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Place de la chirurgie laparoscopique dans le traitement de la varicocèle de l'adulte
Introduction : La varicocèle, dilatation des veines du plexus pampiniforme, siège presque toujours à gauche et peut toucher l’adulte à tout âge. Son incidence moyenne est de 15%.
Le diagnostic de la varicocèle est essentiellement clinique. Les explorations paracliniques, notamment l'échographie et l'écho-doppler, qui ne sont pas indispensable, confirment le diagnostic et permettent de rechercher un obstacle sur l'écoulement veineux spermatique et d'évaluer le retentissement de la stase sur le testicule.
La varicocèle peut entrainer la survenue d'une infertilité, objectivée par le spermogramme et ainsi nécessiter une prise en charge thérapeutique précoce lorsqu'il y a indication.
Le traitement chirurgical de la varicocèle consiste à l'interruption du flux sanguin veineux spermatique, la laparoscopie constitue une voie d'abord fiable et efficace.
Matériel et méthodes : Notre étude porte sur 30 cas âgés de 15 à 52 ans, pris en charge par laparoscopie au service d’urologie "A" de l'hôpital Ibn Sina de Rabat entre 2005 et 2012. La varicocèle concernait le coté gauche exclusivement dans 26 cas et était bilatérale dans 4 cas. La symptomatologie était soit absente soit représentée par une douleur ou une simple pesanteur scrotale. L'examen clinique a été complété par un écho-doppler chez 26 malades. On a réalisé 28 ligatures sélectives de la veine et 2 ligatures du pédicule spermatique entier.
Résultats : Le contrôle à 6 mois a montré chez 29 patients (96,7%) la disparition de la varicocèle et de la symptomatologie scrotale. Il y a eu un cas de récidive et un cas d'hydrocèle postopératoire.
Conclusion : La voie d'abord laparoscopique dans la cure de la varicocèle de l'adulte est une méthode à la fois efficace, fiable, simple et rapide
La prise en charge du pneumothorax spontané : à propos de 138 cas.
Introduction : Le pneumothorax est définit par la présence d'air dans la cavité pleurale.
L’objectif de notre étude rétrospective du pneumothorax spontanés au service de Pneumologie à l’hôpital Ibn Sina rabat (2009 -2011) est de déterminer le profil épidémiologique, clinique, radiologique, thérapeutique et évolutif ;
Résultats : 138 patients: 128 hommes et10 femmes (17 à 83 ans), un âge moyen de 44,5 +/- 17.4 ans ; sexe ratio 12/8. Le tabagisme est noté chez 81,2 %. La symptomatologie clinique est la douleur thoracique (92 %), la dyspnée (60%.) Et sur la radiographie thoracique: on trouve un PNO unilatéral total (110 cas) ; partiel (10 cas) ; localisé (6 cas), bilatéral (4 cas); à droite dans 51,4% et à gauche dans 45,7 %. On a recensé 70 % de PSP et 30 % secondaire à (BPCO 44%, et tuberculose pulmonaire 39%). La prise en charge initiale est l’hospitalisation de tous les patients : le drainage thoracique (95%), L’exsufflation à l’aiguille (1%). Un repos et O2 (4%). Le retour du poumon à la paroi a été obtenu avant 10 jours chez 63%. L’évolution est favorable chez 89%. Et Les complications immédiates : l’emphysème sous cutané (7 cas) et une infection (6 cas) et 3 décès (arrêt cardio- respiratoire) ; Les complications à distance sont les récidives dans 11.6% ; une 1ère chez 13 cas (drainage 11cas et repos+O2 2cas) et une 2ème chez 3 cas (recours à la chirurgie).
Conclusion: Ce travail montre l'intérêt du drainage thoracique et la surveillance dans la prise en charge du PNO pour éviter les complications et surtout les récidives avec un éventuel recours à la chirurgie
Bactéries pathogènes d’origine hydrique de l’épidémiologie à la prévention.
Les bactéries pathogènes d’origine hydrique constituent les principales causes d’éclosions des maladies à transmission hydrique. Elles représentent la première cause de mortalité dans le monde devant la malnutrition et sont à l’origine de 75,7 % des toxi-infections alimentaires confirmées ou probables est mis à leur compte. [55]
Ces germes continuent de soulever des poussés épidémiques dans de nombreux pays en grande majorité pauvres, où prévalent des conditions insalubres et dans lesquels elles sont devenue endémique. Les pays industrialisés sont le plus souvent victimes de cas importés.
