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    Une méthode alternative de reproduction chez la lapine : un modèle pour une approche systémique du fonctionnement des élevages cunicoles

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    Une méthode alternative de reproduction chez la lapine : un modèle pour une approche systémique du fonctionnement des élevages cunicoles. Il existe aujourd'hui dans les élevages cunicoles un renouvellement important du cheptel de lapines reproductrices. Parallèlement, les lapereaux sont fréquemment atteints de troubles digestifs entraînant des pertes conséquentes d'animaux. Ces deux problèmes ne sont pas indépendants, mais sont le plus souvent dissociés dans les études. Une approche systémique, englobant ces deux aspects nous a permis de formaliser une stratégie pour résoudre cette problématique. Nous avons représenté le système d'élevage cunicole par une composante décisionnelle (l'éleveur) et biotechnique (ateliers maternité et engraissement). L'objectif de ce travail est d'évaluer l'influence d'une extensification du rythme de reproduction (56j vs 42j) et d'une réduction de la durée de la lactation (23j vs 35j) sur les performances de l'atelier maternité. Nous avons déterminé en conséquence les effets de l'âge au sevrage (23j vs 35j) et de l'alimentation (teneur en fibres et en protéines) sur les performances de l'atelier engraissement. Des variables d'état ont été étudiées (performances de reproduction, état corporel, longévité des lapines, croissance et santé des lapereaux) pour évaluer l'action de ces trois leviers de pilotage sur l'évolution du système d'élevage. Une extensification du rythme de reproduction associée à une réduction de la durée de la lactation améliore l'état corporel des lapines au cours des cycles de reproduction et leur longévité, mais n'affecte pas la prolificité des lapines et n'augmente que la fertilité des femelles primipares. Malgré une meilleure régularité des performances de reproduction, cette conduite ne permet pas de compenser la perte de production annuelle liée à l'extensification. Elle réduit cependant les réformes involontaires et optimise certaines variables dont la lecture intervient dans la décision de réformer les lapines (fertilité, état corporel). Elle est donc susceptible d'abaisser notablement le taux de renouvellement des femelles. La conduite de la reproduction étudiée a des répercussions négatives dans l'atelier d'engraissement. En effet, un sevrage précoce, réalisé à 23j, augmente fortement la sensibilité des lapereaux aux troubles digestifs après le sevrage et la stratégie alimentaire proposée n'atténue pas cet effet. L'intérêt de l'approche systémique réside dans la mise en évidence de l'interaction entre les deux ateliers biotechniques et l'intégration de nouvelles contraintes à l'échelle du système d'élevage (organisation du travail, vide sanitaire). ABSTRACT : Alternative reproduction method for rabbit female : a model for a systemic approach of the functioning of rabbit breeding. At present, the replacement rate reproductive rabbit does is very high in rabbit breeding. Besides, health troubles in the growing rabbits herd lead to important economic losses. Frequently, these two points are separately considered in research studies, while they are not independents. A systemic approach including these two problems permit us to formalize a strategy to solve our issue. Rabbit breeding system was represented by a decisional component (the breeder) and biotechnical one including two workshops (does and growing rabbits herds). This work aimed to evaluate the influence of an extensification of reproductive rhythm (56d vs 42 d) and reduction of lactation length (23d vs 35d) on performances of rabbit does herd. Consequently, we determined the impact of age at weaning (23d vs 35d) and post weaning feed (dietary fibre and protein levels) on performances of growing rabbits herd. Some state variables (reproductive performance, body condition, lifespan of rabbit does, growth and health young rabbits) were studied to evaluate the action of these pilote levers. An extensification of reproductive rhythm associated with a reduction of lactation length improves body condition of rabbit does during the reproductive cycles and their lifespan, but does not affect prolificity of rabbit does and increases fertility only primiparous ones. In spite of a better regularity of reproductive performance, it does not permit to compensate annual production loss related to extensification. However, it reduces the involuntary replacement of does and optimizes some variables whose reading is involved in the decision to replace rabbit does (fertility, body condition). Therefore, it is likely reduce the replacement rate of rabbit does. This management of rabbit does has negative repercussions on growing rabbits. Indeed, early weaning (at 23d) strongly increases the susceptibility of young rabbits to digestive disorders after weaning and the feeding strategy we tested does not reduce this effect. The interest of systemic approach was to highlight the interaction between the twoworkshops of the biotechnic system (does and growing rabbits herds) and to integrate new constraints at the breeding system level (work organization, cleaning time between each batch)

    Systèmes de production mixtes agriculture pluviale et élevage en zones humide et sub-humide d'Afrique

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    Ce travail s'inscrit dans une étude générale sur les interactions entre les systèmes de production d'élevage et l'environnement. L'évolution récente des systèmes pastoraux traditionnels africains, vers des systèmes mixtes agriculture et élevage, a des conséquences nouvelles pour l'environnement qui sont d'autant plus profitables que l'association entre l'élevage et l'agriculture est bien maîtrisée

