Journal of the Canadian Association for Curriculum Studies (JCACS)
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Marcher sur cette terre, trouver son appartenance : les ruminations d'un colon instable
In this paper, I contemplate my positionality as a non-Indigenous settler of Scottish, English and German descent. I (re)visit places that have shaped my life-journey and engages in a thoughtful participation between language, land and my positionality as an emerging researcher within an Indigenist paradigm. I consider Regan’s (2010) concept of the unsettled settler, defined as non-Indigenous people learning to embrace the struggle to face truths of colonialism and the consequences of the Indian Residential School system. Through photovoice and poetic inquiry, I reflect on my own encounters with the land and more-than-human relatives as a way to disrupt colonial assumptions. Ruminations, pictures and a collection of poems invite an exploration of the curricular implications of land-based teachings and reconciling ways of knowing with the land. By delving into and sharing my own personal experiences on the land, I hope to invite non-Indigenous educators to consider their own positionality and relationship with the land as part of their response to the Truth and Reconciliation (2015) calls to action.Dans cet article, je contemple ma positionnalité en tant que colon non autochtone d'origine écossaise, anglaise et allemande. Je (re) visite des lieux qui ont façonné mon parcours de vie et m'engage dans une participation réfléchie entre la langue, la terre et ma positionnalité en tant que chercheuse émergente au sein d'un paradigme indigéniste. Je considère le concept de Regan (2010) du colon instable, défini comme un peuple non autochtone apprenant à se battre pour affronter les vérités du colonialisme et les conséquences du système des Écoles résidentielles indiens. À travers la photographie et l'enquête poétique, je réfléchis à mes propres rencontres avec la terre et des parents plus qu'humains comme moyen de perturber les hypothèses coloniales. Des ruminations, des images et une collection de poèmes invitent à explorer les implications curriculaires des enseignements basés sur la terre et à réconcilier les manières de savoir avec la terre. En explorant et en partageant mes propres expériences personnelles sur la terre, j'espère inviter les éducatrices/teurs non autochtones à considérer leur propre positionnalité et leur relation avec la terre dans le cadre de leur réponse aux appels à l'action du conseil «Truth and Reconciliation» (La Vérité et la réconciliation) du Canada (2015)
Marcher : une participation tranquille en place
We reflect on experiences we have had working, living and walking alongside our students. We interpret these experiences to reveal the silences at play as we walk stories into being together and attune ourselves to the places we both create and inhabit. We ground our exploration of the connection between walking and curriculum in life writing and literary métissage (Hasebe-Ludt et al., 2009). Throughout, we draw inspiration from Abram (1996) to explore the notion of walking as quiet participation, which we characterize as a bodily attunement toward each other and the more-than-human world, and we point to its possibilities for how we work and live alongside one another.Nous réfléchissons aux expériences que nous avons vécues en travaillant, en vivant et en marchant aux côtés de nos étudiants. Nous interprétons ces expériences pour révéler les silences en jeu alors que nous marchons des histoires ensemble et nous nous adaptons aux lieux que nous créons et habitons. Nous fondons notre exploration du lien entre la marche et le curriculum dans l'écriture de la vie et le métissage littéraire (Hasebe-Ludt et al., 2009). Tout au long, nous nous inspirons d'Abram (1996) pour explorer la notion de marche en tant que participation silencieuse, que nous caractérisons comme une harmonisation corporelle les uns envers les autres et le monde plus qu'humain, et nous signalons ses possibilités pour la façon dont nous travaillons et vivent côte à côte
Marcher doucement dans la brousse : apprendre à la terre dans un programme écologique
In this piece, we conceptualize walking in the bush as an act of ecological apprenticing. Even after many years of learning/teaching, we also attune to the limits of our knowledge, seeing ourselves as continually evolving in our practice of nurturing more ethical and responsible apprenticeship relations, both out in the bush and in the classroom. Together, we write about places in the bush that are sacred to us, places around the Nicola Valley and the Nehalliston in the interior of British Columbia. We undertake a holistic and relational dialogue, grounded in life writing and literary métissage (Erika Hasebe-Ludt, Cynthia Chambers & Carl Leggo, 2009). We interpret the work of an ecological curriculum through four interrelated concepts of apprenticing: 1) as a sustained and lifelong, imperfect and unfinished practice; 2) as learning/teaching through sensory heartful attunement; 3) as teaching/learning through wonder; and 4) as a gift which creates relationships and obligations (“bound by legal agreement”). Drawing on Vern’s lifelong pedagogical work of “walking in the bush” and Jodi’s poem entitled “Huckleberry Prayer,” we undertake an intergenerational dialogue around an ecological curriculum as an act