Leur transmission s’effectue directement soit par ingestion d’eaux ou d’aliments souillées, soit par inhalation de gouttelettes d’eaux ou encore suite au contact avec l’eau contaminée.
Les bactéries pathogènes d’origine hydrique peuvent être réparties en :
-bactéries pathogènes d’origine hydrique courantes qui sont pour la plus part des pathogènes entériques telles que Salmonella, Vibrion cholérique, Shigella,...
-bactéries pathogènes préoccupantes émergentes qui sont Légionella, le complexe Mycobacterium avium, Aeromonas hydrophila…
La présence et le maintiens de ces micro-organismes dans l’environnement hydrique est fonction des paramètres humains (pauvreté, précarité de l’eau, …), des paramètres physiques (Ph, Température…), de la salinité…
Les pathologies occasionnées se manifestent pour la plus part par des diarrhées avec des formes compliquées observées chez certaines.
Les manifestations peuvent également être cutanéo-muqueuses mais aussi respiratoire.
Les facteurs de risque sont liés tant aux conditions socio-économiques qu’à l’état immunologique du sujet.
Le traitement est d’autant symptomatique que médicamenteuse et porte sur l’affection, l’agent causal ainsi que la source.
Les mesures de préventions et d’hygiènes sont nécessaires pour faire face à ces risques et doivent être simples et adapter à chaque région
La gastroentérite virale à rotavirus.
Les gastro-entérites virales surtout infantiles constituent un problème majeur de santé publique au Maroc et à travers le monde. Le rotavirus est le principal agent étiologique surtout chez le jeune enfant, et entraine chaque année 450 000 décès, et deux millions d’hospitalisations.
La voie de transmission majeure est la voie oro-fécale par le biais du contact direct d'une personne à une autre, cette transmission est favorisé par plusieurs facteurs qu’ils soient en rapport avec l’hôte, avec l’environnement, ou avec le virus. Le tractus gastro-intestinal humain et animal et les selles, sont les réservoirs connus des rotavirus, qui résistent à un grand nombre de procédés chimiques et physiques.
L’épidémiologie des gastroentérites à rotavirus se caractérise par une saisonnalité automnal, et leur symptomatologie n’est pas très spécifique et se résume à la triade diarrhée, vomissement, et fièvre, par contre elle peut être plus marquée et étendue aux organes extradigestives chez les terrains à risque, notamment dans les pays en voie de développement où la prise en charge est souvent tardive.
Le diagnostic positif par les examens paracliniques est souvent inutile, en dehors des gastro-entérites nosocomiales dans les services de pédiatrie, ou au cours des formes sévères chez les nourrissons.
En dehors de la vaccination, qui a permis une diminution spectaculaire des gastroentérites aiguës et mortelles, il n’existe pas de traitement spécifique de l’infection à rotavirus. Le traitement est essentiellement symptomatique et repose sur la réhydratation et la réalimentation précoce
Gestion du pied diabétique en milieu traumatologique et orthopédique, analyse et autocritique.
L’objectif de notre étude est, d’analyser,d’évaluer la prise en charge du pied diabétique en milieu chirurgical ,et de réaliser une critique sereine de nos résultats.
Matériel et Méthodes:
Nous rapportons une étude rétrospective de 3ans sur la prise en charge chirurgicale du pied diabétique au service de chirurgie traumatologie-orthopédie-1-de l’HMIMV deRabat.
Nous avons recueilli des données cliniques,paracliniques et thérapeutiques de l’ensemble des patients hospitalisés pour pied diabétique. L’analyse statistique a été réalisée par le logiciel SPSSstatistics18.0.
Résultats :
Sur 52patients.L’âge moyen était de 62,04ans ,dont 82,7%d’homme. Le diabète2 était prédominant(80,8%). L’ancienneté moyenne du diabète était de 15ans. La durée moyenne d’hospitalisation était de 14jours. 36,5%des patients étaient sous insuline,32,7% sousADO,5,8%sous traitement mixte. 4cas de découverte initiale du diabète lors de la prise en charge de la plaie du pied.Le pied droit était le plus touché.3,8%des lésions étaient bilatérales. La majorité des cas étaient admis au stade de gangrène. L’amputation mineure était prédominante(61,53%).Le staphylocoque était le plus retrouvé.L’antibiothérapie était probabiliste.26,9%des patients ont bénéficié d’une oxygénothérapie .