    Polygastric animals: evolution of production techniques and future perspectives

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    Les ruminants transforment des végétaux cellulosiques et des sous-produits industriels en produits animaux répondant à la demande du marché. Au cours des dernières décennies les performances des bovins, des ovins et des caprins se sont accrues notablement. Cette évolution s’est inscrite dans un processus d’intensification s’accompagnant d’une spécialisation, d’une augmentation des intrants, des investissements et de la productivité du travail. Les techniques responsables de l’accroissement des performances relèvent essentiellement, hors l’état sanitaire, de l’alimentation et de la génétique ainsi que des modalités de la reproduction. Des progrès sensibles basés sur une meilleure connaissance des mécanismes nutritionnels, notamment dans le rumen, ont été enregistrés en ce qui concerne l’estimation de la valeur des aliments et des besoins des animaux, l’appréciation de la capacité d’ingestion, la conception du rationnement et le recours à de nouvelles matières premières. La recherche d’une optimisation des fermentations ruminales laisse la voie ouverte aux avancées futures. Le progrès génétique résulte de l’évolution raciale et du développement de programmes d’amélioration utilisant au mieux les données de la génétique quantitative. Les éleveurs peuvent ainsi disposer de reproducteurs de plus en plus performants pour une utilisation en race pure ou en croisement. L’insémi nation artificielle a très largement contribué, notamment en élevage bovin laitier, à diffuser le progrès génétique. Les biotechnologies animales ouvrent de nouvelles voies prometteuses pour accélérer le progrès génétique et sa diffusion. Déjà, la transplantation embryonnaire se développe, le sexage des embryons de bovins se met en place, constituant un premier exemple d’utilisation de sondes d’acide nucléique qui devraient permettre l’estimation précoce de caractères génétiques. La fécondation in-vitro et le clonage annoncent d’intéressantes perspectives, la transgénèse projette surte futur. Les perspectives techniques, incluant les biotechnologies animales, apparaissent comme de nouveaux outils du progrès s’inscrivant dans l’appli cation des principes de base de l’amélioration des productions des ruminants qui continuera à s’affiner tandis que de nouvelles voies s’ouvriront.Ruminants transform roughages and industrial by-products into animal products which correspond to market demands. During the last decades the performance of cattle, sheep and goats has increased notably. This evolution is based on a process of intensification accompanying a specialization and an augmentation of inputs, of investments and of work productivity. The techniques responsible for the increase in performance come essentially, when not including improvements in health status, from feeding and genetic improvements notwithstanding improved methods of reproduction. The noticeable progress made in nutrition is founded on a better under standing of the mechanisms concerned, notably in the rumen. This development is based on a better estimate of the feeding value of materials and the needs of the animals, the concept of ingestive capacity, the feeding concepts and the use of new raw materials. The search to optimise ruminai fermentation leaves open the way for future progress. Genetic progress comes from breed evolution and development ol improvement programmes which use more effectively the results of quanti tative genetics. Producers also have access to reproductive animals of higher genetic merit, for use as crossed or pure breeds. Artificial insemination has contribued greatly, notably in dairy cow breeding, in the spread of improved genetic material. Animal biotechnology opens new promosing ways to accelerate genetic progress and its diffusion. Embryo transfer is already developing. The technique of sexing cattle embryos is progressing and this constitutes an example of the utilisation of nucleic acid probes which will permit the early estimation of genetic characteristics. In vitro fertilization and cloning indicate interesting perspectives, and the transgenic project is a very towards the future. Future techniques including animal biotechnology appear to be the new tools of progress which join in the application of the basic principles for the improvement of ruminant production, which will continue to be refined while new possibilities arise

    Meat and milk production from grass. Effect of stocking rate and mineral nitrogen fertilisation on animal performance and nitrogen cycle.

