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    Développement de composants SIW dans la bande 3 d'Alma (84-116 GHZ) et conception d'une jonction orthomode (OMT) dans la bande 1 d'Alma (31-45 GhZ) en technologie guide d'onde

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    RÉSUMÉ La radioastronomie millimétrique a connu un formidable essor depuis ses premiers développements au début des années 70. Elle a ainsi contribué de façon considérable à la compréhension des phénomènes cosmologiques et d’astrophysiques. En effet, l’observation des raies d’émission en ondes millimétriques est une source d’information sur l’état physique et chimique, ainsi que l'émission continue, des nuages interstellaires. A partir de ces données, il est possible d’identifier une molécule par les fréquences des raies de différentes transitions, alors que l’amplitude et le décalage Doppler de ces raies renseignent sur l’état cinétique, la densité et la température de ces nuages. Les radiotélescopes permettent donc aux astronomes de pénétrer à l’intérieur des nuages moléculaires interstellaires et de les renseigner sur le processus de formation d’étoiles. Les récepteurs en ondes millimétriques présents dans les radiotélescopes qui utilisent des réflecteurs paraboliques ou sphériques sont refroidis à des températures comprises entre 4K et 77K. Ce qui permet de réduire considérablement le bruit thermique et donc de détecter des signaux provenant du ciel de très faibles amplitudes. Les récepteurs du projet ALMA (Atacama Large Millimeter Array), qui consiste en un réseau de 80 radiotélescopes implanté à 5200 mètres d’altitude, à Atacama au Chili et chacun muni d’une antenne parabolique de 12 m de diamètre, fonctionnent également à des températures cryogéniques. Ces radiotélescopes opéreront dans les bandes de fréquences (au nombre de 10) millimétriques et sous-millimétriques (31 GHz à 1 THz). ALMA rendra possible l'étude de la physique de l'univers froid, représenté par les régions opaques du point de vue optique mais rayonnantes dans la partie millimétrique du spectre électromagnétique. Fournissant aux astronomes une nouvelle fenêtre sur les origines célestes, ALMA sondera les premières étoiles et galaxies, et dévoilera de façon très détaillée le processus de la formation des étoiles et des planètes, telles qu'elles peuvent exister dans des nuages de gaz prés du soleil, et ce, en continue et avec les lignes d'émission des molécules interstellaires.----------ABSTRACT Millimetre-wave radio astronomy has undergone rapid growth since it was first developed at the beginning of the 1970s. Thus it has contributed considerably to the understanding of cosmological and astrological phenomena. One source of information on the physical and chemical state of interstellar clouds is through both continuum and the emission lines of interstellar molecules in the millimetre waves. From this data, it is possible to identify a molecule by the frequency of the lines for different transitions while the amplitude and the Doppler shift give us information on the cloud’s kinetic state, its density and its temperature. Through radio telescopes, astronomers can penetrate the interior of interstellar molecular clouds, and glean information on how stars are formed. The millimetre-wave receivers used in radio telescopes with parabolic or spherical reflectors are cooled to temperatures between 4K and 77K. Because this considerably reduces thermal noise, it is possible to capture very weak amplitude signals from space. The ALMA (Atacama Large Millimeter Array) project – a network of 80 radio telescopes set up at an altitude of 5200 metres, in Atacama, Chile, each with a 12 metre, parabolic antenna – operates at cryogenic temperatures. These radio telescopes will operate in 10 millimetre and sub-millimetre bands (31 GHz to 1 THz). ALMA will enable research into the physics of the cold universe, regions that are optically dark but shine brightly in the millimetre portion of the electromagnetic spectrum. Providing astronomers a new window on celestial origins, ALMA will probe the first stars and galaxies, and produce detailed images of the formation of planets and stars, as being formed in gas clouds near the Sun, in both continuum and the emission lines of interstellar molecules. It will observe galaxies in their formative stages at the edge of the universe, which we see as they were roughly ten billion years ago. ALMA will operate at wavelengths of 0.3 to 9.6 millimeters and will provide astronomers unprecedented sensitivity, angular resolution and spectral resolution

    Traitement des arythmies cardiaques par ablation micro-onde

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    A comparative study of four open-ended coaxial probe models for permittivity measurements of lossy dielectric/biological materials at microwave frequencies -- Experimental setup for dielectric measuremetns -- Modeling of the open-ended coaxial probe -- Experimental results on saline solutions -- Sensitivity to the calibration media of the virtual line model and the capacitive model -- Correction des discontinuités lors des mesures de la permittivité complexe à l'aide d'une sonde coaxiale -- Catheter ablation : infarcted myocardium has a higher electrical conductivity at rf frequencies but the same complec permittivity at microwave frequencies in comparison with normal cardiac tissue -- A microwave ablation system to treat cardiac arrhythmia

