Madagascar Conservation & Development (E-Journal)
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    283 research outputs found

    Description of a new haemadipsid species of genus Chtonobdella from Ranomafana National Park using micro-computed tomography

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    The terrestrial blood feeding leeches of Madagascar represent an understudied group with recent evidence for cryptic diversity. By combining genetic and morphological data including cox1 molecular barcoding and micro-computed tomography (mCT) imaging, we present evidence for the presence of a new species in the genus Chtonobdella Grube, 1866. This description includes, for the first time, mCT rendering of known leech species from Madagascar, which were previously described solely by dissection.   Résumé Les sangsues terrestres hématophages de Madagascar constituent un groupe qui reste encore peu étudié en même temps que des indices récents pointent vers une diversité cryptique. En combinant des données génétiques et morphologiques, incluant le codage moléculaire par le gène cox1 et l’imagerie par micro-tomodensitométrie (µCT), nous apportons des éléments attestant de la présence d’une nouvelle espèce au sein du genre Chtonobdella Grube, 1866. Cette description inclut, pour la première fois, une visualisation µCT d’espèces de sangsues connues de Madagascar, auparavant décrites uniquement par dissection

    Journal Madagascar Conservation & Development

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    Volume 19, Issue

    Assessing poverty and the relative importance of small-scale lobster fishing activity in coastal communities, southeast Madagascar

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    Over 1.3 billion people worldwide are living in multidimensional poverty, where income and access to critical goods, services and utilities is limited. A lack of reliable, accessible, and resource-efficient methods of measuring poverty is a barrier to assessing the effectiveness of conservation and development initiatives designed to alleviate poverty and promote prosperity. This study employed the Basic Necessities Survey (BNS) as a context-specific tool for measuring multidimensional poverty. The approach produces a BNS score based on the level of access to assets (e.g., cooking equipment) and services (e.g., access to a doctor) that are locally considered basic necessities. The BNS was applied in southeast Madagascar to assess levels of prosperity in six coastal communities and gain insights into the relative importance of lobster fishing as an economic activity. All households surveyed (n=533) were found to be below the context-specific poverty line, with most households lacking access to multiple basic assets and services. Across all six communities, households engaged in the lobster fishery were found to be experiencing significantly lower levels of poverty, demonstrating the socio-economic importance of this fishery. Poverty levels were similar between communities, despite differences in non-governmental organisation (NGO) interventions and community-based fishery management, with the exception of one community experiencing significantly higher levels of poverty. The findings demonstrate the pervasive nature of poverty and deprivation in this region and have implications for ongoing efforts to promote sustainable management of marine resources. The BNS survey was found to be a resource-efficient tool, capable of measuring multidimensional poverty in a context-specific manner to support comparison within and between communities. The study demonstrates the BNS approach is an accessible and powerful tool for conservation and development practitioners. It is a nuanced measure of multidimensional poverty in communities, providing a means to monitor the impact of conservation and development interventions.   Résumé Plus de 1,3 milliard de personnes dans le monde vivent dans une pauvreté multidimensionnelle, où les revenus et l'accès aux biens, services et services essentiels sont limités. Le manque de méthodes fiables, accessibles et économes en ressources pour mesurer la pauvreté est un obstacle à l'évaluation de l'efficacité des initiatives de conservation et de développement conçues pour réduire la pauvreté et promouvoir la prospérité. Cette étude a utilisé l'enquête sur les besoins de base (BNS) comme outil spécifique au contexte pour mesurer la pauvreté multidimensionnelle. L'approche produit un score BNS basé sur le niveau d'accès aux biens (par exemple, le matériel de cuisine) et aux services (par exemple, l'accès à un médecin) qui sont localement considérés comme des nécessités de base. Le BNS a été appliqué dans le sud-est de Madagascar pour évaluer les niveaux de prospérité dans six communautés côtières et mieux comprendre l'importance relative de la pêche au homard en tant qu'activité économique. Tous les ménages interrogés (n = 533) se trouvaient en dessous du seuil de pauvreté spécifique au contexte, la grande majorité des ménages n'ayant pas accès à plusieurs biens et services de base. Dans les six communautés, les ménages engagés dans la pêche au homard se sont avérés connaître des niveaux de pauvreté nettement inférieurs, démontrant l'importance socio-économique de cette pêche.  Les niveaux de pauvreté étaient similaires entre les communautés, malgré les différences dans les interventions des organisations non gouvernementales (ONG) et la gestion communautaire des pêches, à l’exception d’une communauté connaissant des niveaux de pauvreté significativement plus élevés. Les résultats démontrent la nature omniprésente de la pauvreté et des privations dans cette région et ont des implications pour les efforts en cours visant à promouvoir la gestion durable des ressources marines. L'enquête BNS s'est avérée être un outil économe en ressources, capable de mesurer la pauvreté multidimensionnelle d'une manière spécifique au contexte pour soutenir la comparaison au sein et entre les communautés et entre elles. L'étude démontre que l'approche BNS est un outil accessible et puissant pour les praticiens de la conservation et du développement. Il s'agit d’une mesure nuancée de la pauvreté multidimensionnelle dans les communautés, offrant un moyen de surveiller l'impact des interventions de conservation et de développement