Discussion :
Les lésions du pied diabétique représentent un véritable problème de santé publique. Le rôle du chirurgien orthopédiste est central car Il doit raisonner en terme de biomécanique pour éviter, après traitement conservateur ou chirurgical, la création ou la persistance de zones d’hyper-appui.L’enjeu reste la diminution de la fréquence des amputations en imposant une approche multidisciplinaire adaptée.
Conclusion :
Au terme de ce travail,nous constatons que la prise en charge multidisciplinaire du pied diabétique reste encore très précaire.Elle se limite souvent à un saucissonnage du pied aux frais d’amputations répétées.La meilleure prise en charge reste la prévention qui passe nécessairement par la mise en place de centre spécialisé et adaptée
Syndrome de Sneddon .Etude retrospective d'une serie de 14 cas.
Le syndrome de Sneddon se définit par l’association d’un livédo racemosa et des accidents vasculaires cérébraux ischémiques. Il est rare et touche particulièrement le sujet jeune de sexe féminin. Son étiopathogénie demeure non élucidée.
Nous rapportons une série de 14 cas diagnostiqués syndrome de Sneddon entre Février 1997 et mai 2013 au service de Neurologie de l’Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V. Les patients bénéficièrent d’un examen neurologique, dermatologique et somatique complet, ainsi que d’un bilan étiologique comprenant une imagerie cérébrale, une exploration cardiovasculaire, une biopsie cutanée, un bilan immunologique, inflammatoire, et sérologique.
Il s’agit de 12 femmes et 2 hommes, âgés en moyenne de 40,78 +/- 9,53 ans. Tous les patients avaient un livédo.
La biopsie cutanée, réalisée chez 13 patients, était significative dans 23,1%. La tomodensitométrie cérébrale et/ou l’imagerie par résonnance magnétique ont permis de visualiser les accidents ischémiques cérébraux et les lésions punctiformes de la substance blanche. Un cas d’hémorragie intraventriculaire est rapporté.
Une atteinte valvulaire mitrale était retrouvée dans 35,7% des cas. L’HTA et la thrombopénie étaient retrouvées dans 14,3% des cas. Les anticorps antiphospholipides étaient absents chez tous nos patients.
L’évolution fut fatale dans 2 cas et favorable chez 10 patients sous corticothérapie et antithrombosants
Traitement chirurgicale de la dilatation des broncheschez l'adulte : a propos de 164 cas
Les bronchectasies ou dilatation des bronches (DDB) sont définies comme une augmentation permanente et irréversible du calibre des bronches, altérant leurs fonctions dans des territoires plus ou moins étendus.
L’objectif de notre étude est de préciser la place de la chirurgie dans la prise en charge des DDB chez l’adulte et d’évaluer les résultats de cette chirurgie.
Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 164 cas de patients porteurs de DDB colligés au service de chirurgie thoracique de l’hôpital Ibn Sina de Rabat sur une période allant de janvier 2001 au décembre 2011.
Durant cette période 4513 malades ont été opérés dans le même service. La chirurgie des DDB représente 3,6 % du nombre total des malades opérés ; le taux des DDB opérés par année varie de 1 à 4 %.
Les complications post opératoires précoces sont notées dans 7,31% des cas. Ces complications sont surtout l’apanage des lobectomies et sont surtout représentées par les bullages prolongées.
L’évolution à long terme était jugée essentiellement sur les symptômes cliniques. 79% des patients sont devenus asymptomatiques.
Ces bons résultats observés dépendent étroitement de la rigueur avec laquelle sont posées les indications, de la qualité de prise en charge pré-opératoire et de la surveillance à long terme qui doit être rigoureuse
Tétanos oublié mais PAS éradiqué .
Une simple blessure de jardinage jugée banale, mal traitée et ne faisant, la plupart des cas, pas l’objet d’une consultation médicale peut causer la mort.
C’est une toxi-infection due à Clostridium tétani, bacille gram positif, anaérobie, sporulant, il pénètre par une blessure ouverte, produit une toxine qui attaque le système nerveux central. La maladie se manifeste par des contractures musculaires généralisées.
