Université Mohammed V - Rabat The Institutional Repository
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    Le Tocilizumab dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde : Expérience du service de rhumatologie , Hôpital militaire d’instruction Mohammad V (A propos de 25 cas)

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    L’utilisation du Tocilizumab au cours de la polyarthrite rhumatoïde a fait preuve de bonne efficacité et aussi de bonne tolérance dans les essais randomisés. C’est à ce titre que des études basées sur la pratique quotidienne sont nécessaires pour confirmer ces résultats. L’objectif de notre travail était d’évaluer dans la «vraie vie» l’efficacité et la tolérance du Tocilizumab dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde. Ceci a été évalué par une étude rétrospective observationnelle, chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde remplissant les critères de l’American College of Rheumatology (ACR) 1987) sur une période de 06 mois (avril 2010-octobre 2010). Le Tocilizumab a été administré à une dose de 8mg/kg une fois par mois pendant 6mois. La saisie des données a été faite à l’aide du logiciel SPSS 17. Une analyse par le test t de Student a été effectuée pour déterminer la signification de l’évolution des différents paramètres à 6 mois de traitement. Notre étude illustre une efficacité du Tocilizumab dans une population marocaine poly arthritique, qui se traduit par une diminution des paramètres cliniques et biologiques, et une amélioration significatif du DAS28 (p=0,042), avec un taux de répondeurs EULAR de 22 (soit 91%) et un taux de patients en rémission de15 (soit 62%) ainsi qu’une bonne tolérance

    Infections bactériennes estivales.

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    Les infections bactériennes estivales constituent une menace vitale pour la santé publique, elles sont étroitement dépendantes des variations climatiques, ainsi le choléra, la méningite bactérienne et la fièvre typhoide sont fréquemment redoutés durant la période estivale. Le choléra évolue sur le mode endémique dans le pourtour du Golfe du Bengale, alors qu’elle est endémo-épidémique dans de nombreux pays d’Afrique et d’Asie du Sud. Cependant, la méningite bactérienne est probablement la maladie infectieuse bactérienne la plus crainte en Afrique subsaharienne. Pratiquement chaque année, des épidémies mortelles et invalidantes sévissent dans toute la ceinture africaine de la méningite, elles se produisent toujours lorsque souffle l’harmattan, un vent chaud et chargé de poussière. Par ailleurs la fièvre typhoïde sévit en mode sporadique dans le monde, et reste un problème majeur de santé publique dans les pays en voie de développement. Le diagnostic bactériologique du cholera, la fièvre typhoide et la méningite bactérienne reposent respectivement sur la coproculture, l’hémoculture et l’exploitation du LCR. Le traitement repose essentiellement sur l’antibiothérapie pour la méningite bactérienne et la fièvre typhoide, alors qu’elle se base sur la bonne réhydratation orale pour le cholera. Cependant, un lavage des mains, une bonne hygiène alimentaire et l’utilisation des installations sanitaires, restent la meilleure solution pour prévenir le cholera et la fièvre typhoide alors que la vaccination donne une meilleure protection pour la méningite bactérie

    La polykystose rénale récessive (A propos de 19 cas).

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    La polykystose rénale récessive est une maladie héréditaire rare. Notre étude rétrospective, concerne 19 cas de polykystose rénale récessive colligés au service de pédiatrie IV de du HER, chez qui le diagnostic est essentiellement clinique et radiologique. Dans nos résultats on a retrouvé ; un sexe ratio de 1,7 (12G/7F), un âge moyen de diagnostic de 2 ans. La notion de consanguinité est retrouvée chez 8 patients, les circonstances de découverte sont dominées par la découverte fortuite, le cas de 8 patients et la distension abdominale chez 7 patients. Tandis que le diagnostic anténatal n’intéresse que 2 cas. Les données de l’examen clinique sont dominées par la distension abdominale et le contact lombaire retrouvé chez 14 patients, alors que l’hépato-splénomégalie a intéressé 7 patients. Les données échographiques confirment celle de l’examen clinique et objectivent des microkystes rénaux chez tous nos patients. Deux patients avaient des épisodes d’infection urinaire bien évoluée sous traitement antibiotique. Tandis que tous les patients sont mis sous antibio-prophylaxie. Le traitement est essentiellement symptomatique : six patients sont mis sous traitement antihypertenseur, huit sous bêtabloquants, un seul patient à fait une sclérothérapie et un autre a été sujet d’une dérivation spléno-cave. L’évolution est marquée par l’insuffisance rénale avec 5 cas d’IRT et 5 cas d’IRC, 8 patients ont développés une HTP et 2 patients ont développé une IHC. La mortalité est de 4 cas/19 soit (21%). Le diagnostic anténatal doit faire discuter une éventuelle ITG et orienter le conseil génétique, et au stade d’IRT et/ou IHC les possibilités de greffe rénale et/ou hépatique doivent apporter de l’espoir aux patients atteints de polykystos

