Université Mohammed V - Rabat The Institutional Repository
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    Endométriose pariétal à propos de huit cas et revue de la littérature.

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    Nous nous proposons au cours de ce travail et à travers de huit observations d’endométriose pariétale colligées au service de gynécologie–obstétrique II de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V, de passer en revue de manière assez exhaustive, les spécificités épidémiologiques, cliniques, para cliniques et thérapeutiques de l’endométriose pariétale, à la lumière de la littérature contemporaine. L’endométriose pariétale se caractérise par sa prévalence chez des femmes de la quatrième décade de la vie, sur un terrain favorable d’antécédents de chirurgie abdominale, notamment la pratique de césarienne ou de chirurgie gynécologique. Le diagnostic est aisé devant une symptomatologie typique caractérisée par la présence chez une femme en âge de procréation, d’un syndrome pariétal abdominal tumoral douloureux, dont l’intensité fluctue au rythme des cycles menstruels. Cependant, la reconnaissance de la maladie peut s’avérer relativement ardue en absence de signes évocateurs, mettant en balance de nombreuses autres éventualités morbides bénignes ou malignes. Dans ces conditions, le recours à des investigations complémentaires telles que l’échographie, la TDM et l’IRM ou encore l’aspiration biopsique permet d’étayer le diagnostic mais assez souvent, seule l’étape anatomopathologique permet de façon ultime de reconnaître l’endométriose. Le traitement de choix de l’endométriose pariétale est l’exérèse chirurgicale de la masse. En fonction de l’étendue de la résection, une procédure adjuvante de réparation des défects aponévrotiques et cutanés avec renforcement par plaque peut être requise. L’association d’un traitement médical à base de Danazol ou bien d’agonistes de la LH – RH se justifie surtout en cas d’atteinte pelvienne concomitante ou en présence d’une masse tumorale de grande taille

    Lupus érythémateux chronique révélé par un œdème palpébral chronique : étude d’un cas et revue de la littérature.

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    Le lupus érythémateux chronique est une dermatose auto-immune chronique bénigne mais inesthétique qui affecte habituellement les zones photo exposées. Les manifestations cutanées du lupus érythémateux sont multiples mais actuellement bien connues permettant un diagnostic aisé. Il existe cependant, des formes atypiques, simulant parfois des pathologies dermatologiques bénignes. L’atteinte chronique des paupières est une manifestation rare au cours du lupus érythémateux avec une incidence estimée à 0.1%.Elle peut revêtir plusieurs formes parmi lesquelles l’œdème palpébral. Le lupus chronique est rarement révélé par un œdème chronique des paupières; celui-ci, surtout lorsqu’il est isolé pose un problème de diagnostic différentiel avec beaucoup d’autres affections. Nous présentons ici l’observation clinique d’une patiente chez qui un œdème bilatéral des paupières évoluant depuis plus de 3 ans a révélé un lupus érythémateux chronique Nous abordons dans ce travail les différentes données de la littérature concernant l’épidémiologie, la physiopathologie, les aspects cliniques et histologiques ainsi que la prise en charge thérapeutique de cette dermatose. Une revue de la littérature de l’atteinte palpébrale ainsi que des cas d’œdème palpébral chronique révélant un lupus chronique sera également proposé

    Tumeur desmoïde de la paroi abdominale chez l’enfant à propos de 2 cas.

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    Notre travail concerne l’étude de 2 dossiers de patients porteurs d’une tumeur desmoïde infantile de la paroi abdominale colligés au service des Urgences Chirurgicales Pédiatriques à l’hôpital d’enfant de Rabat , durant une période de 9 ans (de 2004 à 2012). L’analyse d’une revue de littérature a mis le point sur les caractéristiques de ce type de néoplasie et a montré que ce sont des tumeurs qui se développent à partir de proliférations fibreuses, de croissance lente et augmentation progressive de volume , histologiquement bénignes, mais localement agressives, elle ont tendance à récidiver mais sans qu’elles ne donnent métastases. Leur incidence est égale entre les deux sexes. L’expression clinique est aspécifique, généralement dominée par l’apparition d’une masse qui augmente progressivement de volume. L’imagerie médicale est contributive au diagnostic ; mais malgré son développement, le cachet anatomopathologique est essentiel pour confirmer le diagnostic de ces tumeurs. La chirurgie est le fondement du traitement de ces tumeurs .Un traitement adjuvant à base de chimiothérapie est souvent nécessaire. L’indication se discute après une évaluation préopératoire multidisciplinaire. Concernant nos cas, on a procédé à une résection de la masse tumorale chez les deux patients, mais chez le deuxième on a commencé par une chimiothérapie néo adjuvante vue la taille importante de la tumeur puis une poursuite des cures de chimiothérapie en post-opératoire. Elle semble avoir un effet bénéfique après une longue durée de traitement. Des études sont en cours à la recherche d’autres procédés thérapeutiques qui sont de moins en moins invasifs, pour traiter une tumeur certes agressive localement mais dont le pronostic est bon