Le tétanos est de loin l’une des dix premières causes de mortalité dans le monde avec une incidence estimée à 1 million de cas par an.
Le diagnostic du tétanos est basé sur les symptômes, c’est un diagnostic tardif d’où l’importance de la détection d’une plaie a haut risque par le clinicien, l’anamnèse est insuffisante pour déterminer l’état vaccinal du patient, pour le manque d’information du patient d’où l’intérêt du dosage rapide des anticorps antitétaniques.
Le traitement débute par le parage chirurgical de la plaie, évitant ainsi la dissémination des clostridies, l’antibiotique de choix est la pénicilline G, la sérothérapie attaque la portion encore circulante de la toxine tétanique, en plus du traitement symptomatologique des trismus par les Benzodiazépines, la trachéotomie, et l’intubation.
Cependant une prise en charge efficace de la plaie, ne dispense en aucun cas d’une vaccination efficace, l’implication du Maroc dans le Programme Elargie de Vaccination établit par l’OMS contre les principales maladies de l’enfance à savoir la tuberculose, le tétanos, la coqueluche, la rougeole, et la poliomyélite, en vue de l’éradication du tétanos en 2005 a permis une diminution considérable de l’incidence.
Malgré les efforts de l’OMS le tétanos continue à causer un taux élevé de décès
Application du Lean Manufacturing a l’industrie pharmaceutique notre expérience à SANOFI PARIS
Initialement mis au point par TOYOTA, le système Lean est une méthode de management qui permet à l'entreprise d’être au plus près de la demande client et d'éliminer tous les gaspillages.
Véritable révolution industrielle, la pratique du Lean permet de se concentrer sur la production de valeur ajoutée. En améliorant sans cesse les processus de travail et en tirant parti de la qualité de la main d'œuvre, elle donne les moyens de réduire les couts en produisant ce qui est strictement nécessaire.
Longtemps, l'industrie pharmaceutique s'est considérée comme une industrie -à part- du fait du poids de la réglementation et de la spécificité de ses processus.
Mais surtout, elle ne s'est pas tournée spontanément vers le Lean car la production et la logistique ne représentent qu'une faible partie de la valeur du produit par rapport au poids de la molécule découverte.
Depuis 5 à 10 ans avec une recherche en panne de grandes découvertes, une réelle évolution commence à se faire sentir au sein de grands groupes pharmaceutiques qui adoptent les pratiques Lean des secteurs aéronautiques et automobiles.
Ainsi, dans un contexte de contraintes de plus en plus fortes, le Lean permet aux laboratoires d'être plus souples, d'accélérer ses processus, de disposer de plus de capacités pour faire face à la demande du marché.
L’étude est composée de deux grandes parties. La première évoque les concepts du Lean et six sigmas. La seconde explique l'application concrète de la méthode SMED outil majeur du Lean Manufacturing dans l'industrie pharmaceutique.
L’application est sur le projet d'amélioration continue motivation des équipes réduction du temps de change de ligne en conditionnemen
Neurofibrome rétropéritonéal solitaire géant a propos d'un cas et revues de la litterature.
Le neurofibrome rétropéritonéale solitaire est une tumeur bénigne rare survenant à tout âge. La symptomatologie clinique est tardive et non spécifique, l’imagerie ne permettant pas de poser le diagnostic, seul l’analyse histologique et immuno-histochimique permet de confirmer le diagnostic.
Le traitement est chirurgical et consiste en la résection complète de la tumeur avec une marge de tissu sain.
L’évolution est incertaine, vu le risque de transformation maligne d’où la nécessité d’une surveillance étroite de ces patients.
Une revue de la littérature à la lumière d’une observation d’un patient âgé de 29 ans, sans antécédents pathologiques particuliers, qui présente une masse hypogastrique ferme, fixe, indolore et de gros volume, l’examen cutané était sans particularités.
L’imagerie (TDM et IRM) a objectivé une volumineuse tumeur se prolongeant dans le pelvis, légèrement compressive sur la vessie et les uretères sans envahissement des structures de voisinage.
La biopsie scanno-guidée a conclu à un neurofibrome.
L’exploration chirurgicale a été réalisée par laparotomie médiane et a objectivé une volumineuse masse sous péritonéale encapsulée de 20cm avec exérèse complète sans effraction de la capsule.
L’analyse anatomopathologique de la pièce opératoire a conclu également à un neurofibrome