    Le recours à des environnements numériques pour la diffusion de connaissances relatives au patrimoine bâti: une exploration du potentiel de la modélisation de systèmes typologiques

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    Un fichier intitulé Charbonneau_Nathalie_2008_AnimationAnnexeT accompagne la thèse. Il contient une séquence animée démontrant le type de parcours pouvant être effectué au sein des environnements numériques développés. Il s'agit d'un fichier .wmv qui a été compressé.Dans le cadre de la présente recherche, notre intérêt porte sur les possibilités d'avoir recours à l’outil informatique afin de contribuer au développement des habiletés cognitives du concepteur architectural. Plus précisément, il s'agit de permettre à ce dernier d'enrichir sa base de connaissances relatives au patrimoine bâti. Si ce sujet a retenu notre attention, c’est qu’il nous apparaît essentiel d’explorer de nouvelles possibilités de mettre à contribution des moyens informatiques pour véhiculer les valeurs intellectuelles rattachées au patrimoine, et d’œuvrer ainsi à un renouvellement des modes de formalisation et de diffusion de ces connaissances. Nous nous intéressons, d’une part, à la démarche de construction des savoirs qui amène l’historien de l’architecture à déployer un raisonnement en vue de proposer, et de diffuser, l'interprétation qu'il fait d'une réalité bâtie. Nous portons notre attention, de façon spécifique, sur l'une des stratégies auxquelles a recours le chercheur en patrimoine en vue de développer des savoirs nouveaux, soit la démarche typologique. Nous nous proposons de contribuer au développement d’un vecteur de diffusion qui soit suffisamment ‘flexible’ pour être adaptable à la mouvance de la connaissance, de manière à prévenir une certaine cristallisation des savoirs. Notre intérêt porte, d’autre part, sur le processus de reconstruction de la connaissance par l'apprenant, ici le concepteur architectural. Il s’agit de mettre à la disposition de l’individu des outils lui permettant d’appréhender la connaissance développée par l’historien. Dans cette optique, nous étudions les possibilités d’élaborer des outils heuristiques axés sur l’action du sujet cogitant. En somme, nous cherchons à évaluer et à comprendre dans quelle mesure et de quelles façons l’informatique pourrait contribuer à ce que le processus d’élaboration de la connaissance, entrepris par l’historien de l’architecture, et le processus d’appréhension de ladite connaissance par l’apprenant, s’opèrent tous deux de façon dynamique et itérative. Dans le cadre d'une telle réflexion, nous posons l’hypothèse selon laquelle la complémentarité pouvant être développée entre un modèle symbolique et un système génératif serait susceptible de bonifier les modalités par lesquelles le chercheur en patrimoine entre en communication avec le concepteur architectural. Afin de confronter notre hypothèse au réel, nous procédons à des expérimentations; il s’agit d’études de cas portant sur des typologies proposant respectivement l'organisation d'un corpus de charpentes de toitures construites entre les XIe et XIXe siècles, et d'un corpus de roses gothiques datant des XIIe et XIIIe siècles. Nous procédons à l'élaboration d'environnements numériques évolutifs, aptes à véhiculer l’interprétation proposée par le chercheur en patrimoine. La pertinence de ces environnements, tant au sein de la démarche de l’historien que de celle de l’apprenant, est évaluée par le biais de méthodes qualitatives. Suite à cette démarche exploratoire, nous proposons un modèle théorique établissant un lien envisageable entre histoire de l'architecture, cognition et informatique. Par nos expérimentations, et la théorisation qui en a résulté, nous cherchons à mettre en lumière la potentialité de la synergie pouvant prendre place entre l'historien de l'architecture et le développeur informatique. Au terme de ce parcours, qui nous a conduits de la problématique à l'hypothèse pour nous mener ensuite en terrain d'expérimentations, nous replaçons la présente étude dans un contexte plus large et traçons de nouvelles pistes de recherche. Celles-ci mettent en relief l'importance, pour le concepteur architectural, d’étoffer sa base de connaissances relatives au bâti ancien, par le biais d’un processus itératif, de même que l’intérêt d’exploiter lesdits savoirs, de façon consciente et articulée. Il nous apparaît que les