropolitaines qui deviennent le fait de tout un chacun. Ces compétences sont définies comme la ayant une capacité à construire sans cesse la réalité sociale en choisissant dans la diversité des matériaux et des relations qu’offre la métropole (Bourdin, 2005)

    La promenade comme fabrique d’espace public et nouvelle forme d’urbanité déambulatoire.: Le cas des berges de Rabat

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    International audienceFace à une compétition à l’échelle planétaire, les façades maritimes sont devenues les vitrines des nouvelles ambitions des villes. Transformées en dispositif d’action sur la ville, prenant en compte les pratiques touristiques, les savoirs et techniques modernes et les nouveaux modes de consommation. Elles ont fait l’objet de réaménagements très interventionnistes. Dans l’histoire de la ville de Rabat au Maroc, le fleuve Bouregreg a été un lieu de travail, pour le pêcheur et barcassiers, de jeux et de « sortie » pour les habitants de la ville ainsi qu’un espace de divers services publics (la douane, le club nautique, yacht club…), mais jamais ses rives n’ont été dédiée à la simple promenade. Ses berges situées au contre bas l’ancienne médina de Rabat et des Oudayas d’une part, et face à la ville de Salé d’autre part, étaient des espaces mal définis qui faisaient la liaison entre les deux villes jumelles à des points bien précis. Elles furent décrites comme des terrains vagues mal fréquentés. Il fallait attendre les années 2000 pour que les choses changent et que les berges du Bouregreg deviennent un lieu à habiter, à voir, à fréquenter, à visiter. Bref, un lieu où se promener. Depuis lors, la mutation socio-économique s’est accélérée et la réputation du Bouregreg et de ses quais universalisée.La présente communication s'appuie sur une recherche engagée depuis trois ans sur le terrain de la ville de Rabat mêlant des protocoles d'observation in situ et une soixantaine d'entretiens qualitatifs avec les usagers de cet espace et le principal aménageur développeur qui détient tous les pouvoirs. Nous nous interrogerons dans le cadre de la présente communication sur la promenade comme forme d’expression urbaine fondée sur le mouvement du corps, qui forme une sorte « d’urbanité déambulatoire», dans laquelle les corps se croisent, s’effleurent, s’esquivent. Nous nous interrogerons également, sur ce lieu produit, en respectant les nouvelles exigences des standards internationaux des métropoles et du tourisme, comme un « géosymbole d’une urbanité » et d’une sociabilité cosmopolite à la fois inclusif et exclusif
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