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Composition de partitions symboliques dans INScore
INScore est un environnement pour la conception de partition interactives augmenteÌes, tourneÌ vers des usages non conventionnels de la notation musicale. Lâenvironnement permet dâutiliser et de composer des ressources graphiques arbitraires pour la repreÌsentation de la musique aussi bien que de la notation symbolique aux formats GMN (Guido Music Notation) ou MusicXML. INScore a eÌteÌ eÌtendu pour fournir des opeÌrations de composition de partitions en notation symbolique avec un jeu dâopeÌrateurs qui de manieÌre consistante, prennent des partitions en entreÌe pour produire une partition en sortie. LâAPI dâINScore inclut des score expressions, aussi bien au niveau OSC que dans son langage de script. Le travail preÌsenteÌ est baseÌ sur une recherche preÌceÌdente qui a porteÌ sur les probleÌmes de consistance de la notation musicale aÌ travers des opeÌrations de composition de partitions. Ce sont les aspects langage et strateÌgies dâeÌvaluation des score expressions qui sont abordeÌs ici
99 problems but a riff ain't one : How sampling helps copyright promote originality
This legal policy thesis asks: Is sampling so inconsistent with
copyright that it warrants a unique system? Sampling is the
musical practice of arranging new recordings from existing
recordings. Often, it conflicts with copyright, a legal system
that aims to encourage progress and innovation, primarily by
granting exclusive rights as incentives to create and distribute
original works.
Two countervailing positions in existing literature articulate
the conflict between sampling and copyright. The first views
sampling as an appropriative practice that subverts copyright
safeguards against unauthorised copying and adaptation. If this
is true, then appropriation art cannot be reconciled with
copyright law in any stable, lasting or meaningful manner. The
second views copyright as an excessive restraint on creativity, a
leash on artists. Scholars holding this position point to
copyright's longstanding discrimination against sampling, evident
from US copyright cases restricting 1990s hip-hop artists and
admonishing one sampling artist with biblical commandment: 'Thou
shalt not steal'.
This thesis argues that sampling can align with the purpose of
copyright to encourage progress and innovation. It shows how
sampling is consistent with originality, the core concept that
separates the copyright wheat from the unprotected chaff.
Originality calls not for the conjuring of material from thin
air, but rather the rearrangement of prior works, genres and
conventions. By locating rearrangement at the heart of
originality, we can see that sampling can contribute to the body
of original works and therefore the purpose of copyright.
In doing so, this thesis shows that sampling conflicts with the
operation of copyright, as expressed in international treaty,
national laws and industry conventions. While amending the
operation of copyright is difficult, it is possible and indeed
desirable to reform copyright to encourage rearrangement, not
because it enables sampling, but because it promotes
originality.
Building on the concept that the rearrangement of past material
is the foundation of originality, this thesis explains two
potential policy responses to promote originality. Encouraging
transformative use, as a conceptual foundation for fair use
exceptions, can promote the rearrangement of existing original
works into new original works. Likewise, ex post monitoring, as
an alternative to ex ante licensing, can enable tolerated uses,
incremental originality and distributed innovation at the scale
of digital platforms
L'analyse musicale et la représentation analytique de la musique acousmatique: Outils, méthodes, technologies