    Liposarcome gastrique : A propos d’un cas et revue de la littérature.

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    Le liposarcome gastrique est une pathologie extrêmement rare. En effet, seulement 12 cas ont été rapportés dans la littérature anglaise. Nous rapportons dans ce travail l’observation d’un patient âgé de 70 ans qui a été hospitalisé au service de chirurgie viscérale I de l’Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V à Rabat pour une énorme masse abdominale avec des vomissements intermittents et des troubles de transit. La fibroscopie gastrique était non concluante. Le scanner abdominal a objectivé une énorme masse hétérogène évoquant une tumeur stromale gastrointestinale. Le patient a été opéré ; une résection de la masse (qui prenait son origine au niveau de la paroi postérieure de l’antre) avec une antrectomie ont été réalisées. L’examen anatomopathologique a objectivé un liposarcome à cellules rondes avec une composante myxoïde. Le patient n’a pas reçu de traitent adjuvant. L’évolution a été marquée par une récidive locorégionale et métastatique à 6 mois avec décès au 9ème mois. Le liposarcome gastrique est une maladie orpheline. Son diagnostic est essentiellement histologique. La gastrectomie subtotale représente le traitement de choix. La radiothérapie adjuvante améliore le pronostic. La chimiothérapie trouve son intérêt essentiellement dans les formes évoluées. Le pronostic reste difficile à préciser vu le faible nombre de cas rapportés

    Prise en charge de la tuberculose multi-resistance au Maroc .Experience de l'hopital moulay youssef.

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    Introduction : La tuberculose multirésistante est devenue un problème majeur de santé publique dans plusieurs pays et un obstacle à l’efficacité de la lutte antituberculeuse dans le monde. Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude descriptive et rétrospective intéressant 74 patients du service de phtisiologie à l’hôpital Moulay Youssef de Rabat entre Novembre 2011 et Décembre 2013. Notre étude a pour objectif de décrire le profil épidémiologique, radio-clinique, bactériologique, les modalités de prise en charge des patients. Résultats : L’âge moyen des patients était de 35 ans avec une prédominance masculine, 30% habitaient la région de Rabat, 47% avaient un niveau d’instruction inférieur ou égal au primaire, 58% étaient sans emplois. Les habitudes toxiques sont : le tabac dans 46%, alcool dans 11%, le cannabis dans 15% avec une association tabac-cannabis dans 13% des cas. Parmi les antécédents des patients, le HIV était retrouvé dans 8%, le diabète dans 5%, la schizophrénie dans 3% des cas. La clinique objectivait une fièvre dans 44%, une toux chronique avec expectorations dans 52%, un amaigrissement et une altération de l’état général dans respectivement 47% et 41% des cas. La radiographie thoracique montrait 36% d’opacités isolées et/ou associées à des excavations, 11% d’excavations et une miliaire chez un patient. L’antibiogramme a objectivé une résistance à RH dans 22%, à RHS dans 18%, à RHSE dans 12% des cas. Les protocoles thérapeutiques étaient Cm-Cs-Lfx-Eto-PAS-Vit B6 dans 30%, Km-Cs-Lfx-PAS-Eto-VitB6 dans 18%, Km-Cs-Lfx-Eto-Etb-PZA-Vit B6 dans 20% des cas. Conclusion :l’introduction du Genexpert dans le programme national de lutte anti tuberculeuse et des nouveaux médicaments amélioraient la prise en charge et le pronostic de cette maladie