tenants et les aboutissants de notre recherche sont susceptibles d’intéresser toute personne œuvrant dans le domaine de l'histoire de l'architecture (qu’il s’agisse de la recherche ou de l’enseignement) ainsi que tout concepteur architectural soucieux de mieux connaître, comprendre et apprécier le patrimoine qui lui a été légué.Within the framework of this research project, we explore the possibilities of making use of information technologies to enhance the architectural designer's cognitive abilities. More precisely, we examine the possibilities of enabling the designer to become more knowledgeable about architectural heritage. We took an interest in this topic because it appears essential to explore new ways of conveying the intellectual values connected with the built heritage. In this regard, we hope to contribute towards the renewal of methods of the formalization and dissemination of the knowledge inherent in buildings and artefacts of historical interest. On the one hand, we take an interest in the knowledge construction process that induces the architectural historian to unfold a reasoning so as to organize his/her interpretation of a built environment. We study one of the strategies employed by the historian in tackling the problem of establishing connections between artefacts of a single family; that is, when proceeding to elaborate a typology. We intend to contribute to the development of a vehicle for knowledge that is sufficiently flexible to be adaptable to iterative changes in the interpretation provided by the historian, so as to prevent the eventual crystallization of the conclusions drawn from his/her study of the built environment. We also turn our attention to the knowledge reconstruction process undertaken by the learner, in this case the architectural designer. We aim to place at the designer’s disposal tools that enable him/her to apprehend the knowledge developed by the historian. In this regard, we explore the possibilities of implementing heuristic tools based on the learner’s action. In short, we strive to evaluate and understand to what extent and in which ways information technologies could make a difference in the knowledge construction process undertaken by the architectural historian, and in the knowledge reconstruction process undertaken by the learner. In what way could these processes take place in a dynamic and iterative way? Within the framework of this reflection on the possible uses of information technologies, we formulate the following hypothesis: we argue that the eventual complementarity likely to develop between a conceptual model and a generative system would enhance the methods by which the researcher, working on built heritage, could convey his/her message to the architectural designer. To assess the validity of our theory, we conduct a set of experiments. Our approach is exemplified by two case studies dealing with the works of historians who established typologies of roof frames constructed in the north of France and in Belgium between the 11th and 19th centuries, and of 12th and 13th century gothic rose windows crafted in the Île-de-France. We then proceed to the implementation of interactive digital environments. The usefulness of these environments, as much within the historian’s thought process as within the learner’s, is evaluated via qualitative methods. Based on the conclusions drawn from these case studies, we propose a theoretical model that establishes a connexion between architectural history, cognition and information technologies. In undertaking these experiments and the subsequent theorizing, we aim to shed new light on the synergy likely to take place between the architectural historian and the computer scientist. At the conclusion of this process, which brought us from the terms of reference to the hypothesis and experiments, we place the present study in a larger context and open up new avenues of investigation that highlight the importance, for the architectural designer, of being knowledgeable about the built heritage and of making use of this knowledge in a conscious and articulated way. The details of this research project are likely to be of interest to any person working in the broad field of architectural history, as well as architectural designers concerned with obtaining a better knowledge, understanding and appreciation of the heritage handed down from his/her predecessors