    Alfred Crossley and Alfred Grandidier: an enduring mystery of early natural history collecting in Madagascar

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    During the mid-nineteenth century the English naturalist Alfred Crossley and the French geographer Alfred Grandidier both made seminal contributions to our knowledge of the natural history of Madagascar. But while Grandidier published voluminously on the island’s geography, ethnography, and fauna, Crossley has been almost completely written out of the record. Indeed, apart from the few original specimen labels that have survived, much of the little we do know about him and his itineraries in Madagascar (key to the utility of his extensive collections) comes from the scattered hints in Grandidier’s publications and private notebooks summarized here. Even the nature of the relationship between the two naturalists, and the length of their acquaintance, remain obscure. In early 1870 Grandidier published new primate and bird species from the “forêts est d’Antsihanaka” on the basis of specimens lately obtained by Crossley somewhere southeast of Lake Alaotra; but although a close reading of Grandidier’s unpublished private journals indicates that both naturalists had been in very close proximity in the Alaotra basin in mid-October of 1969, it appears that they did not actually encounter each other there, and it remains a mystery how and under what circumstances Grandidier obtained Crossley’s Antsihanaka specimens – which, tragically, were almost certainly lost soon thereafter in a warehouse fire in Réunion. Evidence exists that Grandidier respected the latter’s unique and extensive Madagascar knowledge and experience and subsequently sought Crossley’s advice. But it seems that ultimately the social barriers that separated the wealthy Grandidier from the impecunious Crossley precluded a potentially fruitful working relationship – and left the latter an important but frustratingly spectral figure in the history of natural history collecting and in the biogeography of Madagascar.   Résumé Au milieu du XIXe siècle, le géographe français Alfred Grandidier et le naturaliste anglais Alfred Crossley ont tous deux apporté des contributions déterminantes à notre connaissance de l'histoire naturelle de Madagascar. Mais alors que Grandidier publiait abondamment sur la géographie, l'ethnographie et la faune de l'île, Crossley a été presque complètement effacé des archives. En effet, à l'exception des quelques notes sur des spécimens qui ont survécu, la plupart du peu que nous savons de lui et de ses itinéraires à Madagascar (clé de l'utilité de ses vastes collections) provient d’allusions éparpillées dans les publications et les carnets privés de Grandidier résumées ici. Les commentaires publiés par Grandidier suggèrent que Crossley a peut-être travaillé comme collectionneur à Madagascar dès 1865, bien qu'il n'y ait aucune preuve solide de cela avant 1869. De même, la documentation de Grandidier sur les voyages de Crossley cesse après 1872, même si l'on sait que les deux hommes se sont rencontrés aussi tard qu'en 1876, l'année précédant la mort du naturaliste anglais à Madagascar. La nature de la relation entre les deux naturalistes reste aussi obscure que la durée de leur connaissance. Au début de 1870, Grandidier publia de nouvelles espèces de primates et d'oiseaux (dont Cheirogaleus crossleyi et Bernieria crossleyi) des « forêts est d'Antsihanaka » sur la base de spécimens récemment obtenus par Crossley quelque part au sud-est du lac Alaotra ; mais bien qu'une lecture attentive des journaux privés non publiés de Grandidier indique que les deux naturalistes avaient été très proches dans le bassin de l'Alaotra à la mi-octobre 1969, il semble qu'ils ne se soient pas réellement rencontrés là-bas, et il reste un mystère comment et dans quelles circonstances Grandidier a obtenu les spécimens d'Antsihanaka de Crossley—spécimens qui, tragiquement, ont presque certainement été perdus peu de temps après dans l'incendie d'un entrepôt à La Réunion. Il existe des preuves que Grandidier respectait les connaissances et l'expérience uniques et étendues de Crossley à Madagascar, et qu'il a par la suite demandé ses conseils. Cependant, il semble qu'en fin de compte, les barrières sociales qui séparaient le riche Grandidier de l'impécunieux Crossley ont empêché une relation de travail potentiellement fructueuse – et ont fait de ce dernier une figure importante mais spectrale dans l'histoire de l'histoire naturelle et dans la biogéographie de Madagascar