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    De nos jours, la production agricole est soumise à certaines restrictions avec l'objectif de contrôler l’impact environnemental et les volumes de production. Ces restrictions ont entrainé des modifications du niveau d'intensification de la production. En ce qui concerne l’élevage des ruminants, le niveau d'intensification est défini par le chargement (animaux/ha) et la fertilisation minérale (kg/ha). La réforme de la Politique Agricole Commune (PAC) en 1992 a instauré des « méthodes de production agricole compatibles avec les exigences de la protection de l'environnement ainsi que l'entretien de l'espace naturel » (Règlement (CEE) N° 2078/92 du Conseil du 30 juin 1992, J.O.C.E. N°L 215 du 30/7/92 ; MRW, 1997). La réduction du niveau d'intensification de la production se trouvait parmi ces mesures. En élevage viandeux, elle était encouragée par l'octroi de primes aux éleveurs ne dépassant pas un seuil de chargement de 2 UGB/ha. Ces primes permettaient de compenser la perte de production due à la réduction du niveau d’intensification. De plus, des primes à l'extensification pouvaient être obtenues pour les chargements inférieurs à 1,4 UGB/ha. Ces mesures, conjointement au système des quotas, ont permis de maîtriser aussi le volume de la production à grande échelle. Actuellement, suite au principe du découplage décidé lors de la réforme à mi parcours de l’Agenda 2000 en juin 2003 et qui correspond aux dernières réformes de la PAC, l’octroi de primes n’est plus lié au volume des productions, mais bien à la surface. Chaque exploitant doit disposer de « droits » qu’il doit activer en justifiant les superficies correspondantes. Ces droits sont calculés sur base des superficies et des animaux qui ont donné lieu à un paiement d’aides directes au cours des années de références 2000, 2001 et 2002. Une fois les droits justifiés et un ensemble de conditions appelées « conditionnalité », liées à l’environnement (Directive Nitrate), à la sécurité alimentaire et au bien-être des animaux, respectés, l’exploitant pourra obtenir le «paiement unique». Les Etats Membres peuvent choisir de découpler certaines productions comme c’est le cas pour les vaches allaitantes en Belgique. De plus, les règlements liés à la « Directive Nitrate » ont permis de mieux prendre en compte les effluents d’élevage et ont provoqué une diminution de la fertilisation azotée susceptible de diminuer la production, l’azote étant le premier minéral limitant pour la croissance végétale. Cependant, dans les prairies pâturées, on constate souvent un bilan azoté positif. L’azote en excès est susceptible de sortir du système en étant lessivé sous forme de nitrate avec un risque de pollution environementale. La réduction de l'intensification de la production obtenue soit par une réduction de la fertilisation azotée soit par la réduction du chargement ou les deux facteurs conjugués, peut provoquer une diminution des déjections déposées sur les parcelles et une réduction du bilan azoté. On peut ainsi obtenir une réduction de la pollution des eaux (notamment par les nitrates) ainsi que les émissions des composants azotés volatils (ammoniac et oxyde nitreux). Les résultats d’une série d'essais menés pendant six années consécutives sur des prairies pâturées par les principaux types de spéculation bovine, la vache allaitante, la vache laitière et le taurillon, sont présentés et discutés dans cette thèse. Le fil conducteur des essais a été un protocole semblable dans ces trois spéculations. Ce protocole visait à comparer d'une part, la réduction de 33% de la fertilisation azotée sans réduction du chargement et d'autre part, le rapport entre ces deux systèmes et un système sans apport d'azote minéral. Les paramètres étudiés ont été les performances zootechniques, phytotechniques, le bilan azoté et, pour les spéculations des vaches laitières et des taurillons, les reliquats azotés dans le sol. En plus, dans la spéculation « taurillon », les trois lots soumis au pâturage ont été comparés à un lot engraissé en stabulation

    Agriculture et biodiversité. Valoriser les synergies

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    Que sait-on aujourd'hui des impacts, positifs et négatifs, de l’agriculture sur la biodiversité ? Quels services la biodiversité peut-elle apporter à l’agriculture, et à quelle hauteur de performance ? Comment favoriser au champ les synergies entre agriculture et biodiversité ? Quels instruments de politiques publics, économiques et juridiques, faut-il mettre en place pour promouvoir ces interactions ? Ces questions ont mobilisé un groupe pluridisciplinaire d’experts (écologues, agronomes, microbiologistes, spécialistes de santé végétale, économistes, juristes, sociologues), de différentes institutions (Inra, CNRS, IRD, Universités, Ecoles supérieures agronomiques) en France et à l’étrange

    L'agroécologie pour l'agriculture familiale dans les pays du Sud : impasse ou voie d'avenir ? Le cas des zones de savane cotonnière de l'Afrique de l'Ouest et du Centre

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    International audienceDans les zones de savane subhumides d'Afrique de l'Ouest et du Centre, le modèle de production agricole inspiré par la révolution verte reste celui proposé aux agriculteurs et aux éleveurs. Il mobilise des intrants chimiques, des équipements et des races et variétés sélectionnées. Cette option a été confirmée après les émeutes de la faim de 2008, lorsque la plupart d es États d'Afrique subsaharienne ont subventionné les engrais minéraux. Ce modèle de production n'est pas seulement proposé par les structures de développement ou le secteur privé, les agriculteurs sont aussi dema ndeurs d'un appui pour le mettre en place malgré ses limites et les risques encourus. Mais ces agriculteurs s ont aussi détenteurs de savoir-faire reposant sur des processus écologiques qui permettraient un fonctionneme nt des agroécosystèmes plus efficace et plus durable. Mais les techniques mobilisant ces processu s et savoir-faire sont souvent délaissés ou non applicables sur de grandes surfaces. Globalement l'intensification de la production par l'utilisation des intrants et d'équipements est bien mieux appréciée des producteurs que l'intensification écologique des systèmes de production. Bien que connus des structures de développement agricole ces modèle de production "agroécologiques" ont rarement été adoptés à grande échelle. Sans remettre en question l'intérêt des recherches sur l'Agroécologie et su r les l'IE des systèmes de production, on propose de mieux comprendre les choix des agriculteurs et des décideurs des pays du Sud afin de rapprocher leur s points de vue de ceux des chercheurs qui prônent ces nouveaux modèles de production agricole
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