Infections trypanosomiennes chez des bovins dans la zone Sud-soudanienne du Burkina Faso

Afin d'évaluer la prévalence apparente des infections trypanosomiennes et quelques facteurs de variation chez les bovins dans la zone Sud-soudanienne du Burkina Faso, 1 796 animaux répartis dans cinq provinces ont été prélevés entre 1994 et 1995, pour la recherche de trypanosomes par l'examen microscopique du buffy coat et du frottis sanguin coloré au Giemsa. Dans quatre des provinces prospectées en saison des pluies (juillet-août), la prévalence apparente a varié entre 7,6 p. 100 (intervalle de confiance : 4,9-11,3 p. 100)et 12,2 p. 100 (IC : 8,9-16,3 p. 100). Celle-ci a été de 4,9 p. 100 (IC : 2,7-8,4 p. 100) pour l'unique province où l'enquête a été effectuée en saison sèche (mars). Des facteurs de variation étudiés (province, zone d'encadrement d'élevage, phénotype animal, classe d'âge), seules la zone d'élevage et la classe d'âge semblent avoir eu un effet significatif sur la prévalence des infections chez les animaux. Une diminution en particulier de la prévalence àTrypanosoma vivax avec l'âge, alors que c'était l'inverse pour T. congolense, a été observée. L'espèce T. vivax était prédominante (64 p. 100 des infections totales), suivie par T. congolense (46,6 p. 100) et T. brucei (2,5 p. 100). Il y a eu 13 p. 100 d'infections mixtes et les infections à T. vivax étaient positivement associées à celles à T. congolense. (Résumé d'auteur

Variabilité génétique de Trypanosoma congolense, agent de la trypanosomose animale : implications taxonomiques et épidémiologiques

#Trypanosoma congolense est une espèce de protozoaire parasite, qui est un des responsables majeurs de la trypanosome animale sévissant en Afrique. Il fait partie du sous-genre #Nannonomas, de la famille des #Trypanosomatidae. Selon la taxonomie actuellement en vigueur il se subdivise en 3 groupes écogéographiques appelés : "Savannah", "Forest", et "Kilifi". Notre travail a eu pour objectif d'étudier la variabilité génétique de ce parasite par électrophorèse multilocus d'isoenzymes et par amplification de manière aléatoire de l'ADN ou Random Amplified Polymorphic DNA (RAPD), et surtout, d'appliquer à l'analyse de ces données les méthodes de la génétique de l'évolution. Nous avons analysé à cet effet 49 stocks d'origines géographiques diverses avec 18 systèmes isoenzymatiques polymorphes et 23 amorces RAPD. Nous avons d'abord commencé par mettre au point un milieu de culture qui permet de maintenir de façon pérenne #T. congolense in vitro. Les résultats obtenus sur les analyses génétiques corroborent la subdivision actuelle de #T. congolense en 3 groupes distincts. Dans l'analyse phylogénétique, #T. congolense n'apparaît pas comme un groupe monophylétique distinct des autres espèces incluses dans notre analyse (#T. simiae, #T. godfreyi). Il est impossible de savoir si ce résultat est dû au fait que le niveau de résolution des isoenzymes et des RAPD est mal adapté pour étudier des niveaux de divergence phylogénétique aussi importants (horloge moléculaire trop rapide), ou si #T. congolense est un groupe réellement polyphylétique. Nous avons comparé la variabilité RAPD de #T. congolense avec celles d'autres parasites voisins (#Trypanosoma brucei sensu lato, agent de la trypanosomose africaine, #T. cruzi, agent de la maladie de Chagas, et diverses espèces de #Leishmania$, agents des leishmanioses). (Résumé d'auteur

Une Politique D’adaptation Climatique Inachevée Mais Persistante: Le Cas de la Zone Pastorale du CEZIET de Samorogouan (Burkina Faso)