    La persistance du canal artériel

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    La persistance du canal artériel (PCA) est une cardiopathie congénitale réalisant un shunt gauche-droite. Nous avons effectué une étude rétrospective portant sur 62 cas de PCA isolée observés à l’hôpital d’Enfants de CHU de Rabat entre janvier 2003 et décembre 2012. Ces 62cas se répartissent selon le sexe en 41 filles et 21 garçons avec une sex-ratio de 1,95. L’âge varie de 1 jour à 4 ans et demi avec âge moyen de 8 mois et une prédilection chez le petit nourrisson de moins de 6 mois avec un pourcentage de 64,51%. L’expression clinique est variable selon l’importance du shunt gauche-droite à travers le canal. On distingue selon l’exploration échocardiographique 3 groupes différents : 10 cas (16,12%) de PCA sans signes francs de gros débit pulmonaire et sans hypertension artérielle pulmonaire (HTAP). 40 cas (64,51%) de PCA avec signes de gros débit pulmonaire sans HTAP significative. 12cas (19,35%) de PCA avec signes de gros débit pulmonaire et avec HTAP. A coté du traitement médical symptomatique, le traitement est essentiellement chirurgical : 49 malades sont opérés. La technique consiste en une triple ligature dans 6 cas et une section suture dans 43cas. L’intervention chirurgicale a été reculée chez 4 malades avec un petit canal sans retentissement hémodynamique. Chez 9cas (nouveau-nés mois de 1 mois) la fermeture du canal artériel s’est faite spontanément. L’évolution est favorable avec 2 cas de reperméabilisation, qui ont nécessité une deuxième intervention chirurgicale. Au terme de cette étude, nous constatons que le diagnostic de la PCA est de plus en plus précoce, ceci rend la prise en charge facile. La prise en charge chirurgicale est aisée, parce qu’il s’agit d’une intervention à cœur fermé

    Les pseudotumeurs des voies excrétrices : étude d’un cas clinique et revue de la littérature

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    Les pseudotumeurs de la voie excrétrices supérieures sont des néoformations ayant l'apparence d'une tumeur sans en avoir les caractères, et qui siègent au niveau de la voie d’excrétion d’urine représentée par : les calices, le bassinet et l’uretère. Il s’agit d’une affection rare et de diagnostic difficile. En effet, ces pseudotumeurs se présentent sur le plan clinique et radiologique, comme étant de véritables tumeurs de la voie excrétrice, raison pour laquelle, il faut connaitre la nature exacte d’une lésion avant de programmer une néphro-urétrectomie . Devant une symptomatologie évocatrice d’une tumeur de la voie excrétrice urinaire, il faut avant toute chose avoir un bilan radiologique soigneux, avec au minimum, une échographie et un uroscanner (examen qui remplace actuellement l’UIV). Mais seul le geste endoscopique (cystoscopie, urétéropyéloscopie) avec biopsie et étude anatomopathologique permettent de déterminer la nature exacte de ces pseudotumeurs, qui peuvent traduire différentes étiologies, rares et de diagnostic difficile. En ce qui concerne notre patient, le tableau clinique et le bilan radiologique initial évoquaient plutôt une tumeur vésicale. Ainsi le malade a été hospitalisé au service d’urologie à l’Hôpital Militaire Mohamed V de Rabat pour suspicion de tumeur de la vessie. C’est le geste endoscopique qui a montré par la suite, l’origine urétérale de la tumeur, et a permit de faire des biopsies dont l’étude histologique a posé le diagnostic de papillome inversé de l’uretère. Ce type de lésion étant rare, d’autant plus au niveau urétéral, le diagnostic n’est retenu que si les critères de Henderson sont présents, pour ne pas passer à coté d’un carcinome urothélial de bas grade type inversé

    Calcinose tumorale idiopathique ( A propos de 07 cas pédiatriques)