    The art of brickmaking in Madagascar: A lifeline and its challenges

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    Artisanal brick production provides a crucial livelihood for many families in Madagascar. This essay explores the historical context, socio-economic drivers, and potential environmental impacts of this widespread practice. It challenges the simplistic narrative that associates brickmaking solely with environmental degradation and highlights the need for more nuanced research to understand its drivers and long-term effects.   Résumé La production artisanale de briques constitue un moyen de subsistance essentiel pour de nombreuses familles à Madagascar. Cet essai explore le contexte historique, les moteurs socio-économiques et les impacts environnementaux potentiels de cette pratique. Il remet en question le récit simpliste qui associe la fabrication de briques uniquement à la dégradation environnementale et souligne la nécessité de recherches plus nuancées pour comprendre ses moteurs et ses effets à long terme

    Lémuriens de l’Aire Protégée Complexe Tsimembo Manambolomaty, région Melaky, Madagascar : Diversité et estimation de la densité

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    Lemurs, one of the most diverse species of primates; are facing a critical decline in population size due to anthropogenic pressures. This study investigates the dynamics of lemur diversity and abundance in the Tsimembo forest between 1998 and 2017. Data collection involved direct observations along seven transects, supplemented with additional observations. Lemur assessments were conducted at the start of the wet season in 2016 and 2017, while bibliographic data from 1998 and 2015 were utilized to assess changes in estimated species density. A total of eight lemurs were observed, including Propithecus deckenii, Eulemur rufus, Hapalemur griseus ranomafanensis, Microcebus sp., Mirza coquereli, Cheirogaleus medius, Phaner pallescens and Lepilemur sp. notably, six of those are currently at risk of extinction. The mouse lemur and sportive lemur exhibit multi color variations, posing challenges to species determination. The Tsimembo forest lemur population is characterized by the dominance of nocturnal species and Decken’s sifaka. The density of P. deckenii increased from 98 individuals/km2 in 1998 to 170 individuals/km2 in 2017. In contrast, E. rufus density significantly decreased from 170 individuals/km2 in 1998 to just 2 individuals/km2 in 2017. Lepilemur sp. Population declined from 573 individuals/km2 to 100 individuals/km2 in 2016, with a subsequent increase to 120 individuals/km2 in 2017. Most recorded species displayed stabilization and even growth between 2016 and 2017. Species-specific identification of mouse lemurs and sportive lemurs requires cytogenetic studies. Existing literature suggest the potential presence of two species of mouse lemur M. murinus and M. myoxinus, in the Tsimembo forest, while the sportive lemur may belong to either L. ruficaudatus or L. randrianasoloi. These findings provide valuable insights into lemur population dynamics and highlight the need for conservation efforts in this diverse and threatened primate community.     Résumé Les lémuriens, parmi les primates les plus diversifiés, voient malheureusement leur effectif décliner au fil du temps et de l’espace, principalement en raison des pressions anthropiques. Cette étude vise principalement à élucider la diversité et l’abondance des communautés de lémuriens dans la forêt de Tsimembo sur la période de 1998 à 2017. La méthode a impliqué des observations directes le long de sept transects, complétées par des observations supplémentaires. Le comptage des lémuriens a été réalisé au début de la saison humide en 2016 et en 2017. Des données bibliographiques portant sur les années 1998 et 2015 ont également été utilisées afin d’éclaircir l’évolution de la densité estimée de chaque espèce. Huit lémuriens dont Propithecus deckenii, Eulemur rufus, Hapalemur griseus ranomafanensis, Microcebus sp., Mirza coquereli, Cheirogaleus medius, Phaner pallescens et Lepilemur sp. ont été inventoriés. La densité est marquée par la dominance des espèces à mœurs nocturnes et de P. deckenii. La densité de certaines espèces a connu une fluctuation depuis 1998, avant de se stabiliser en 2017. Une légère augmentation de la majorité des espèces recensées est notée entre 2016 et 2017. Toutefois, l’identification spécifique des microcèbes et des lépilémurs nécessite des études cytogénétiques, sachant qu’il pourrait s’agir de Microcebus murinus et M. myoxinus, ainsi que de Lepilemur ruficaudatus et L. randrianasoloi d’après la littérature.

