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    Environnement et crise du tourisme en Martinique : vers une perspective autopoietique

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    Le cas de la Martinique permet d'associer tourisme et gestion environnementale. L'analyse des liens entre ces deux aspects porte sur quatre « zones de contact »: 1) l'ignorance dont le milieu local est objet lorsqu'on conçoit l'aménagement touristique; 2) les liens entre le tourisme, l'environnement et l'identité; 3) le choc entre les conceptions et les pratiques en matière d'aménagement et de développement touristique; et 4) les rapports entre l'environnement et la crise du tourisme. L'analyse est faite à partir d'une perspective systémique renouvelée, « autopoietique », ce qui focalise l'analyse au niveau de l'autonomie des processus de reproduction du milieu dans lequel s'insèrent les implantations touristiques. Ceci exige une redéfinition des rapports entre les implantations touristiques et les milieux locaux.The Martinique case permits an association between tourism and environmental management. The linkage analysis between these two aspects are founded on the four following interfaced topics: 1) the lack of participation the local communities have in planning; 2) the links between tourism, environment and identity; 3) the lack of cohesion between conceptions and practices in planning and tourist development matters; and 4) the relations between the environment and the tourism crisis. The analysis is based upon a renewed systemic perspective, « autopoietique » (self-suffïcient). This perspective addresses the problem at the level of the capacities the communities and the tourist infrastructure have in producing an autonomous System. It becomes then necessary to redefine relationships between tourist infrastructure and the local communities

    La sécurité environnementale : éléments de définition (Note)

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    Une gestion durable de l’environnement pour le Québec

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    La gestion de l'environnement du Québec est étatique, centralisée, au processus décisionnel de type « top-down ». L'État gère seul l'environnement pour la collectivité. Il est raisonnable de croire que ce type de gestion intègre peu les principes du développement durable. La gestion en commun s'oppose à la gestion étatique en plusieurs points. La gestion se fait par des institutions locales où le partage du pouvoir et des responsabilités se fait entre les parties prenantes. La collectivité gère l'environnement pour la collectivité. Il est raisonnable de croire qu'une gestion en commun intègre convenablement les principes du développement durable. L'objectif principal de cet essai est donc d'identifier un mode de gestion en commun répondant davantage aux principes du développement durable que ne peut le faire la gestion de l'environnement du Québec. L'ensemble de la démarche analytique a permis de constater que la gestion en commun répondait davantage aux principes du développement durable que ne pouvait le faire la gestion actuelle de l'environnement. Il a également été constaté que la gestion communautaire des ressources naturelles était le type de gestion en commun à privilégier en raison d'un ratio « parties prenantes/État » optimal. En fonction de l'ensemble des constats de cet essai, il est recommandé de revoir la gestion de l'environnement du Québec afin d'impliquer davantage la population et les parties prenantes dans le processus décisionnel, mais également dans l'ensemble de la gestion. Des recommandations plus spécifiques ont été émises dans l'éventualité d'une réorganisation institutionnelle pour la gestion de l'environnement
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