7 research outputs found

    Troubles psychiatriques et psychopathologiques de la gravido-puerperalite a Bangui, Centre Afrique

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    Les troubles psychiatriques de la gravido-puerpĂ©ralitĂ© semblent ĂȘtre rares en Centrafrique parce qu’aucune Ă©tude n’y a Ă©tĂ© consacrĂ©e. L’étude Ă©tait rĂ©trospective, menĂ©e sur une pĂ©riode de 12 mois et portant sur les dossiers des femmes ayant prĂ©sentĂ© des troubles psychiatriques et psychopathologiques liĂ©s Ă  la grossesse et au post-partum ou post-abortum. L’exploitation des dossiers a servi de base de l’étude dont les rĂ©sultats sont les suivants. Nous avons retenu 45 dossiers. Les patientes avaient un Ăąge moyen de 27,4 ans et la tranche d’ñge la plus reprĂ©sentĂ©e Ă©tait celle de 25-34 ans (53,3% des cas). Les femmes les plus touchĂ©es par ces affections Ă©taient les paucipares dans 68,8%, les cĂ©libataires dans 51,1% et celles exerçant une profession dans 60% des cas. Les troubles Ă©taient apparus au cours de la grossesse dans 28,8% et au cours du premier mois suivant l’accouchement ou l’avortement dans 71,2%. Les psychoses aiguĂ«s et les Ă©tats dĂ©pressifs Ă©taient les affections les plus rencontrĂ©es dans respectivement 51,1 % et 37,8 % des cas. L’hospitalisation qui a Ă©tĂ© nĂ©cessaire dans 73,3% des cas a permis une stabilisation de l’état psychique des patientes dans 88,9% des cas. Des actions prĂ©ventives contre les effets nĂ©fastes de la primiparitĂ©, du cĂ©libat et de la prĂ©caritĂ© des conditions de vie pourraient rĂ©duire ces affections en Centrafrique.MOTS CLES: Gravido-puerpĂ©ralitĂ© -Troubles psychiatriques -Bangui, Centre afriqu

    Evolution de la frequence et des problemes lies aux evacuations sanitaires vers le service de gynecologie-obstetrique de l’hopital communautaire de Bangui.

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    La mortalitĂ© maternelle ne cesse d’augmenter en Centrafrique, passant de 683 Ă  1,355 dĂ©cĂšs pour 100.000 naissances vivantes entre 1988 et 2003. Dix ans plus tĂŽt, les dĂ©cĂšs chez les Ă©vacuĂ©es reprĂ©sentaient 94,6% des dĂ©cĂšs du service. Les objectifs de cette Ă©tude Ă©taient : d’évaluer la frĂ©quence des Ă©vacuations sanitaires vers le service de gynĂ©cologie-obstĂ©trique de l’HĂŽpital Communautaire de Bangui, et d’identifier les facteurs aggravant le pronostic des patientes Ă©vacuĂ©es. Il s’agissait d’une Ă©tude transversale d’une durĂ©e d’un an (1/09/06 au 31/08/07) qui avait portĂ© sur les patientes Ă©vacuĂ©e des maternitĂ©s pĂ©riphĂ©riques vers le service de gynĂ©cologie-obstĂ©trique de l’HĂŽpital Communautaire de Bangui. DiffĂ©rents paramĂštres ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s en vue de rechercher les facteurs aggravant chez les patientes Ă©vacuĂ©es. Les patientes Ă©vacuĂ©es reprĂ©sentaient 12% des admissions. L’ñge moyen Ă©tait de 23,3 ans et la paritĂ© moyenne de 1,9. Par rapport au niveau d’instruction, elles n’avaient pas atteint le secondaire dans 56,1% des cas. Elles Ă©taient sans profession (52,8%), vivant dans des foyers Ă  faible revenu (67,8%). Ces patientes avaient sĂ©journĂ© plus de 5 heures (52,8%) dans les formationssanitaires pĂ©riphĂ©riques et avaient mis plus de 2 heures (28,9%) Ă  atteindre le centre de rĂ©fĂ©rence. Les Ă©vacuations Ă©taient dĂ©cidĂ©es dans 69,4% des cas par des sages-femmes, surtout pour des raisons obstĂ©tricales (94,4%). Les Ă©vacuations Ă©taient justifiĂ©es dans 39,4% des cas. Le diagnostic n’était pas correct dans 51,1% des cas. L’évolution Ă©tait favorable dans 91,9% des cas. Le taux de dĂ©cĂšs parmi les Ă©vacuĂ©es Ă©tait de 6,9% des cas. Les facteurs aggravant chez les patientes Ă©vacuĂ©es Ă©taient : le faible revenu financier, le sĂ©jour de plus de 5 heures dans lesformations sanitaires pĂ©riphĂ©riques, le transport des patientes par des vĂ©hicules inadaptĂ©s et la tenue de certaines formations sanitaires par les assistantes accoucheuses et les agents de santĂ© communautaires