    Cancer colorectal métastatique (étude rétrospective à propos de 40 cas).

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    2006 à Décembre 2011, a concerné 40 cas de cancer colorectal métastatique qui ont été traités au service de chirurgie générale de l’Hôpital Militaire Avicenne en collaboration avec le centre d’oncologie et d’hématologie du CHU Mohammed VI de Marrakech. Nous avons étudié le profil épidémiologique, les caractéristiques de la maladie initiale et métastatique, les modalités ainsi que les résultats thérapeutiques. Il s’agit de 25 hommes et 15 femmes, dont l’âge moyen est de 53,71 ans. La tumeur primitive était colique dans 21 cas, rectale dans 15 cas et recto-sigmoïdienne dans 4 cas. La symptomatologie est dominée par les hémorragies digestives basses, les douleurs abdominales et l’altération de l’étal général. L’adénocarcinome lieberkühnien est le type histologique le plus fréquent et représente 95% des cas. Les métastases sont synchrones dans 72,5% et métachrones dans 27,5% avec un délai moyen d’apparition de 15 mois, et l’atteinte hépatique est la plus fréquente dans 85% des cas. La chimiothérapie a été prescrite chez 39 patients, alors que la radiothérapie a été réalisée chez 6 malades ayant un cancer du bas rectum, dont 4 malades ont bénéficié d’une chimiothérapie associée. Le taux d’opérabilité de la tumeur primitive est de 80% et son taux de résécabilité est de 75%. La chirurgie des métastases hépatiques synchrones a été envisagée dans 12,5% des cas. La mortalité opératoire est nulle, et la morbidité est estimée à 12,5%. L’évolution est marquée par la survenue de métastases métachrones dans 10 cas, et d’une récidive locorégionale après une résection antérieure pour cancer du rectum. La survie moyenne est de 14,6 mois

    Tuberculose du SNC : Gare aux troubles psychiques masquant un pronostic fatal.

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    La tuberculose neuroméningée est grevée d’une morbidité et d’une mortalité élevées d’où l’intérêt d’un diagnostic précoce et l’instauration urgente d’un traitement adapté en cas de forte suspicion. Le but de notre travail est de rapporter les données récentes de littérature concernant les moyens diagnostiques de la tuberculose neuroméningée et de déterminer les modalités thérapeutiques et préventives de la maladie. La tuberculose du système nerveux central représente 10 à 30% des lésions expansives intracrâniennes dans les pays en voie de développement .Dans les pays industrialisés, la tuberculose neuroméningée a pris un regain d’intérêt avec l’infection VIH. Le mécanisme le plus communément admis de l’infestation des méninges par le BK est celui d’une dissémination hématogène, avec ensemencement cérébral et constitution de tubercules intra parenchymateux. La tuberculose du SNC est caractérisée par un polymorphisme clinique posant parfois des problèmes de diagnostic différentiel. Devant la lenteur du diagnostic bactériologique et l’incertitude évolutive de la maladie, le clinicien est contraint de débuter le traitement antituberculeux en se basant sur les données cliniques et biologiques d’orientation. L’imagerie médicale est un grand secours au diagnostic et au suivi des lésions intracrâniennes et médullaires. La chimiothérapie a transformé le pronostic de la tuberculose du SNC

    L’aphtose buccale chez l’enfant.