of apprenticing to the Earth.Dans cette pièce, nous conceptualisons la marche dans la brousse comme un acte d'apprentissage écologique. Même après de nombreuses années d'apprentissage/ d'enseignement, nous nous adaptons également aux limites de nos connaissances, nous voyant évoluer continuellement dans notre pratique d'entretenir des relations d'apprentissage plus éthiques et responsables, à la fois en brousse et en classe. Ensemble, nous écrivons des endroits dans la brousse qui sont sacrés pour nous, des endroits autour de la vallée de Nicola et du Nehalliston à l'intérieur de la Colombie-Britannique. Nous entreprenons un dialogue holistique et relationnel, fondé sur l'écriture de la vie et le métissage littéraire (Erika Hasebe-Ludt, Cynthia Chambers & Carl Leggo, 2009). Nous interprétons l’oeuvre d'un programme écologique à travers quatre concepts interdépendants de l'apprentissage : 1) comme une pratique soutenue et permanente, imparfaite et inachevée; 2) comme l’apprentissage/l’enseignement par l'harmonisation sensorielle du cœur; 3) comme l’enseignement/l’apprentissage par l’émerveillement; et 4) comme cadeau qui crée des relations et des obligations (« lié par un accord juridique »). En nous inspirant du travail pédagogique de Vern de « marcher dans la brousse » et du poème de Jodi qui s’intitule « Huckleberry Prayer », nous entreprenons un dialogue intergénérationnel autour d’un programme écologique comme acte d’apprentissage de la Terre
Les mathématiques à l’école et miyō-pimōhtēwin
We want mathematics to be a process of miyō-pimōhtēwin (walking in a good way). Using a narrative inquiry methodology, we share our experiences working alongside two Cree elementary school teachers and the students in their mathematics classroom. The teachers taught principles that balance kohtawān (our spiritual being) and make curriculum into a relational space. The principles invite school mathematics to be learned and taught in a way that foregrounds self-awareness, doing things properly, learning new ways, being thankful, being humble, leaving problems behind you, helping yourself and keeping trying. This paper also demonstrates a promising practice of Indigenization in the mathematics classroom by providing a contextual way in which Cree students and teachers engaged in school mathematics in relational ways.Nous voulons que les mathématiques soient un processus de miyō-pimōhtēwin (marcher dans la bonne direction). S’appuyant sur une méthodologie d’enquête narrative, nous partageons nos expériences de travail aux côtés de deux enseignants cris de l'école primaire et des élèves dans leur classe de mathématiques.. Les enseignants ont dispensé des principes qui équilibrent kohtawān (notre bien-être spirituel) et font du programme scolaire un espace relationnel. Ces principes invitent à apprendre et à enseigner les mathématiques scolaires d'une manière qui met l'accent sur la conscience de soi, le fait de faire les choses correctement, d'apprendre de nouvelles façons, d'être reconnaissant, d'être humble, de laisser les problèmes derrière soi, de s'aider soi-même et de continuer à essayer. Cet article démontre également une pratique prometteuse d'autochtonisation dans la classe de mathématiques en fournissant une manière contextuelle dans laquelle les élèves cris et les enseignants sont engagés dans les mathématiques scolaires de manières relationnelles
Nous sommes voyageurs : le corps en tant que boussole
This article introduces the practice of walking-as-dancing. In this article, the terms walk and walking are often considered as synonymous with wandering since the practice of walking-as-dancing that I will describe does not have a set goal. When walking-as-dancing, I explore the improvisational nature of a wandering movement that allows me to let go of certainty and attune to the not-yet-known. I define the body as a compass that guides us through the path of the curriculum-as-lived (Aoki, 1993) and the curriculum itself. Through the analysis of the practice of walking-as-dancing, I will show how the knowledge of the body is already in us; it is us.Cet article présente la pratique de la marche en tant que la danse. Dans cet article, les termes «la marche» et «marcher» se considèrent souvent comme synonymes de flâner car la pratique de la marche en tant que la danse que je vais décrire n'a pas d'objectif fixé. En marchant comme danser, j'explore la nature improvisée d'un mouvement baladant qui me permet de lâcher prise de certitude et de m'accorder avec l'inconnu. Je définis le corps comme une boussole qui nous guide à travers le chemin du curriculum comme vécu (Aoki, 1993) et le curriculum lui-même. À travers l'analyse de la pratique de la marche-comme-danse, je montrerai comment la connaissance du corps est déjà en nous ; c'est nous nous-mêmes
miyo waskawewin et aokakio’siit : des leçons pour apprendre à bien marcher
