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    Paralysie du nerf abducens droit révélant une pansinusite

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    L'association entre la sinusite, en particulier, sphénoïdale et la paralysie oculomotrice a été déjà décrite dans la littérature, mais reste très rare. Nous rapportons un cas d'une patiente âgée de 14 ans sans antécédents pathologiques particuliers consultant pour une une paralysie du VI gauche survenant dans un contexte fébrile. L'examen ophtalmologiquet complété par un bilan radiologique, à révélé une pansunisite du même coté. Les auteures suggèrent que devant toute paralysie oculomotrice, et après avoir éliminé une étiologie tumorale, il faut rechercher à un foyer infectieux locorégional et le bien traite

    Strabisme aigu révélant une hypertension intracrânienne idiopathique associée à l’hormone de croissance Acute Strabismus Revealing Idiopathic Intracranial Hypertension Associated with Growth Hormone

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    Introduction : l’hypertension intracrânienne idiopathique associée l’hormone de croissance recombinant (rhGH)  est rare. Son  diagnostic nécessite l’élimination de  toutes les étiologies d’hypertension intracrânienne. But : attirer  l’attention des neuro-ophtalmologistes pédiatres  sur les différentes présentations cliniques et les  complications ophtalmologiques possible de cette pathologie.Observation : fille âgé de 11 ans suivie pour syndrome polyuropolydipsique et un retard staturopondéral secondaire à un déficit en hormone de croissance. L’exploration neuroradiologique a montré une  interruption de la tige pituitaire. Elle a été mise sous desmopressine depuis 5 ans remplacée  par   somatropine  durant les   6 derniers   mois.La patiente a présenté de façon aigue un tableau d’hypertension intracrânienne idiopathique. L’évolution a été  favorable dès le quinzième jour après arrêt initial de rhGH associé à l’acétazolamide.  A partir du troisième mois une  réintroduction  de l’hormone a été effectuée à des doses plus faibles sans récidive après un an de reculConclusion : l’hormone de croissance expose au risque d’HICI qui peut mettre en jeu  la fonction visuelle, s’elle n’est pas  traitée précocement. D’ou l’intérêt d’un suivi ophtalmologique chez les patients recevant ce traitemen

    Exophtalmie révélatrice d'une fistule carotido caverneuse spontanée

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    La chirurgie géométrique : une nouvelle technique pour traiter le ptérygion

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    Introduction : Le ptérygion est une pathologie réputée bénigne mais très gênante. Le seul traitement radical est chirurgical dont la principale complication est la récidive. Nous proposons une nouvelle technique simple et prometteuse sans usage de greffe.Matériel et méthode : Nous présentons une étude prospective comparative sur 60 cas, étalée sur une année (janvier 2013-janvier 2014). 30 ptérygions sont opérés par la nouvelle technique et 30 sont opérés par autogreffe conjonctivale. Les ptérygions sont de stades 2 et 3, non récidivants. Les contrôles postopératoires ont été réalisés à J+1, J+7, J+1 mois, J+3 mois, J+6 mois, et J+1 an. Les paramètres étudiés sont : le temps opératoire, type d’anesthésie, les signes irritatifs postopératoires (rougeur, douleur, sensation de corps étranger dans l’oeil), l’état de la surface conjonctivale postopératoire, le taux de récidive.Résultats : La durée moyenne de la chirurgie géométrique est de 10 mn. L’anesthésie utilisant l’oxybuprocaine en topique seule est bien tolérée. Les signes irritatifs postopératoires sont minimes à modérés. La cicatrisation conjonctivale assure un auto-blocage net de la récidive sans usage de greffe dans 80% des cas. La surface conjonctivale après guérison est lisse, sans prolifération fibrotique.Discussion : La chirurgie géométrique du ptérygion est une nouvelle technique. Ses principes se basent sur une dissection avec préservation de la tête ptérygiale, une découpe géométrique triangulaire au sein du corps, ainsi qu’une suture solide et bien orientée des ailes-languettes. L’épargne du greffon et le gain du temps constituent ses points forts.Conclusion : De nombreuses techniques chirurgicales visent l’éradication du ptérygion. Aucune d’elles n’a pu atteindre cet objectif à 100%. Cette nouvelle technique apporte des éléments nouveaux par rapport aux anciennes techniques. Elle peut être une alternative chirurgicale supplémentaire, très prometteuse, qui mérite certes d’être évaluée sur une grande série avec un grand recul

    Neuropathie optique ischémique postérieure péri-opératoire lors d’une chirurgie de cataracte

