17 research outputs found

    The subjective experience of young women with non-metastatic breast cancer: the Young Women with Breast Cancer Inventory

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    International audienceBackground: The subjective experience of young women with breast cancer has some particular features linked to the impact of the disease and its treatment on their age-related issues (e.g. desire for a child, couple relationship, career management). Despite these specific concerns, no questionnaire currently targets the young breast cancer patient's quality of life, subjective experience or common problems when facing cancer. This study presents the psychometric validation of an inventory that aimed to measure the impact of breast cancer on the quality of life of young women (<45 years of age) with non-metastatic disease. Methods: 546 women aged <45 years when diagnosed with a non-metastatic breast cancer were recruited in 27 French cancer research and treatment centers. They answered a self-reported questionnaire created from verbatim collected by non-directive interviews carried out with 69 patients in a first qualitative study. Exploratory and confirmatory analyses were conducted in order to obtain the final structure of the scale. Internal consistency, test-retest reliability and concurrent validity with quality of life questionnaires currently used (QLQ-C30 and the QLQ-BR23 module) were then assessed. Results: The YW-BCI36 contains 36 items and highlights 8 factors: 1) feeling of couple cohesion, 2) negative affectivity and apprehension about the future, 3) management of child(ren) and of everyday life, 4) sharing with close relatives, 5) body image and sexuality, 6) financial difficulties, 7) deterioration of relationships with close relatives, and 8) career management. Psychometric analyses indicated good internal consistency (Cronbach's alpha values ranging from 0.76 to 0.91) and temporal reliability (Bravais-Pearson correlations ranging from 0.66 to 0.85). As expected, there were quite strong correlations between the YW-BCI36 and the QLQ-C30 and QLQ-BR23 scores (r ranging from 0.20 to -0.66), indicating adequate concurrent validity. Conclusions: The YW-BCI36 was confirmed as a valid scale for evaluating the subjective experience of breast cancer in young women. This instrument could help to identify the problems of these women more precisely, in order to respond to them better by an optimal care management. This scale may improve the medical, psychological and social care of breast cancer patients

    ÉVALUER LE BIEN-ÊTRE SUBJECTIF : LA PLACE DES ÉMOTIONS DANS LES PSYCHOTHÉRAPIES POSITIVES

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    International audienceLa psychologie positive est l'étude scientifique des expériences positives, du bien-être et du fonctionnement optimal de l'individu. Elle vise à dépasser la centration fréquente en psychologie clinique sur la souffrance, sa résolution ou sa réduction. Son objectif est de rendre le patient plus heureux grâce à la compréhension et l'investissement de trois voies : une existence plaisante , engagée et pleine de sens. Pour une approche scientifique de chacun de ces domaines, il est nécessaire de disposer de mesures valides et pratiques adaptées à un cadre clinique. En pratique, il est souhaitable d'évaluer séparément les facettes constituant le concept de « bien-être subjectif », notamment l'humeur et les émotions, afin d'étudier au mieux l'efficacité de la psychothérapie positive. L'objectif de cette étude est de développer en France une Mesure de la Valence Émotionnelle (MVE) basée sur le modèle du bien-être pro-posé par Diener. Pour développer cet outil, un questionnaire de fréquence des émotions a été construit et proposé à 571 participants. La version finale de la mesure est composée de 23 items organisés en six ensembles, constituant cha-cun une échelle à part entière. La consistance est satisfaisante, de même que les secteurs de la validité qui ont été éprouvés. Les six facettes émotionnelles sont divisées en deux facteurs d'ordre supérieur, l'un positif, l'autre négatif. Le bien-être subjectif était, de façon surprenante, rarement mesuré en psychopathologie. Cette absence était regrettable , la présence d'émotions positives, l'absence d'émotions négatives et une évaluation de son sentiment de satisfaction et d'accomplissement, étant des composantes du bien-être importantes même pour les patients les plus en souffrance. Nous proposons un instrument d'évaluation du bien-être adapté au cadre clinique

    Conséquences psychologiques du premier confinement en France : différences individuelles et vécu affectif

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    International audienceLa crise sanitaire liée à la COVID et les mesures mises en place par le gouvernement français pour lutter contre la propagation du virus tels que les confinements ou les couvre-feux, ont limité de manière drastique les libertés et les habitudes des Français. Quels sont les effets psychologiques à court terme de ces mesures et qui sont les personnes les plus affectées sur le plan affectif en France ?L’enjeu de cet article est de souligner l’importance des différences individuelles dans la compréhension du vécu affectif difficile en période de confinement en identifiant les affects positifs et négatifs distinctement et leur niveau d’activation. Deux mille trois cent soixante-sept personnes vivant dans toute la France ont complété un questionnaire en ligne entre le 20 et le 30 mars 2020. Il comportait notamment des échelles mesurant les affects (MAVA, Mesure de l’Affectivité : Valence/Activation) et des questions sociodémographiques.Les résultats montrent des dysrégulations des affects durant la première semaine du confinement. Les femmes sont plus affectées par la COVID-19 et la situation de confinement en comparaison aux hommes. Les personnes au chômage et celles qui vivent dans les logements les plus exiguës souffrent affectivement de cette situation. L'exposition au risque est la variable qui prédit le plus un mauvais ressenti au niveau de l'affectivité négative. Ainsi, au cours de cette première semaine de confinement, le fait de connaître quelqu'un atteint du COVID-19 ou de l'avoir soi-même contracté, est un facteur de vulnérabilité face aux affects. Nous discutons ces résultats et leurs implications psychosociales