Depuis la rĂ©alisation de notre DEA en 1998, nos recherches concernent le champ de la musique Ă©lectroacoustique. Nous avons tout dâabord menĂ© une Ă©tude sur la terminologie et lâhistoire pour ensuite nous concentrer sur les thĂ©ories et lâanalyse musicale. Ă partir de 2003, nous avons progressivement intĂ©grĂ© les technologies numĂ©riques en tant quâoutils dâaide Ă lâanalyse musicale mais aussi Ă travers une rĂ©flexion sur la place du numĂ©rique dans la musicologie. Le projet de recherche que nous prĂ©sentons prolonge ce travail en lâĂ©largissant Ă une nouvelle partie du corpus et de nouvelles mĂ©thodes dâanalyse musicale. Notre DEA puis le postdoctorat, rĂ©alisĂ© au Music, Technology and Innovation Research Centre (MTIRC) de lâuniversitĂ© de Montfort de Leicester (Royaume-Uni), nous ont permis de dĂ©velopper une recherche sur la terminologie et lâhistoire de la musique Ă©lectroacoustique. Dans notre DEA, nous avons rĂ©pertoriĂ© et dĂ©fini lâensemble des termes directement liĂ©s Ă ce genre musical ainsi que leurs spĂ©cificitĂ©s linguistiques. Avec le MTIRC, avons contribuĂ© Ă la crĂ©ation dâun rĂ©pertoire terminologique et dâune base de donnĂ©es de rĂ©fĂ©rences, lâElectroAcoustic Resources Site (EARS), outil devenu incontournable dans le domaine de la recherche musicologique. Nous avons ensuite Ă©largi nos recherches vers lâanalyse musicale. Notre corpus Ă©tant principale- ment constituĂ© dâĆuvres sans partition ou dont une partie nâest pas notĂ©e, nous avons dĂ» dĂ©velopper des techniques de transcription et de reprĂ©sentation. Pour ce faire, nous nous sommes appuyĂ© sur les travaux de transcription hĂ©ritĂ©s de la linguistique et utilisĂ©s en ethnomusicologie. Nous avons rĂ©a- lisĂ© de nombreuses transcriptions dâĆuvres du rĂ©pertoire depuis les annĂ©es 1950 et menĂ© une Ă©tude Ă©pistĂ©mologique qui nous a permis de mettre en Ă©vidence la faiblesse du modĂšle de la transcription pour lâanalyse des musiques Ă©lectroacoustiques. En effet, si la transcription est adaptĂ©e Ă lâĂ©tude dâenregistrements musicaux dans un cadre tel que lâethnomusicologie, sa pratique est largement in- suffisante appliquĂ©e Ă la musique Ă©lectroacoustique, de par la complexitĂ© de son matĂ©riau sonore, de ses structures musicales et de certains paramĂštres comme lâespace sur lesquelles la recherche musicologique reste encore largement incomplĂšte. Nous avons donc dĂ©veloppĂ© cette mĂ©thode en lâintĂ©grant dans ce que nous nommons « la reprĂ©sentation analytique ». Cette derniĂšre intĂšgre lâensemble des outils de visualisation, de reprĂ©sentation et de transcription permettant au musicologue dâĂ©tudier ce corpus. Nous avons proposĂ© lâutilisation de mĂ©thodes dâanalyse et de techniques de visualisation is- sues des sciences exactes afin de complĂ©ter la transcription et permettre ainsi une automatisation ou une semi-automatisation de certaines rĂ©alisations graphiques. Afin de vĂ©rifier nos hypothĂšses, nous avons dĂ©veloppĂ© le logiciel dâaide Ă lâanalyse musicale EAnalysis avec le MTIRC de lâuniversitĂ© de Montfort. Ce dĂ©veloppement informatique et nos recherches dans le cadre du groupe sur lâanalyse de la musique Ă©lectroacoustique au sein de la SociĂ©tĂ© française dâanalyse musicale nous ont permis de poursuivre notre rĂ©flexion sur la place du numĂ©rique dans la recherche musicologique. Nous avons ainsi analysĂ© lâusage et lâimpact des technologies numĂ©riques sur la recherche afin de faire Ă©merger les problĂšmes mĂ©thodologiques et proposer un ensemble dâidĂ©es pour une meilleure intĂ©gration du numĂ©rique en musicologie. La reprĂ©sentation analytique, intĂ©grant la transcription et diffĂ©rents outils thĂ©oriques et mĂ©thodologiques, a Ă©tĂ© principalement utilisĂ©e afin dâanalyser des Ćuvres du rĂ©pertoire acousmatique. Ă la fin des annĂ©es 1960, lâusage de dispositifs interactifs sur scĂšne a donnĂ© naissance ou permis le dĂ©veloppement de diffĂ©rents courants musicaux fondĂ©s sur le jeu en direct comme la musique mixte, le live electronics ou la musique interactive. Au milieu des annĂ©es 1990, la dĂ©mocratisation de lâinformatique personnelle a facilitĂ© la crĂ©ation de nombreuses interfaces musicales autorisant un jeu instrumental riche et virtuose proche de celui des instruments de lâorchestre. Depuis les annĂ©es 1970, la crĂ©ation musicale en