In Canada's post Truth and Reconciliation classrooms, educators continue to seek ways to begin the challenging work of lifting Indigenous knowledges within their classroom and within the curriculum. Many educators have begun to turn to land-based or place-based learning as a potential solution to this challenging work. This article undertakes a holistic dialogue with educators and offers two words, aokakio’siit, miyo waskawewin, that may serve as pedagogical reminders on how we can walk well both within the classroom and within life. This article brings together professional reflections with Indigenous teachings received from Elders, as a potential way forward in the lifting of Indigenous knowledges within schools and as a way of being in the world.Dans les salles de classe suite au conseil « Truth and Reconciliation » (La Vérité et la réconciliation) du Canada, les éducatrices/teurs continuent à chercher des moyens de commencer le difficile travail de rehausser les connaissances autochtones dans leur classe et dans le curriculum. De nombreux éducateurs ont commencé à se tourner vers l'apprentissage basé sur la terre ou sur le lieu comme solution potentielle à ce travail difficile. Cet article engage un dialogue holistique avec les éducateurs et propose deux mots, « aokakio’siit » et « miyo waskawewin », qui peuvent servir de rappels pédagogiques sur la façon dont nous pouvons bien marcher à la fois en classe et dans la vie. Cet article rassemble des réflexions professionnelles et des enseignements autochtones reçus des aînés, comme moyen potentiel de faire progresser les connaissances autochtones dans les écoles et comme moyen d'être au monde
Effondrement des tours : une lettre à l’enseignant de mon enfant
Using the epistolary genre, this editorial is embedded in a fictional letter written to a teacher. The discussion is spurred by a teacher writing a mark in bold felt pen directly on a student’s drawing of the Eiffel Tower. This reflexive inquiry laments the deep wounding of the joy of learning by metrics, measurements and efficiency, while registering the imperative to change this path. Using the metaphor of the “tower” to theorize current damaging curricular practices, this editorial questions how, amidst the uncontrol and fear in a global pandemic, the challenging truths of unmarked graves, devastating climate disasters, global food insecurity, among other sufferings, teachers can imagine hope-inspired, healing-centred pedagogies and ”assertive mutuality . . . [through] co-action, interconnection . . . [and] the capacity to act and implement as opposed to the ability to control others” (Kreisberg, 1992, p. 86). The task of recognizing, naming and dismantling towers—in essence, leaving one’s home, and building new relational frames, while the world is falling—requires extraordinary hope, as shown in the articles in this issue.Utilisant le genre épistolaire, cet éditorial se trouve intégré dans une lettre fictive adressée à un enseignant. La discussion est déclenchée par un enseignant après avoir apposé une note au feutre gras directement sur la reproduction de la tour Eiffel d’un élève. Cette enquête réflexive déplore la détérioration de la joie d’apprendre par la mesure et le rendement, tout en affirmant l’impératif de changer cette voie. En utilisant la métaphore de la « tour » pour théoriser des pratiques curriculaires actuellement dommageables, cet éditorial interroge la manière dont, au milieu de l’incontrôlable et de la peur suscité par une pandémie mondiale, de vérités difficiles des tombes anonymes, des désastres climatiques dévastateurs, de l’insécurité alimentaire mondiale, entre autres souffrances, les enseignants peuvent imaginer des pédagogies inspirées de l’espoir, centrées sur la guérison et une « mutualité affirmée par l’action commune, l'interconnexion et la capacité d'agir et de mettre en œuvre, par opposition à la capacité de contrôler les autres » (Kreisberg, 1992, p. 86; traduction libre). La tâche de reconnaître, de nommer et de démanteler les tours—c’est-à-dire de quitter sa maison et de construire de nouveaux cadres relationnels, alors que le monde s'écroule—exige un espoir extraordinaire, comme le montrent les articles de cette édition
Les mathématiques adaptées aux facteurs (trans-multi)culturels : (re)créer des espaces de bienveillance
In this paper, I relive my experiences of (un)learning, (re)learning and (re)searching mathematics in multiple cultural contexts. I begin by recounting the moments of dilemma that many students encounter in various cultural contexts, which inspired me to weave the threads of (trans-multi)culturally responsive mathematics. I share this story through the narratives, poems and digital postcards that I created in my auto-ethnographical life writing of engaging in (re)learning of and with(in) mathematics. Underlying these efforts and actions is the hope that sharing these may help in creating spaces for inviting (trans-multi)culturally responsive mathematics in contemporary diversity-rich classrooms. Informed by critical and transformational multicultural education perspectives and the insights of key curriculum scholars—Aoki, Pinar, Schwab, Leggo and Noddings—a (trans-multi)culturally responsive mathematics is a calling for teachers to acknowledge mathematics as a human endeavour. It is an initiation to invite student’s lived experiences and multiple ways of knowing in mathematics classrooms with relational caring and loving kindness. Aiming to educate diverse students in a socially-just manner, a (trans-multi)culturally responsive mathematics urges teachers to embrace wholistic teaching that not only focuses on the mind and body, but also strives for educating the heart and spirit. Thus, it is an ethical, intellectual, political and relational inquiry, which critically engages students with mathematics to discover what knowledge is most worth within and beyond the boundaries of classroom(s) and thereby empowers