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    SOA : les impacts sur le cycle de vie du projet de développement logiciel

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    Conceptualisée par le Gartner Group, leader mondial dans la fourniture de recherches et d'analyses dans l'industrie des technologies de l'information (TI), la notion d'architecture axée sur les services (notée SOA pour Service Oriented Architecture) est présentée comme le bon modèle pour le développement des applications d'entreprise, aujourd'hui et dans le futur (Marks et Bell, 2006). Selon une étude effectuée par le Gartner Group, plus de 75 % des projets d'entreprise, à partir de 2008, reposeront sur les principes de SOA. Ce chiffre donne une idée sur l'ampleur du « phénomène » SOA, qui suscite tant d'intérêt de la part des chercheurs. Cependant, d'après la littérature, le développement d'applications d'entreprise fondées sur SOA présente de nouveaux défis: apparition de nouvelles activités, de nouveaux rôles et de nouvelles tâches au niveau de l'entreprise; nécessité d'avoir de nouveaux outils de support au développement; incapacité des méthodes de développement traditionnelles à soutenir le développement axé sur les services; etc. Des ajustements doivent donc être apportés au cycle de vie du projet de développement logiciel pour pouvoir s'adapter à cette nouvelle façon de construire les applications d'entreprise, et permettre, par conséquent, une gestion de projet plus efficace. L'objectif de notre recherche est de savoir si la mise en oeuvre d'une SOA par une organisation apporte des changements aux rôles et aux tâches du cycle de vie du projet de développement logiciel. Pour atteindre son objectif, notre recherche prend en considération les aspects spécifiques soulignés dans la littérature SOA, ainsi que les résultats d'une étude de cas exploratoire menée auprès de deux organisations ayant entamé une initiative SOA. La conclusion à laquelle nous sommes parvenus est que SOA introduit de nouvelles pratiques au niveau de l'organisation qui refaçonnent, lors des projets de développement logiciel, les rôles existants et les tâches qui leurs sont associées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Architecture axée sur les services, Développement axé sur les services, Cycle de vie du projet de développement logiciel, Rôles

    Contribution à la spécification et à l'élaboration d'une plateforme de maintenance orientée connaissances

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    Le maintien en condition opérationnelle des équipements industriels est un des enjeux importants de l'entreprise, et a fait passer la maintenance d'un centre de coût à un centre de profit, ce qui a eu pour conséquence une éclosion de logiciels d'aide à la maintenance allant de la GMAO aux plateformes de e-maintenance. Ces systèmes d'aide fournissent aux différents acteurs de la maintenance, un support à la décision et un ensemble de services permettant une gestion informatisée d'activités de base appartenant au processus de maintenance (exemple l'intervention, la planification, le diagnostic, etc.). Toutefois, les besoins des utilisateurs évoluent dans le temps en fonction de nouvelles contraintes, de leur expertise, des nouvelles connaissances. Par contre les services fournis n'évoluent pas et nécessitent une réactualisation. Afin de tenir compte de l'évolution de ces connaissances, pour que ces systèmes d'aide puissent répondre aux besoins des utilisateurs et puissent proposer des services à la demande et des services évolutifs nous avons fait le point dans cette thèse sur les avantages et limites des systèmes informatiques d'aide existants notamment les plateformes de e-maintenance (systèmes les plus avancés aujourd'hui en maintenance). Pour pallier le manque des systèmes existants, nous avons proposé le concept de s-maintenance qui est caractérisé principalement par les échanges collaboratifs entre applications et utilisateurs, par des connaissances communes du domaine de maintenance. Pour mettre en œuvre ce concept, nous avons proposé une plateforme orientée connaissances assurant des fonctionnalités auto-x (auto-traçabilité, auto-apprentissage, autogestion) qui permettent de répondre aux caractéristiques de la s-maintenance. L'architecture à base de composants de cette plateforme prend appui sur une base de connaissances partagée entre les différents composants qu'elle intègre au profit de l'interopérabilité sémantique ainsi que de la capitalisation des connaissances. Nous avons par ailleurs développé une ontologie du domaine de maintenance sur laquelle s'appuie cette base de connaissances. Finalement, afin de développer les fonctionnalités auto-x assurées par la plateforme nous avons proposé un système à base de traces exploitant la base de connaissances et l'ontologie associéeOperational condition maintenance of industrial equipment is a principal challenge for the firm production. This fact transfer the maintenance from the cost center to the profit center which has lead to massif development of maintenance support system starting from the GMAO to the e-maintenance platform. These systems provide to the maintenance agent, decision-support, and set of services allowing a computerized management of core activities for maintenance process. (e.g. intervention, planning, diagnostic,...). However, the user request continues evolving in time with respect of their expertise, their renewed knowledge and new constraints. On the other hand, the existing services are not following their requirements and they need to be updated. In this thesis, an overview on the advantage and drawback of existing computerized support system, in particular the e-maintenance platform (the most advanced maintenance system) is presented in order to meet the users needs and propose scalable and on-demand services. To overcome the existing system shortage, we propose the s-maintenance concept characterized by the collaborative exchange between users and applications and the common knowledge of the maintenance field. Thus, to implement this concept, a knowledge-oriented platform is proposed providing the auto-x functionalities (auto-traceability, auto-learning and auto-management) and meeting the s-maintenance characteristics. The architecture based on components of this platform, is also based on shared knowledge between integrated components for the benefit of the semantic interoperability as well as for the knowledge capitalization. Maintenance domain ontology is also developed on which the knowledge base is rested. Finally, in order to develop the auto-x functionalities, provided by the platform, a trace-based system is proposed by exploiting the knowledge base and the associated ontology.BESANCON-Bib. Electronique (250560099) / SudocSudocFranceF