Ă©lectroacoustique sâest donc progressivement tournĂ©e vers la performance. Notre projet de recherche va dĂ©sormais sâĂ©largir Ă lâĂ©tude et lâanalyse de la performance Ă©lectroacoustique. Si lâanalyse de lâinterprĂ©tation musicale commence Ă se rĂ©pandre dans le rĂ©pertoire historique de la musique tonale notamment grĂące aux travaux de Genette et Cook, seules quelques Ă©tudes existent sur le corpus Ă©lectroacoustique. Magnusson et Hurtado ont ainsi mis en Ă©vidence lâamĂ©lioration technique des interfaces gestuelles qui semblent ĂȘtre Ă lâorigine du dĂ©veloppement important de la performance dans le rĂ©pertoire Ă©lectroacoustique du dĂ©but du XXIe siĂšcle. Toutefois, la majeure partie de ces Ă©tudes utilisent des questionnaires ou des entretiens avec les interprĂštes ou le public afin de dĂ©gager des catĂ©gories de pratiques ou de conduites de perception. De plus, ces recherches sont habituellement rĂ©alisĂ©es sans une analyse approfondie de lâĆuvre, tentant ainsi de produire une Ă©tude de lâinterprĂ©tation dĂ©connectĂ©e de celle-ci. Si cette mĂ©thode permet dâobtenir des rĂ©sultats intĂ©ressants dans le domaine de lâergonomie et de lâĂ©tude du geste musical, la fondation dâune rĂ©elle analyse musicale de lâinterprĂ©tation mettant en relation le geste, son contexte, lâinterface, lâĆuvre et sa perception nâa pour le moment fait lâobjet dâaucune Ă©tude. En nous appuyant sur nos travaux dans le domaine de la reprĂ©sentation analytique dâĆuvres acousmatiques, nos recherches sur lâusage du numĂ©rique en musicologie et notre expĂ©rience de dĂ©veloppement en informatique musicale, notre objectif sera de dĂ©velopper une mĂ©thode pour lâana- lyse de lâinterprĂ©tation dâĆuvres utilisant des interfaces gestuelles. Le corpus regroupe trois types dâĆuvres : les Ćuvres acousmatiques nĂ©cessitant une interprĂ©tation spatialisĂ©e sur un orchestre de haut-parleurs â acousmonium, dĂŽme ou autre â , les Ćuvres utilisant des interfaces gestuelles pour les musiciens et les installations sonores interactives dans lesquelles le public joue alors le rĂŽle dâinterprĂšte. Le champ de cette recherche couvre trois domaines. Le premier concerne le musicien et son instrument constituĂ© dâune interface et dâun dispositif numĂ©rique, lequel comprend les logiciels, ressources et processus mis en jeu pendant lâinterprĂ©tation. Le musicien agit sur ce dispositif Ă lâaide dâune interface gestuelle traduisant ses actions en donnĂ©es numĂ©riques. Le deuxiĂšme domaine concerne lâĆuvre et sa partition. La notion de partition est ici prise au sens large en intĂ©grant les algorithmes Ă©laborĂ©s par le compositeur et manipulĂ©s par le musicien durant la performance. Instrument et partition apparaissent ainsi comme des notions poreuses remettant en question la traditionnelle sĂ©paration entre le compositeur et le musicien. Enfin, le troisiĂšme domaine concerne le lieu de la performance et le rĂŽle du public dans celle-ci. Si dans certaines Ćuvres, ce dernier nâa quâun rĂŽle passif dans la crĂ©ation, en revanche, dans le domaine des installations interactives, il intervient dans la performance en se substituant au musicien. Ce projet de recherche nĂ©cessitera de travailler Ă partir des donnĂ©es de lâĆuvre â enregistrements, partitions, algorithmes â et de celles produites pendant la performance â flux provenant de lâinterface, captations audiovisuelles du musicien et du public â pour Ă©laborer une mĂ©thode dâanalyse musicale utilisant la reprĂ©sentation. Il nĂ©cessitera aussi des dĂ©veloppements informatiques et techniques qui seront rĂ©alisĂ©s en collaboration avec dâautres groupes de recherches et des compagnies artistiques. Si lâenjeu principal de cette recherche se situe au niveau musicologique sur lâanalyse des Ćuvres, un autre aspect concerne lâimpact de ce travail sur les acteurs de la crĂ©ation musicale. Nous souhaitons que nos recherches permettent le dĂ©veloppement dâoutils dâaide Ă la composition et Ă lâinterprĂ©tation. Partant, au dĂ©but des annĂ©es 2000, de lâanalyse de lâĆuvre Ă travers la transcription puis la reprĂ©sentation, ce dernier point nous permettra de fermer la boucle en intĂ©grant le compositeur et lâinterprĂšte dans le dispositif dâanalyse musicale