    Postmodernité et bouddhisme zen japonais : d'une sémiotique de lieux, le cas du jardin sec Ryôan-ji

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    Les phénomènes de polysémie et de transcodage des corpus culturels établissent une structure d'argumentation dialectique. Le transculturel et le transhistorique deviennent là des axes centraux dans l'application du pragmaticisme des systèmes en expansion et dans la coexistence des métadiscours actuels et anciens. Le criticisme du métasavoir sur la pluralité des dispositifs hypertextuels permet ainsi une double lecture, celle de la postmodernité et celle de la proto-philosophie bouddhique. De là, on convient d'une réversibilité historique, du structuralisme et du post-structuralisme comme lieux d'une confrontation de la fonction critique des modèles textuels. La postmodernité (fin des années 60 et début des années 70) indique alors, par la mise en place d'une prolifération des figures-discours, le statut des actes langagiers par rapport à une homologie des styles et des genres. On y note un questionnement soutenu des assises d'une grammaire visuelle pluraliste dont, entre autres, un arrêt sur le concept de champ élargi dans les discours critiques de R. Krauss sur l'installation. En fait, les définitions d'une syntaxe du lieu et de la praxis du landscape-gardener seraient comme les deux pôles d'une économie esthétique au fondement même de cette praxis installative.Les conditions particulières du transhistorique réalisent encore une forme de consensus de l'historia entre les passages de frontière d'un tel corpus historique pluraliste et des séquences d'argumentation, dont notamment l'inclusion de modèles stratégiques. D'où l'intégration possible des champs de la postmodernité et de la proto-philosophie bouddhique japonaise, qui rejoignent un processus de montage et de démontage des ruines textuelles, en regard d'une dialectique opératoire de conformité et de non-conformité du sens. L'histoire du code, la protophilosophie et l'esthétique bouddhiques zen japonaises entre les 12e et 15e siècles, supposent ainsi une rhétorique et un métalangage dont les règles du savoir véhiculent des paramètres langagiers paradoxaux. Les kôans évoquent à cet égard un encodage communicationnel du texte qui exige une réceptivité de l'entendement hétérodoxe d'après les modèles langagiers performatifs. L'analyse du métasystème bouddhique japonais permet alors une validation critique des corpus textuels afin d'établir une spéculation hypothétique quant aux agrégats interprétatifs.Le corpus textuel de cette recherche vise principalement les positions de Toshihiko Izutsu, Abe Masao, Martin Colcutt, Hebert V. Guenter, Chung-Ying Cheng, Philip Yampolsky, Robert D. Baird, Tom J.F. Tillemans; ainsi que celles de certains philosophes tels que Nishida Kitaro, Hisamatsu Shin'ichi, Hajime Nakamura, Jacques Masui, T.P. Kasulis, Sung Bae Park, David Appelbaum, et David E. Shaner. Dans ce contexte d'érudition, les approches méthodologiques et théoriques de Roland Barthes, Julia Kristeva, Linnart Mail, Ryôji Nakamura, René de Ceccaty et Gilles Deleuze sont aussi prises en considération comme valeurs d'interprétation de certaines problématiques soulevées en cours d'analyse.En outre, l'étude d'un concept, celui de vide par exemple, soit le sunyata, réfère tant aux discussions sur la valeur symbolique du dispositif zérologique en psychanalyse, qu'à la mise en forme d'un espace de non représentation. Car dans l'état de crise actuelle du discours occidental, le statut même du silence comme de l'éthique remet en cause la conception du logocentrisme européen. En sémiotique des lieux, l'étude du jardin sec, le Ryôan-ji, serait en conséquence un tel recoupement synthétique de la tradition du système esthético-philosophique bouddhique zen japonais et des théories postmodernes. Cette grammaire in situ intervient sur des praxis actuelles en histoire de l'art: soit, a priori, sur les postulats du musicologue Daniel Charles dans ses «Gloses sur le Ryôan-ji» et au niveau du corpus critique sur l'oeuvre de John Cage.C'est dans ce contexte que la philosophie cosmogonique et l'oeuvre «Atlas Eclipticalis» de Cage se définissent sémiotiquement avec le structuralisme, une logique triadique et une architecture des théories du jardin, ainsi qu'une application du corpus peircéen sur la trichotomie du signe. Là, un archétype topologique, le ma (1'espace-temps), permet de circonscrire les paramètres discursifs et cognitifs clés actualisés par l'architecte d'avant-garde, Arata Isozaki. Dans le modèle du jardin Ryôan-ji plus particulièrement, le fondement des propriétés cosmologiques comme valeur hypothétique du lieu architectural, concernerait dès lors hic et nunc les relations céleste/terrestre, diurne/nocturne, dans la redéfinition pragmatique d'une grammaire in situ.Montréal Trigonix inc. 201

    La Physique pour la Santé : du diagnostic à la thérapie

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    Pour une description précise de l'école "e2phy 2002", consulter le site http://e2phy.in2p3.fr. ISBN : 2-9510204-2-2 - Théorie, CASCe livre fait suite à l'école d'été de physique « e2phy 2002 » organisée à l'Université Claude Bernard Lyon 1 en août 2002. Cette école était la deuxième d'un cycle initié par l'IN2P3 (Institut National de Physique Nucléaire et de Physique des Particules) et le CEA (Commissariat à l'Énergie Atomique) pour lutter contre la désaffection des jeunes pour les études scientifiques. Elle a réuni des enseignants du second degré, des enseignants-chercheurs, des chercheurs, des hospitalo-universitaires et des ingénieurs. Le livre et son CD-ROM d'accompagnement (qui contient l'essentiel des présentations orales) donne une photographie des progrès, à l'instant t, de la physique, de la chimie, de la biologie et de la technologie appliquées à différents domaines de la médecine. Après des exposés d'intérêt général (physique médicale, interaction des ondes et des particules avec la matière biologique, signaux du vivant), des exposés sur des sujets où la physique joue un rôle essentiel sont abordés (diverses techniques d'imagerie médicale, utilisation des lasers, électroneurologie, modèles animaux, laboratoires sur puces, biomatériaux, médecine nucléaire, traitement des cancers par radiations ionisantes)