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    Introduction : La neuropathie optique ischémique postérieure péri-opératoire est une pathologie très rare, très grave et de diagnostic difficile. On se propose dans ce travail de rapporter un cas de neuropathie optique ischémique postérieure péri-opératoire, survenant à l’occasion d’une chirurgie de cataracte. Il s’agit d’un patient âgé de 75 ans, opéré pour cataracte de l’oeil droit sous anesthésie locorégionale. En fin d’intervention, il constate une baisse de la vision au niveau de son oeil droit. L’examen ophtalmologique révèle au niveau de l’oeil droit (OD) une perception lumineuse positive, une altération du reflexe photomoteur afférent (DAPR) et un fond d’oeil normal. Au niveau de l’oeil gauche, une acuité visuelle à 10/10, un fond d’oeil normal et un champ visuel normal. L’examen neurologique est normal. Une angiographie rétinienne à la fluorescéine, une OCT maculaire et une IRM cérébrale se sont révélées normales. Les potentiels évoqués visuels étaient absents à droite confirmant le diagnostic de neuropathie optique rétrobulbaire droite. Ils étaient normaux au niveau de l’oeil gauche (OG), ainsi que la vision des couleurs. La décision thérapeutique était l’abstention. L’évolution était marquée par la non récupération visuelle et l’installation d’une pâleur papillaire au niveau de l’OD. La neuropathie optique ischémique postérieure péri-opératoire lors d’une chirurgie de cataracte est un incident rarissime. Sa pathogénie est multifactorielle dominée par l’hypotension et l’anémie. Son pronostic reste sévère. En effet les possibilités de récupération visuelle sont pauvres

    Maladie de Coats. A propos d'un cas atypique, à révélation tardive

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    TRAITEMENT PAR ÉPLÉRÉNONE DANS LA CHORIORÉTINITE SÉREUSE CENTRALE CHRONIQUE : À PROPOS DE 8 CAS

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    Introduction :La choriorétinite séreuse centrale est une affection oculaire relativement fréquente. Il s’agit d’une maculopathiedu sujet jeune, caractérisée par la présence d’un décollement séreux rétinien (DSR) siégeant habituellement aupôle postérieur, associé à des modifications de l’épithélium pigmentaire. Il a été suggéré que la CRSC pourrait résulterd’une hyperactivation des récepteurs de minéralocorticoides au niveau des vaisseaux choroidiens, et donc il a été supposéque les antagonistes des récepteurs aux minéralocorticoides pouvaient constituer un traitement de la CRSC. Nous avonsdonc évalué l’efficacité et la tolérance de l’éplérénone, un antagoniste des récepteurs aux minéralocorticoides dans letraitement de la CRSC chronique.Matériels et méthodes : une étude prospective a été réalisée entre juillet 2016 et aout 2018 à l’hôpital militaire moulayismail de meknes, chez 8 patients traités par éplérénone pour une CRSC chronique évoluant depuis au moins 3 mois avecretentissement sur l’acuité visuelle, à la dose de 50 mg par jour le premier mois puis 25 mg par jour pendant 2 mois. Pourchaque patient l’acuité visuelle et l’OCT maculaire (épaisseur centrale de la rétine) étaient évalués avant traitement puisà 1 et 3 mois.Résultats : L’âge moyen des patients était 45.5 ± 9.45. 6 hommes et 2 femmes. Aucun patient n’a rapporté la notion deprise de corticoides. La durée moyenne de l’évolution de la pathologie avant mise sous traitement était de 23.75 mois avecdes extrêmes allant de 4 à 72 mois. Une nette amélioration de l’acuité visuelle (logMAR) a été constatée chez tous les patients: l’acuité visuelle moyenne est passée de 0.9 à l’admission à 0.225 à 1mois (p :0.014) et à 0.125 à 3 mois (p : 0.013).L’épaisseur centrale moyenne de la rétine a diminué de 347 ± 94 μm (243-500) avant traitement, 246 ± 42 μm (180-311)à 1 mois et 216 ± 26 μm (191-232) à 3 mois (p : 0.026 et 0.01 respectivement) 3 patients présentaient une disparitioncomplète du DSR à 1 mois sans récidive à 3 mois. 2 autres patients présentaient une disparition complète du DSR à 3 mois.Aucun effet secondaire nécessitant l’arrêt du traitement n’a été constaté.Discussion : La CRSC est une pathologie fréquente dont la physiopathologie est encore mal comprise. Compte tenu del’évolution spontanément favorable d’un grand nombre de CRSC aigues, l’abstention thérapeutique est la règle. Si le DSRpersiste plus de 3 mois, un traitement peut être envisagé. Aucun consensus thérapeutique n’a pu être établi à ce jour,deux traitements sont couramment utilisés, la photocoagulation focale au laser argon et la photothérapie dynamique à lavertéporfine.Le traitement par les antagonistes des récepteurs aux minéralocorticoïdes semble être une option thérapeutique prometteuse.Conclusion : Dans notre étude, l’introduction de l’éplérénone a engendré une importante amélioration tant sur le plananatomique que fonctionnel chez les patients ayant une CRSC chronique
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