    Giant condyloma acuminatum of the scrotum in a man with AIDS: a case report

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    Abstract Introduction Giant condyloma acuminatum, also called a Buschke-Löwenstein tumor, first described in 1925, is a slow-growing, locally aggressive, destructive tumor of the ano-genital region. Scrotal tumors are rare. Reports on giant condyloma acuminatum lesions in patients with HIV and AIDS are surprisingly even rarer. Case presentation In this report, we present the case of a 42-year-old African man with AIDS who was undergoing anti-retroviral therapy. He was found to have a giant condyloma acuminatum of the scrotum. Wide surgical excision and scrotal reconstruction with a pedicled anterolateral thigh flap was performed, significantly improving his quality of life. Conclusion Decision making regarding the goals of surgical intervention in the terminally ill is a complex process. The options include conservative medical palliation or palliative excision versus a curative excision that has the potential for significant morbidity. Wide surgical excision with local flap reconstruction significantly improved the quality of life of the patient described herein. The challenges presented by emerging or unusual presentations of surgical pathology secondary to HIV and AIDS in patients who are on anti-retroviral therapy provide an opportunity for research and the establishment of guidelines for the use of adjuvant chemotherapy in these patients.</p

    Quels Problemes Sanitaires Posent Les Violences Chez Les Femmes, Lors Des Conflits Armes?: L\'Expérience de Bangui, Centrafrique