    Madagascar towards 2030: navigating progress and challenges for nature and people

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    Growing calls within the science-policy arena are calling for doing away with with reformist approaches that fail to address the underlying causes of biodiversity loss and engage in an overhaul of how biodiversity conservation is practiced, moving from reform to transformation (IPBES 2024). The urgency of this push stems from the recognition that incremental change under the current business-as-usual trajectory will not deliver the systemic transformation that the global state of the environment needs (Palomo et al. 2024). Madagascar epitomises this situation, particularly given the intrincate relation between biodiversity and human development in the country

    Madagascar’s proposed domestic rosewood trade undermines species protection and exposes fatal flaws in the CITES regime

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    Madagascar’s proposal to expand its domestic trade in rosewood by allowing the use of logs from its “official” stockpiles, which have been embargoed, undermines international conservation efforts and exposes critical weaknesses in the CITES regime. Despite the listing of all Malagasy rosewood species on CITES Appendix II and the implementation of a trade moratorium, illegal exports of rosewood persist, driven by criminal syndicates exploiting gaps in enforcement and forest governance. The proposal to remove 30,000 logs from CITES jurisdiction, purportedly for domestic use, lacks adequate safeguards to prevent their diversion into international markets. This move threatens to set a dangerous precedent for other countries, potentially facilitating illegal trade in other rare or endangered species. Immediate, stringent oversight and effective enforcement mechanisms are essential to mitigate these risks and uphold global conservation objectives.   Résumé La proposition de Madagascar d'élargir son commerce intérieur de bois de rose en autorisant l'utilisation des grumes provenant de ses stocks « officiels », qui avaient placés sous embargo, compromet les efforts internationaux de conservation et révèle des faiblesses critiques dans le régime de la CITES. Malgré l'inscription de toutes les espèces de bois de rose malgache à l'Annexe II de la CITES et la mise en place d'un moratoire sur leur commerce, les exportations illégales de bois de rose persistent, alimentées par des réseaux criminels exploitant les failles de l'application des lois et de la gouvernance forestière. La proposition de retirer 30 000 grumes de la juridiction de la CITES, soi-disant pour un usage domestique, ne présente pas les garanties suffisantes pour empêcher leur détournement vers les marchés internationaux illégaux. Cette mesure risque de créer un précédent pour d'autres pays, en facilitant potentiellement le commerce illégal d'autres espèces rares ou en danger. Une surveillance immédiate et rigoureuse, accompagnée de mécanismes d'application efficaces sont essentiels pour atténuer ces risques et maintenir les objectifs mondiaux de conservation

    Variation de la masse et des caractères morphologiques des lémuriens nocturnes dans les forêts primaires et dégradées de Menabe Sud, Belo sur Mer, Madagascar