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    L’aphte est une ulcération douloureuse de la muqueuse buccale évoluant spontanément vers la guérison sans séquelles cicatricielles. La lésion élémentaire est constituée d’une ulcération douloureuse à fond « beurre frais » entourée d’un liseré rouge vif. L’aphtose buccale est classiquement une affection récidivante de la muqueuse qui évolue par poussées. Elle ne laisse généralement pas de séquelles. Il existe plusieurs formes cliniques de l’aphtose buccale : aphtose mineure, aphtose majeure, aphtose miliaire. L’aphte est très fréquent, affecte plus d’un tiers des enfants d’âge scolaire. La prévalence des aphtes chez l’enfant est de 1 %. Chez 40 % des enfants moins 15 ans, porteurs d’aphtes, on décrit une aphtose avant 5 ans. La pathogénie des lésions aphteuses buccales reste difficile à établir car elle est probablement multifactorielle et peut être différente d’une lésion à l’autre. Plusieurs théories ont pu être avancées : virale, bactérienne, vasculaire, héréditaire et immunitaire. Le diagnostic de l’aphtose est posé souvent sur l’anamnèse et l’aspect clinique. Il ne peut se poser qu’après élimination des aphtes symptomatiques de certaines pathologies systémiques ou digestives ou de certains désordres métaboliques ou immunitaires Le traitement des aphtes est symptomatique. Les traitements locaux : anesthésiques, corticoïdes locaux et sucralfate, sont utilisés en première intention. En cas d’aphtose, on associe la colchicine comme traitement systémique. Le thalidomide de grande efficacité est réservé aux aphtoses sévères, en raison de ses effets secondaires

    Les oligoarthrites juveniles –a propos de 93 cas.

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    La forme oligoarticulaire de l’AJI constitue le rhumatisme inflammatoire chronique le plus fréquent chez l'enfant, le diagnostic est posé en se référant aux critères ILAR. Ce travail consiste en l’analyse rétrospective de 93 cas d’OA colligés à l’Hôpital d’Enfants de Rabat durant une période de 9 ans allant de 2005 à 2013. A partir de ces 93 observations et à la lumière des données récentes de la littérature, nous avons rapporté les particularités épidémiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives. Sur le plan clinique : L’atteinte articulaire était asymétrique dans 65,5%. Une atteinte de 2 articulations a été enregistrée au début de la maladie chez 58% et la localisation la plus fréquente était le genou (60%).Nous avons compté 11 cas d’uvéite asymptomatique dont une compliquée par une cataracte et un cas par une cécité, chez 4 cas l’atteinte était bilatérale, 7 patients parmi eux avaient des AAN positives. Sur le plan paraclinique : La ponction articulaire était un examen essentiel chez les cas ayant une monoarthrite au début pour éliminer une arthrite septique. Les AAN étaient présents chez 22,6%. Un syndrome inflammatoire biologique modéré enregistré dans tous les cas .L’étude génétique a montré un typage HLA classe 2 chez 13 cas. Le principal traitement de première ligne chez nos patients était les AINS, l’infiltration intra-articulaire a été réalisée chez 30 malades, la corticothérapie orale a été adoptée chez 14 cas, le MTX a été utilisé chez 16 malades et 2 patients ont reçu une biothérapie. Concernant le mode évolutif, 82,8% avaient une OA persistante et 17,2% étendue. Au terme de notre étude 62% sont en rémission

    La prise en charge de la douleur cancéreuse en ambulatoire.

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    Introduction: Le défi du clinicien est d'adapter le traitement des douleurs cancéreuses à chaque patient. Objectifs: L’objectif est d’évaluer, chez les patients atteints de cancer, l’évolution de la douleur, leur réponse au traitement antalgique sur les plans efficacité et tolérance. Patients et méthodes: Il s'agit d'une étude de prévalence prospective réalisée d’Octobre 2012 à Mars 2013. Un questionnaire a été élaboré afin de récolter les données démographiques, cliniques et thérapeutiques des patients. Une analyse statistique des données a été faite à l’aide du logiciel SPSS 13.0. Résultats: Un total de 353 patients ont été colligés. Les cancers les plus fréquents étaient de type gynéco mammaires (35,7%), digestifs (21,2%), respiratoires et ORL (18,4%). Les patients souffraient d’une douleur nociceptive dans 89,8% des cas, et d’une douleur neuropathique dans 10,2% des cas. La valeur moyenne de l’EN était de 6,8 (± 1,4). Le traitement antérieur était par voie orale à base de morphine dans 32% des cas, Paracétamol (26%), Paracétamol + Tramadol (21%), Paracétamol + Codéine (14%), Paracétamol + Tramadol + Amitriptyline (7 %), Tramadol (4%). Le traitement antalgique prescrit à la consultation était la morphine (51% des cas), Paracétamol + Tramadol (23%), Tramadol (5%), Tramadol + Paracétamol+ Amitriptyline (5%), Tramadol + AINS (4%), Codéine + Paracétamol (4%). La douleur était absente ou diminuée chez 27,2% des patients, et elle était persistante voir augmentée chez 20,4% des patients. Conclusion: Le traitement antalgique le plus prescrit est la morphine. Malgré une bonne observance, la moitié des patients présentent une résistance au traitement

    Teratomes abdominaux chez l'enfant.