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    La calcinose tumorale idiopathique est une pathologie rare, souvent méconnue, d’étiologie indéterminée. Elle prédomine chez le sujet jeune, de race noire et se caractérise par la présence de masses calcifiées péri-articulaires. Le diagnostic de cette affection repose sur la confrontation clinique, biologique et radiologique. Cependant la preuve histologique reste indispensable pour le diagnostic afin d’éliminer les autres causes de calcinose dites secondaires. L’exérèse chirurgicale est le traitement de choix associée ou non au traitement médical. L’évolution de cette affection est marquée par les récidives fréquentes. Nous rapportons dans ce travail les observations médicales incluant, les renseignements cliniques, le bilan biologique, radiologique ainsi que les résultats histo-pathologiques et l’attitude thérapeutique, de o7 enfants atteints de calcinose tumorale idiopathique

    La coarctation de l'aorte : Expérience de l'unité de cardiologie pédiatrique de l'hôpital d'enfant de Rabat, CHU IBN SINA

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    Notre travail porte sur l'étude rétrospective du profil épidémiologique, clinique, paraclinique, thérapeutique et évolutif de 91 cas de coarctations de l'aorte colligés à l'hôpital d'enfant de Rabat durant une période s'étalant de janvier 2004 au décembre 2012. Ces 91 cas se répartissent en 54 garçons et 37 filles. Un syndrome dysmorphique a été trouvé dans 6 cas dont un cas de Turner. Une détresse respiratoire a révélé la coarctation de l'aorte dans 40,19% des cas avec une insuffisance cardiaque dans 39,2%. L’âge moyen de diagnostic était de 4,74 mois. Les pouls fémoraux étaient abolis à diminués chez tous les patients. L'échocardiographie a permis de poser le diagnostic dans tous les cas, d'évaluer le retentissement sur le ventricule gauche qui avait une bonne fonction dans 44% des cas et hypokinétique dans 33% des cas, et dépister les lésions cardiaques associées dans 72 cas (79,1%). Sur le plan thérapeutique, le traitement médical repose essentiellement sur les digitalo-diurétiques avec recours parfois à l'antibiothérapie, pour but de préparer les enfants au traitement chirurgical : CRAFOORD modifiée, qui a été réalisé chez 86 patients (94,5%) L'évolution a été marquée par un décès post opératoire, 3 décès avant le traitement chirurgical en milieu de réanimation et 4 cas de recoarctation . A travers cet étude, nous retiendrons que l'incidence de la coarctation reste toujours sous estimée. Le diagnostic est posé précocement grâce au dépistage néonatal orienté ce qui facilite la prise en charge médico-chirurgicale. Le pronostic est généralement bon sauf pour les nouveau-nés avec une grande détresse vitale du fait du non disponibilité des prostaglandines en réanimation

    Toxi-infections alimentaires collectives : fléau mondial à surveiller (Exemple du Maroc 2008 – 2012).

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    Les Toxi-infections alimentaires collectives représentent un problème majeur de santé publique à l’échelle mondiale. Les agents pathogènes responsables de TIAC sont nombreux, néanmoins les trois principaux microorganismes en cause sont Salmonella, Staphylococcus aureus et Clostridium perfringens. Les principaux facteurs favorisant la survenue d’une TIAC sont le non-respect de la chaîne du froid ou de la chaîne du chaud, les erreurs dans le processus de préparation des aliments et un délai trop important entre la préparation et la consommation des aliments. Les toxi-infections alimentaires collectives sévissent sous un mode anadémique, elles n’épargnent aucune région du Maroc, avec une nette prédominance en milieu urbain. La plupart des épisodes surviennent pendant la période estivale. Les produits laitiers, les viandes et les volailles sont les aliments les plus incriminés. Les TIAC résultent de trois mécanismes : l’intoxination, l’invasion de la muqueuse intestinale et l’élaboration d’une toxine in vivo. Un mécanisme invasif se caractérise par une incubation longue suivie d’une fièvre et d’un syndrome dysentérique. Tandis qu’un mécanisme toxinique se caractérise par une incubation courte suivie d’une diarrhée hydrique sans fièvre. Les TIAC sont des accidents fréquents et redoutables, de ce fait, elles sont incluses parmi les maladies à déclaration obligatoire. La survenue d’un épisode de TIAC nécessite une investigation destinée à identifier l’agent infectieux, les aliments responsables et les facteurs favorisants la pullulation microbienne afin de prendre des mesures spécifiques visant à empêcher les récidives

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