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    Les conflits armĂ©s au cours de ces derniĂšres dĂ©cennies sont l\'occasion de violences Ă  l\'Ă©gard de la population civile en gĂ©nĂ©ral et des femmes en particulier. Ces violences, souvent sexuelles, sont utilisĂ©es comme arme de guerre. Le but de cette Ă©tude est d\'identifier les problĂšmes mĂ©dicaux inhĂ©rents aux violences lors des conflits armĂ©s. L\'Ă©tude Ă©tait rĂ©trospective, menĂ©e sur une pĂ©riode de 18 mois, et portant sur les dossiers des victimes de violence qui avaient bĂ©nĂ©ficiĂ© d\'une prise en charge mĂ©dicale entre novembre 2002 et avril 2004. L\'exploitation des dossiers a servi de base de l\'Ă©tude dont les rĂ©sultats sont les suivants. Nous avons retenu 512 dossiers de victimes civiles. Celles-ci avaient un Ăąge moyen de 32,4 ans, une paritĂ© moyenne de 4. Elles avaient subi une violence par au moins 2 agresseurs dans 73,4% des cas. Ces violences Ă©taient souvent sexuelles (79,7%). Par rapport Ă  la tranche d\'Ăąge, le viol Ă©tait plus frĂ©quent chez les femmes de moins de 30 ans. Les violences sexuelles Ă©taient commises devant un membre de la famille dans 42,2% des cas. Dans 66,4% des cas, les victimes n\'avaient prĂ©sentĂ© aucune lĂ©sion. Les problĂšmes mĂ©dicaux retrouvĂ©s lors du 1er examen des victimes Ă©taient reprĂ©sentĂ©s par les lĂ©sions cutanĂ©es (24%), les lĂ©sions vulvo-vaginales (7,6%), la fracture unique ou multiple des os (2%). Au cours du suivi, les problĂšmes mĂ©dicaux Ă©taient reprĂ©sentĂ©s par l\'identification d\'infections gĂ©nitale (35,3%), le dĂ©veloppement de grossesse chez 4 victimes dont 2 avaient accouchĂ© et 1 avait interrompu clandestinement sa grossesse, la sĂ©roconversion VIH chez 7 victimes de viol et un Ă©tat dĂ©pressif grave chez 8 femmes dont 2 ont Ă©tĂ© suivies en psychiatrie. Le problĂšme social relevĂ© Ă©tait la sĂ©paration de 22 couples, suite aux violences sexuelles. Les violences liĂ©es au conflit armĂ© de Bangui entre 2002-2203 ont donnĂ© lieu Ă  des problĂšmes sanitaires pour lesquels des mesures sociales et politiques devraient ĂȘtre prises.Armed conflicts within the past ten years have been opportunities for violence on the civil population in general and women in particular. This violence, which is often sexual, is used as a weapon o fwar. The aim of this survey was to identify medical problems associated with armed conflicts. The survey was retrospective, carried out over an eighteen month period and enrolled cases of victims of violence and who benefited from medical care between November 2002 and April 2004. A review of these cases formed the basis of this survey with 512 cases of civilian victims. These victims had an average age of 32.4 years and an average parity of 4. Violence in 73.4% of the victims was from at least 2 aggressors and was sexual in 79.7% of the cases. Considering the age group of the victims, rape was more frequent in women of less than 30 years old, and was carried out in front of a family member in 42.2% of cases. In 66.4% of the cases, the victims had no physical lesions. Amongst the medical problems found during the first consultation of the victims were skin lesions (24%), vulva and vaginal lesions (7.6%), and single or multiple fractures (2%). During follow-up, medical issues noted were genital infections (35.3%), pregnancy in 4 victims, of which 2 gave birth and 1 had voluntary interruption of the pregnancy. HIV seroconversion occurred in 7 rape victims and severe depression in 8 of which 2 who received psychiatsic support. Amongst the social issues noted, was separation of 22 couples following the incidents. We conclude from this study that violence during armed conflicts in Bangui between 2002 and 2004 led to many health problems, and these need to be managed by social and political measures. Keywords: Viol - Infections sexuellement transmissibles/VIH - ProblĂšmes socio-psychologiques - CentrafriqueClinics in Mother and Child Health Vol. 5 (2) 2008: pp. 887-89

    Ces maux sans mots : l’impact des violences sexuelles subies par les femmes centrafricaines

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    Les conflits militaro-politiques qu’a connus la Centrafrique a Ă©tĂ© l’occasion de violences diverses, notamment sexuelles sur les femmes. Une Ă©tude antĂ©rieure avait identifiĂ© les problĂšmes mĂ©dicaux inhĂ©rents Ă  ces conflits. Nous avons menĂ© ce travail pour inventorier les consĂ©quences psychologiques et psychiatriques des viols subis par les femmes centrafricaines et dĂ©crire les traitements reçus. Les rĂ©sultats sont les suivants. Les victimes ĂągĂ©es entre 20 et 29 ans Ă©taient les plus nombreuses (36,4 %) mais il y avait des mineures de moins de 15 ans (11 %). Les femmes mariĂ©es Ă©taient les plus touchĂ©es (41 %). Les victimes avaient subi le viol Ă  leur domicile dans 56,3 % des cas, par au moins 2 hommes dans 72,8 %. Le viol Ă©tait toujours accompagnĂ© d’autres types de violences dont les violences physiques dans 54,4 % des cas. La sĂ©roconversion VIH Ă©tait la consĂ©quence mĂ©dicale la plus frĂ©quente(21,8 %). L’état de stress post traumatique prĂ©sentĂ© par toutes les victimes s’était compliquĂ© par un Ă©tat dĂ©pressif dans 36,9 % des cas et par des conduites d’addictions dans 18 %. La prise en charge de ces victimes avait Ă©tĂ© psychiatrique et psychosociale. L’élimination des violences sexuelles sur les femmes passe nĂ©cessairement par la prĂ©vention des conflits armĂ©s en Centrafrique
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