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    Introduction : les tératomes sont des tumeurs embryonnaires rares dérivant de 3 feuillets embryonnaires. Dans la cavité abdominale, ils se développent au niveau du sacro-coccyx, dans l’espace rétro-péritonéal ou au niveau des ovaires. Objectif : insister sur le diagnostic de certitude et la prise en charge thérapeutique. Matériels et méthodes : il s’agit d’une étude rétrospective qui a été menée au sein du service de chirurgie infantile de l’hôpital d’enfants de Rabat ; et qui a concerné tous les enfants de la naissance jusqu’à l’adolescence, hospitalisés entre le 1er Janvier 2004 et le 31 Décembre 2013 pour tératomes abdominaux. Résultats : 12 cas correspondants aux critères d’inclusion ont été retenus, l’âge moyen est de 7ans 8mois. L’augmentation du volume abdominal et la douleur étaient les principaux signes cliniques révélateurs, la stratégie diagnostique était le plus souvent basée sur l’échographie en première intention et le dosage des marqueurs tumoraux. Au plan histologique, il s’agissait de tératomes matures dans 67% des cas et immatures dans 33%. Discussion : la rareté des tératomes abdominaux est admise par tous les auteurs. Ils sont habituellement révélés par une douleur abdominale et/ou augmentation du volume abdominal. L’examen clinique trouve souvent une masse abdominale. L’échographie est le moyen diagnostique le plus utile, la TDM et l’IRM sont réalisés en seconde intention. A côté de l’imagerie, le dosage des marqueurs tumoraux est indispensable pour le diagnostic et le suivi. La prise en charge des tératomes repose essentiellement sur la chirurgie et la chimiothérapie, rarement sur la radiothérapie. Leur pronostic est en étroite relation avec la précocité du diagnostic

    Aspects diagnostiques de la tuberculose de l’enfant: expérience de l’hôpital Moulay Youssef.

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    La tuberculose est une pandémie mondiale, qui tue près de 200 enfants par jour autour du monde. Au Maroc 15% des atteintes touchent les enfants de moins de 15 ans. Nous avons réalisé cette étude pour analyser le profil épidémiologique, clinique et para-clinique de la tuberculose des enfants, pour un diagnostic rapide et plus orienté. Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 226 cas de tuberculose de l’enfant, colligés en 6ans (janvier 2008 -aout2013), au service de pneumo pédiatrie à l’hôpital Moulay Youssef. La tuberculose représente près de 40% des hospitalisations annuelles dans notre série. 98% des enfants sont vaccinés et immunocompétents. Les caractéristiques épidémiologiques varient en fonction de la forme clinique. La PIT est plus fréquente chez les enfants de moins de 5 ans; il n’existe pas de prédilection d’âge ou de sexe pour la forme pulmonaire; les enfants de sexe masculin font plus de tuberculose pleurale. Un adulte contagieux est retrouvé dans l’entourage de 40% des enfants. Une preuve anatomopathologique ou bactériologique n’est retrouvée que chez 40% des malades; l’IDR à la tuberculine est négative chez 13%; la radiographie thoracique montre des opacités hilaires ou alvéolaires dans la majorité des cas. La miliaire est retrouvée chez 5 enfants. Le traitement est presque toujours à base d’antituberculeux de 1ere lignée, une corticothérapie est démarrée chez 57% L’évolution était favorable chez 98% des malades. Les aspects diagnostiques de la tuberculose sont très variables et non spécifiques. Notre étude a permis de retrouver des caractéristiques cliniques et paracliniques particulières aux présentations de la tuberculose; notamment concernant la présentation pleurale. Ceci permettra de diagnostiquer plus rapidement l’atteinte tuberculeuse chez l’enfant devant des signes statistiquement plus orientateurs

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