them to co-create mathematics that is living.Dans cet article, je revis mes expériences relatives au fait de (dés)apprendre, de (ré)apprendre et de (re)chercher les mathématiques dans de multiples contextes culturels. Je commence par relater les moments de dilemmes que rencontrent de nombreux élèves dans des contextes culturels variés qui m’ont poussé à me pencher sur les mathématiques adaptées aux facteurs (trans-multi)culturels. Je partage cette histoire à travers les récits, les poèmes, les cartes postales numériques que j’ai créés dans le cadre de l’écriture ethnographique de ma vie en m’engageant dans la (ré)appropriation des mathématiques. Ces efforts et ces actions sont sous-tendus par l'espoir que mon partage puisse aider à créer des espaces pour inviter les mathématiques adaptées aux facteurs (trans-multi)culturels dans les salles de classe contemporaines riches en diversités. S’appuyant sur des perspectives de l’éducation multiculturelle critique et transformatrice et les idées des principaux spécialistes du curriculum—Aoki, Pinar, Schwab, Leggo and Noddings—les mathématiques adaptées aux pratiques (trans-multi)culturelles invitent les enseignants à reconnaître les mathématiques comme une activité humaine. Il s'agit d'une invitation à tenir compte des expériences vécues par les élèves et de leurs multiples modes de connaissance dans les classes de mathématiques, avec une attention relationnelle et de la bienveillance. Dans le but d'éduquer des élèves diversifiés d'une manière socialement juste, les mathématiques (trans-multi)culturelles incitent les enseignants à adopter un enseignement holistique qui ne se concentre pas seulement sur l'esprit et le corps, mais s'efforce également d'éduquer le cœur et l'esprit. Il s'agit donc d'une enquête éthique, intellectuelle, politique et relationnelle, qui engage de manière critique les élèves avec les mathématiques pour découvrir quelles connaissances ont le plus de valeur à l'intérieur et à l'extérieur des limites des salles de classes, et qui leur donne ainsi les moyens de co-créer des mathématiques vivantes
Offrir une éducation de guérison par l’écriture et l’art : une résidence en atelier à Paris
We are two Canadian arts-based educational researchers who collaborated during a studio residency in Paris, France, during May 2015, for ten days. Our residency curriculum included study of feminist poet-thinker Hélène Cixous, taking walks in Paris locales, viewing women’s art, and engaging arts-based inquiry methods such as journaling, life writing and creative embodied practices, as a way to pay attention to and document our daily experiences. We practiced what we call companion pedagogy, with a feminist focus on mothering and gifting relations. We find that arts-based, restorative practices strengthen our wellbeing and resiliency as educators, and also support our desire for a more nurturing, mothering humanity to come forward for gifting a healing education. Healing education begs the question of how to address the resiliency of educators over time through what are increasingly challenging and depleting conditions of institutional cultures and economies. We thus offer creative practices such as studio residencies for collective care and gifting that can nurture a restorative pacing of life, while supporting the resiliency of educators to gift their energies towards creative curriculum visioning and enacting of social change.Nous sommes deux chercheurs canadiens en éducation, spécialistes des Arts qui avons collaboré lors d’une résidence en studio de 10 jours à Paris, en France, en mai 2015. Notre programme de résidence traitait de l’étude de la penseuse et poétesse féministe Hélène Cixous, ainsi que de ballades dans les avenues parisiennes, de la contemplation de l’art de femmes, en se servant de méthodes d’enquête artistiques comme la journalisation, la biographie et des pratiques incarnées créatives, comme moyen de prêter attention et de documenter nos expériences quotidiennes. Nous avons pratiqué ce que nous appelons la pédagogie d’accompagnement, avec un angle féministe sur les relations maternelles et de don. Nous avons constaté que les pratiques restauratrices basées sur les arts, renforcent le bien-être et la résilience en tant qu’éducateurs, et confirment également notre souci pour une humanité plus maternelle et nourricière afin d’obtenir une éducation par la guérison. L’éducation par la guérison soulève la question de savoir comment aborder la résilience des éducateurs au fil du temps dans les conditions de plus en plus difficiles et épuisantes des cultures et des économies institutionnelles. Nous offrons ainsi des pratiques créatives comme les résidences en studio pour une prise en charge et des dons collectifs pouvant contribuer à un rythme restaurateur de vie en appuyant la résilience des éducateurs à orienter leurs énergies vers des programmes créatifs de vision et de mise en œuvre du changement social
Ce que nous savons très bien
This paper affirms that the complex and difficult insights of how teaching, learning and curriculum might shape themselves in light of current ecological alertness and concerns are well known and well documented.Cet article affirme que les aperçus complexes et difficiles de la façon dont l'enseignement, l'apprentissage et le curriculum peuvent se façonner face à la vigilance et des préoccupations écologiques actuelles sont bien connus et bien documentés