    Michel Villey et la science du juste

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    Michel Villey écrit que les institutions universitaires offrent aux étudiants un enseignement du «droit» qui «manque» de «quelque chose de fondamental»: une définition du «droit». Or, il est impossible de parvenir à la formulation d'une telle définition sans une «philosophie du droit». À cet égard, ajoute-t-il, il suffit de prendre acte que la «science du droit» est une découverte des jurisconsultes romains, dont les textes se trouvent au Digeste de Justinien et dans les Institutes de Gaius. Une étude de ces textes fondateurs révèle que les jurisconsultes disposaient d'une «sorte de science objective», et que leur «effort de connaissance, essentiellement spéculative» nous «apporte d'excellentes définitions des fins et des sources du droit; éclaire sa méthode, son langage; qui peut et doit être enseignée», soutient Michel Villey. Il entreprend donc de nous enseigner «ce qu'a de propre la méthode de la science juridique». Pour lui, «la jurisprudence est une œuvre théorique»; elle «n'est pas scientifique», mais «dialectique». Dans cette perspective, Michel Villey écrit: «Aristote creuse minutieusement l'analyse du Dikaion. Il en énumère divers attributs. [D'abord] le droit est relation. (…) [Ensuite] le Dikaion est une proportion, (…), un “analogon”. On peut dire aussi [qu'il est] un égal (ison)»; enfin, «un juste milieu (meson)». À propos du dikaion, il ajoute qu'il «ne désigne pas la profession ou l'activité des juristes, [mais qu'il] apparaît comme une chose pourvue d'une existence propre, que le juriste recherche, étudie, autour de laquelle semble graviter le métier du juriste». Et il constate «que nous avons apparemment beaucoup de mal à définir» cette «chose» de nos jours. Pourtant, il prétend qu'il n'existe «pas de science du juste, soit au sens de science déductive (puisque nous n'avons pas de prémisses sur quoi la fonder)—non plus que de science positive expérimentale». Comment Aristote parvient-il à «[creuser] minutieusement l'analyse du Dikaion», cette «chose pourvue d'une existence propre» dont il donne une définition, sans faire intervenir une «science [théorétique] du juste», lui qui écrit: Quant aux tentatives de certains philosophes, qui, dans leurs discussions sur la vérité, ont prétendu déterminer à quelles conditions on doit accepter des propositions comme vraies, elles ne sont dues qu'à leur grossière ignorance des Analytiques: il faut, en effet, connaître les Analytiques avant d'aborder aucune science, et ne pas attendre qu'on vous l'enseigne pour se poser de pareilles questions. C'est ce problème que nous examinons dans notre mémoire. Et nous défendons la thèse que, chez Aristote, nous trouvons une science théorétique du juste, distincte d'une science pratique du droit. Pour la découvrir, il est requis de «connaître les Analytiques» parce que seule l'analutikê epistêmê permet d'établir que les trois syllogismes suivants sont démonstratifs: Omnis proportio suum cuique tribuit. Omne jus est proportio. Omne jus suum cuique tribuit. B (honeste vivere, alterum non lædere), A (suum cuique tribuere) ? (Urbs), B (honeste vivere, alterum non lædere) ? (Urbs), A (suum cuique tribuere) A (jus civile), B (suum cuique tribuere) ? (Urbs), A (jus civile) ? (Urbs), B (suum cuique tribuere
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