    Evaluate the subjective experience of the disease and its treatment in the partners of young women with non-metastatic breast cancer

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    International audienceEvaluate the subjective experience of the disease and its treatment in the partners of young women with non-metastatic breast cancer The impact of the disease experience on the quality of life of the relatives of patients with cancer is now well documented. However, few scales specifically address the partners' subjective quality of life. This study aims to validate a questionnaire assessing the impact of cancer on the quality of life of the partners of young women with breast cancer. Partners (n = 499) of women aged <45 when diagnosed with a non-metastatic breast cancer completed a self-reported questionnaire generated from non-directive interviews led in an initial study. The structure of the scale was examined by exploratory and confirmatory factor analyses. Internal consistency, test–retest reliability and concurrent validity were assessed. The final Partner-YW-BCI contained 36 items and assessed eight dimensions of the subjective experience of partners: (1) feeling of couple cohesion, (2) negative affectivity and apprehension about the future, (3) body image and sexuality, (4) career management, (5) deterioration of the relationships with close relatives, (6) management of child(ren) and of everyday life, (7) financial difficulties, and (8) sharing and support from close relatives. The scale showed adequate psychometric properties, and will help clinicians to identify the problems of partners and to respond to them by an optimal care management

    Effet d'interventions en Self-Help : Exemples en psychologie positive et en pleine conscience

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    International audienceContexte : Les interventions basées sur la pleine conscience, classiquement réalisées en groupe et guidées par un instructeur (Mindfulness-Based Stress Reduction, Kabat-Zinn, 1990 ; Mindfulness-Based Cognitive Therapy, Segal et al., 2002), favorisent une diminution de la détresse. Cependant peu d’informations sont disponibles concernant l’impact d’un apprentissage autonome de la pleine conscience, notamment sur le bien- être. L’objectif principal de cette étude est de confirmer l’impact d’une intervention de pleine conscience, diffusée via internet (https://mindfulnet.univ-lille.fr/) sur le bien-être, la compassion, l’émergence de pensées positives et l’ouverture émotionnelle.Méthode : L’étude est interventionnelle, randomisée, composée de deux groupes : un groupe contrôle sans activité (n=60) et un groupe pratiquant la pleine conscience chaque jour (n=58). Les participants remplissent différents inventaires de bien-être et de détresse en pré et en post-intervention.Résultats : Les analyses préliminaires indiquent que les deux groupes sont comparables en pré-test. Les comparaisons en post-test indiquent que, comparé au groupe contrôle, le groupe pleine conscience évolue favorablement en termes de pleine conscience, de compassion, de régulation émotionnelle, et de pensées positives. Le bien-être psychologique n’évolue que pour les dimensions d’acceptation de soi et de développement personnel. L’étude est encore en cours, les effectifs attendus sont de 100 participants par groupe.Discussion : L’apprentissage de la pleine conscience favorise une évolution des participants, même lorsque les guidances sont délivrées via le web, sans support du groupe ou de l’instructeur. D’autres études seraient nécessaires pour comparer les spécificités et la stabilité des deux modes d’apprentissage

    Effet d'interventions en Self-Help : Exemples en psychologie positive et en pleine conscience

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    International audienceContexte : Les interventions basées sur la pleine conscience, classiquement réalisées en groupe et guidées par un instructeur (Mindfulness-Based Stress Reduction, Kabat-Zinn, 1990 ; Mindfulness-Based Cognitive Therapy, Segal et al., 2002), favorisent une diminution de la détresse. Cependant peu d’informations sont disponibles concernant l’impact d’un apprentissage autonome de la pleine conscience, notamment sur le bien- être. L’objectif principal de cette étude est de confirmer l’impact d’une intervention de pleine conscience, diffusée via internet (https://mindfulnet.univ-lille.fr/) sur le bien-être, la compassion, l’émergence de pensées positives et l’ouverture émotionnelle.Méthode : L’étude est interventionnelle, randomisée, composée de deux groupes : un groupe contrôle sans activité (n=60) et un groupe pratiquant la pleine conscience chaque jour (n=58). Les participants remplissent différents inventaires de bien-être et de détresse en pré et en post-intervention.Résultats : Les analyses préliminaires indiquent que les deux groupes sont comparables en pré-test. Les comparaisons en post-test indiquent que, comparé au groupe contrôle, le groupe pleine conscience évolue favorablement en termes de pleine conscience, de compassion, de régulation émotionnelle, et de pensées positives. Le bien-être psychologique n’évolue que pour les dimensions d’acceptation de soi et de développement personnel. L’étude est encore en cours, les effectifs attendus sont de 100 participants par groupe.Discussion : L’apprentissage de la pleine conscience favorise une évolution des participants, même lorsque les guidances sont délivrées via le web, sans support du groupe ou de l’instructeur. D’autres études seraient nécessaires pour comparer les spécificités et la stabilité des deux modes d’apprentissage
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