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    Forest structure effects primate morphology because it determines the availability and characteristics of resources, such as substrates for locomotion, sleeping trees, and trees food. However, forest degradation may alter environmental condition of habitats and influence lemur behavior and morphology. We evaluated the links between forest degradation, lemur body mass, and lemur morphometric. We surveyed red-tailed sportive lemurs (Lepilemur ruficaudatus) and gray mouse lemurs (Microcebus murinus) in the dry, deciduous forest of southern Menabe, Morondava, Madagascar. The study was conducted in the dry season in 2014 (November–December) and 2015 (July–September). Lemur captures were conducted in five forest sites: two primary forest and three disturbed forest. Sherman and Tomahawk style traps were used to capture mouse lemurs. We conducted three capture sessions in site B in 2014 and three capture sessions for each site in 2015, for a total of 5616 night traps. During each capture session, 80 Sherman traps and 24 Tomahawk traps were installed for three consecutive nights. To capture the red-tailed sportive lemur, we used a gun (Dan Inject Model JM air rifle) with a tranquillizer dart to immobilize the animal. We collected morphometric measurements from 232 mouse lemurs and 31 red-tailed sportive lemurs. Botanic plots (5m x 5m) allowed us to characterize the forest characteristics: tree diameter at breast height (DBH), tree height, tree abundance, tree crown height and diameter. Tree abundance with DBH ≥ 5 cm and trees diversity varied significantly between sites (P < 0.001). Mouse lemur body mass did not vary with seasonality of the capture (P > 0.05). For mouse lemurs, all morphometric from two populations in the pristine forest were similar (P > 0.05). Mouse lemurs in one disturbed habitat had greater body length and body mass than mouse lemurs in the pristine forest (P < 0.05). The difference may be linked with fruit abundance of two trees species (Tamarindus indica and Ziziphus mauritiana) and more insect availability in the disturbed site. In the altered habitat, mouse lemur females had longest body size and heavier than males (P < 0.05). Red-tailed sportive lemur body mass and length did not change between sites (P > 0.05). Our study is consistent with the hypothesis that lemur morphometric and body mass may change with forest degradation in southern forest of Menabe. Additionally, the range of the response varies between species and sex: mouse lemurs had a wider reaction norm to the habitat disturbance than did red-tailed sportive lemurs. Mouse lemurs may have higher ecological flexibility and tolerance for forest changes, specifically the alteration of forest habitats. Understanding how lemur morphology responds to habitat disturbance may be used as a tool to prioritize lemur conservation.   Résumé La perte d’habitat due à l’activité humaine est une menace qui affecte tous les primates à Madagascar. Les lémuriens, primates arboricoles, ont des réponses variées face au changement de leur habitat. La présente recherche vise à déterminer le lien entre la dégradation forestière, la masse et les caractères morphologiques des lémuriens nocturnes de Menabe Sud : Lepilemur ruficaudatus et Microcebus murinus. L’étude a été effectuée dans cinq sites dont deux sites sont des forêts primaires et trois autres sont des forêts perturbées. La capture et la mesure des caractères morphologiques des lémuriens ont été réalisées entre novembre et décembre 2014, puis entre juillet et septembre 2015. Des parcelles botaniques (5m x 5m) ont été utilisées pour décrire les caractéristiques des sites dont l’abondance des arbres, le diamètre à hauteur de poitrine ou la hauteur et le diamètre de la couronne. La masse de M. murinus n’était pas influencée par la saison de capture (P > 0,05), mais elle variait avec le sexe (P < 0,005) et le site (P < 0,001). Tous les caractères morphologiques de M. murinus dans les deux forêts primaires étaient similaires (P > 0,05). Par contre, dans les forêts perturbées, les femelles de M. murinus étaient plus lourdes et avaient des corps plus longs que les mâles (P < 0,05). La masse et la longueur du corps de L. ruficaudatus entre les différents sites étaient similaires (P > 0,05). Comparé à L. ruficaudatus, M. murinus répondrait davantage à la dégradation forestière. Comprendre l’étendue de la réponse morphologique des lémuriens face à la dégradation de leur habitat pourrait être utilisé comme outil pour prioriser leur conservation

    Translation & transformation

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    Finishing my PhD field research in 1971, the environmental challenges facing Madagascar were already clear and I decided to try to help.  At the time, I viewed this as a separate track in my life that had little or nothing to do with my academic career as a biological anthropologist. This was to change over the ensuing decades.  At the outset, the then President of the School of Agronomy at the University of Madagascar, the late Gilbert Ravelojaona, encouraged a small group of us from ESSA, Yale, and Washington University, to establish a partnership with a rural community.  There would be three goals: conserve the surrounding forests and wildlife, improve community members’ livelihoods, and provide a site for training and research.  Ravelojaona was ahead of his time: only in the 1980s did community-based conservation approaches gain wide attention.  His vision took us eventually to Bezà Mahafaly, where the partnership continues and has expanded to encompass neighboring communes.

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