    La liberté, l'indétermination et la détermination : contribution à la résolution réflexive de leurs rapports antinomiques par l'examen psychologique de l'immatérialité transcendantale, du pouvoir spirituel et de la vérité intellectuelle

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    Dans la perspective psychologique, l'esprit réel en général (humain en particulier) n'est inconditionnellement ni transcendant ni efficace ni révélateur. D'abord, il est matériellement immanent (il ne peut s'affranchir de la matière), bien qu'il soit formellement transcendantal. Ensuite, il est pragmatiquement et historiquement inefficace (il ne crée pas même l'humanité), bien qu'il soit conditionnellement causal. Enfin, il est théorétiquement schématique et algorithmique (il ne comprend pas l'essence intégrale du monde), bien qu'il soit réaliste sous caution. Somme toute, l'organisme vivant en général (humain en particulier) ne s'aperçoit luimême, à travers la mentalité transcendantale, la réflexion pragmatique et la connaissance théorétique, ni pendant ni après ni avant l'action (et l'omission) complète, l'émotion de liberté et la sensation de réalité. L'immanence, la liberté et la réalité bien comprises sont conjointement une condition nécessaire bien qu'insuffisante de la responsabilité axiologique comme mode d'être, laquelle se caractérise ultimement par la bonté, ou la malice, des conduites, des émois et des constats, non par les mauvaises et bonnes, ou les empiriques et intellectuelles, raisons, consciences et intentions qui les accompagnent, suivent et précèdent.Généralement et régulièrement admis en philosophie de l'esprit, l'immatérialité transcendantale, le pouvoir spirituel et la vérité intellectuelle (comme leurs équivalents scientifiques respectifs: la computation fonctionnelle, la causalité psychologique et le réalisme psychologique) génèrent les rapports antinomiques de la liberté, de l'indétermination et de la détermination. L'antinomie de la liberté et de la détermination résume les difficultés auxquelles se heurte la triple affirmation de l'immatérialité transcendantale, du pouvoir spirituel et de la vérité intellectuelle. En effet, dans la mesure où le pouvoir spirituel des réflexions pragmatiques est censée être le truchement de la liberté, il fait de la détermination un problème. Et, dans la mesure où la vérité intellectuelle des connaissances théorétiques est censé être le truchement de la détermination, elle fait de la liberté un problème. La recherche d'une solution à ces antinomies est devenue une possibilité thématique pour la philosophie en opposant l'immatérialité transcendantale à l'immanence psychologique (comme pour la science en opposant la computation fonctionnelle à la mentalité consciente), ou encore en sauvant le pouvoir spirituel par une limitation du réalisme psychologique, ou en faisant l'inverse (sauver la vérité intellectuelle par une limitation de la causalité psychologique). Or, dans la perspective psychologique, l'esprit en général (y compris l'idée, ou le concept) est matériellement immanent (l'esprit ne peut s'affranchir de la matière, bien qu'il soit formellement transcendantal), pragmatiquement et historiquement inefficace (l'esprit ne crée pas l'humanité, bien qu'il soit conditionnellement causal) et théorétiquement schématique ou algorithmique (l'esprit ne comprend pas l'essence intégrale du monde, bien qu'il soit réaliste sous caution). Aussi bien, l'exercice réel, libre et complet de la motricité vivante, de son émotivité et de sa sensitivité ne s'aperçoit, à travers la mentalité transcendantale, la réflexion pragmatique et la connaissance théorétique, ni pendant ni après ni avant l'action (et l'omission), l'émotion et la sensation. L'immanence, la liberté et la réalité bien comprises sont des «propriétés» de la motricité vivante et de la sensibilité, non celles de l'esprit (ou mentalité). Elles sont conjointement une condition nécessaire bien qu'insuffisante de la responsabilité axiologique. La valeur axiologique comme mode d'être se caractérise ultimement par la bonté, ou la malice, des conduites, des émois et des constats, non par les mauvaises et bonnes, ou les empiriques et intellectuelles, raisons, consciences et intentions qui les accompagnent, suivent et précèdent
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