In Samorogouan (Burkina Faso), pastoral migration has been planned by the World Bank through a project titled « Projet d’Élevage Ouest Volta (PEOV) ». With the agreement of the local authorities, the project defines a large territory (125.000 hectares) dedicated to ranching and to the settlement of the pastoralists who had fled the region during the droughts of the 70s. The project was cancelled in 1984, during the Sankarist revolution. Nowadays, the pastoral zone is threatened by clearance and by various conflicts between settled pastoralists, Justice, the local administration and farmers.A Samorogouan (Burkina Faso), les migrations des pasteurs ont été planifiées par un projet de la Banque Mondiale : le Projet d’Élevage Ouest Volta (PEOV). Avec l’agrément des autorités locales, le projet a délimité un vaste territoire (125.000 ha) dédié au « ranching » et à l’accueil des éleveurs qui ont fuit la sècheresse des années 70. Le projet a été retiré de la zone durant la Révolution sankariste de 1984. Aujourd’hui, pendant que l’emprise du défrichement augmente, de multiples conflits entre les éleveurs installés, la Justice, les services déconcentrés et les agriculteurs apparaissent à propos du statut de La zone.A Samorogouan (Burkina Faso), les migrations des pasteurs ont été planifiées par un projet de la Banque Mondiale : le Projet d’Élevage Ouest Volta (PEOV). Avec l’agrément des autorités locales, le projet a délimité un vaste territoire (125.000 ha) dédié au « ranching » et à l’accueil des éleveurs qui ont fuit la sècheresse des années 70. Le projet a été retiré de la zone durant la Révolution sankariste de 1984. Aujourd’hui, pendant que l’emprise du défrichement augmente, de multiples conflits entre les éleveurs installés, la Justice, les services déconcentrés et les agriculteurs apparaissent à propos du statut de La zone

Best-bet integrated strategies for containing drug-resistant trypanosomes in cattle

Background African animal trypanosomosis is a major constraint to the rearing of productive livestock in the sub-humid Sudan-Sahel zone of West Africa where cotton is grown. Trypanosomosis is mainly controlled using trypanocidal drugs, but the effective use of drugs is threatened by the development of widespread resistance. This study tested integrated best-bet strategies for containment and/ or reversal of trypanocide resistance in villages in south-east Mali where resistance has been reported. Methods Four sentinel villages each from an intervention area (along the road from Mali to Burkina Faso) and a control area (along the road from Mali to Côte d’Ivoire) were selected for the study. Tsetse control was based on deltamethrin-treated stationary attractive devices and targeted cattle spraying between March 2008 and November 2009. Trypanosome-positive cattle were selectively treated with 3.5 mg/kg diminazene aceturate. Strategic helminth control using 10 mg/kg albendazole was also undertaken. During the intervention, tsetse densities along drainage lines, trypanosome infections and faecal egg counts in risk cattle (3 to 12 months of age) were monitored. Results Catch reductions of 66.5 % in Glossina palpalis gambiensis and 90 % in G. tachinoides were observed in the intervention area. Trypanosome prevalence was significantly (p < 0.05) lower in the intervention area (2.3 %; 1.3-3.6 %) compared to the control area (17.3 %; 14.8-20.1 %). Albendazole treatment resulted in a faecal egg count reduction of 55.6 % and reduced trypanosome infection risk (2.9 times lower than in the placebo group) although not significantly (p > 0.05). Further studies are required before confirming the existence of albendazole resistant strongyles in the study area. Conclusion Integration of best-bet strategies in areas of multiple drug- resistance is expected to reduce trypanosome infection risk thus contributing to containment of trypanocidal drug resistance. Integrated best-bet strategies could therefore be considered a viable trypanosomosis control option especially in areas where multiple drug-resistance has been reported

Benefit-Cost Analysis and Socio-Economic Considerations of Trypanosomiasis Control and Treatment in Northern Ghana

The paper estimates the cost of tsetse control and treatment of trypanosomiasis and the benefits involved, using benefit-cost analysis. It also estimates the extent to which socio-economic characteristics of farmers affect the use of tsetse control techniques, using a maximum Likelihood-Binary Logit model. The results show that farmers will benefit if they invest in control and treatment of the disease. We find that the farmer accepting the challenge that the tsetse fly is a threat to cattle production, the number of dependants the farmer has, and the farmer agreeing that the bite of the tsetse fly causes the nagana disease are significant factors that affect adoption of control practices including the use of prescribed drugs. Our findings suggest that there is potential for farmers’ response and participation in tsetse control activities in Northern Ghana. What seems to be lacking is the relevant information that farmers need to encourage them to participate. We recommend therefore that more extension services be provided livestock farmers to help them derive maximum benefit from disease control practiceAgricultural and Food Policy, Community/Rural/Urban Development, Crop Production/Industries, Environmental Economics and Policy, Financial Economics, Food Security and Poverty, International Relations/Trade, Land Economics/Use, Livestock Production/Industries, Production Economics, Research and Development/Tech Change/Emerging Technologies,