Methods and Technologies for the Analysis and Interactive Use of Body Movements in Instrumental Music Performance
List of related publications: http://www.federicovisi.com/publications/A constantly growing corpus of interdisciplinary studies support the idea that music is a complex multimodal medium that is experienced not only by means of sounds but also through body movement. From this perspective, musical instruments can be seen as technological objects coupled with a repertoire of performance gestures. This repertoire is part of an ecological knowledge shared by musicians and listeners alike. It is part of the engine that guides musical experience and has a considerable expressive potential.
This thesis explores technical and conceptual issues related to the analysis and creative use of music-related body movements in instrumental music performance. The complexity of this subject required an interdisciplinary approach, which includes the review of multiple theoretical accounts, quantitative and qualitative analysis of data collected in motion capture laboratories, the development and implementation of technologies for the interpretation and interactive use of motion data, and the creation of short musical pieces that actively employ the movement of the performers as an expressive musical feature.
The theoretical framework is informed by embodied and enactive accounts of music cognition as well as by systematic studies of music-related movement and expressive music performance.
The assumption that the movements of a musician are part of a shared knowledge is empirically explored through an experiment aimed at analysing the motion capture data of a violinist performing a selection of short musical excerpts. A group of subjects with no prior experience playing the violin is then asked to mime a performance following the audio excerpts recorded by the violinist. Motion data is recorded, analysed, and compared with the expertâs data. This is done both quantitatively through data analysis
xii
ïżŒas well as qualitatively by relating the motion data to other high-level features and structures of the musical excerpts.
Solutions to issues regarding capturing and storing movement data and its use in real-time scenarios are proposed. For the interactive use of motion-sensing technologies in music performance, various wearable sensors have been employed, along with different approaches for mapping control data to sound synthesis and signal processing parameters. In particular, novel approaches for the extraction of meaningful features from raw sensor data and the use of machine learning techniques for mapping movement to live electronics are described.
To complete the framework, an essential element of this research project is the com- position and performance of Ă©tudes that explore the creative use of body movement in instrumental music from a Practice-as-Research perspective. This works as a test bed for the proposed concepts and techniques. Mapping concepts and technologies are challenged in a scenario constrained by the use of musical instruments, and different mapping ap- proaches are implemented and compared. In addition, techniques for notating movement in the score, and the impact of interactive motion sensor systems in instrumental music practice from the performerâs perspective are discussed. Finally, the chapter concluding the part of the thesis dedicated to practical implementations describes a novel method for mapping movement data to sound synthesis. This technique is based on the analysis of multimodal motion data collected from multiple subjects and its design draws from the theoretical, analytical, and practical works described throughout the dissertation.
Overall, the parts and the diverse approaches that constitute this thesis work in synergy, contributing to the ongoing discourses on the study of musical gestures and the design of interactive music systems from multiple angles