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    Ostéoporose endocrinienne: à propos d’une série de cas

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    L'ostéoporose endocrinienne devrait devenir rare aujourd'hui puisque les endocrinopathies ont bénéficié d'un diagnostic plus précoce. Cependant elle reste fréquente, sous diagnostiquée et peu prise en charge. Sa gravité est essentiellement liée au risque fracturaire, et au risque élevé de morbi-mortalité. Le but de notre travail est de déterminer le profil ostéodensitométrique des patients suivis pour endocrinopathie et de définir les caractéristiques de l'ostéoporose et de l'ostéopénie chez ces patients. Il s'agit d'une étude de type transversale, descriptive portant sur 63 patients suivis pour endocrinopathies au service d'Endocrinologie-Diabétologie du CHU Mohamed VI de Marrakech, s'étalant sur une période de 02 ans allant du début du mois de Janvier 2012 au mois de Janvier 2014. La moyenne d'âge des patients était de 36,30 ± 15,38 ans, avec un sex-ratio de 0,31. Les pathologies endocriniennes étaient dominées par l'hypogonadisme (32%), et par l'hypercorticisme (19%), suivis par l'hyperthyroïdie (11%). Le T-score moyen au niveau du rachis et au niveau du fémur était respectivement de -1,65% ± 1,88 DS, et -0,85 ± 1,70 DS. L'atteinte de la densité minérale osseuse a été plus fréquente au niveau du rachis (61,9%). L'ostéoporose a été surtout constatée au cours des hypogonadismes, hypercorticismes, hyperthyroïdies et hyperparathyroïdies. Néanmoins elle a été observée également au cours des hypothyroïdies et d'autres étiologies non connues pour être responsables d'une ostéoporose. Ce travail nous a ainsi conduits à situer l'intérêt de rechercher systématiquement l'atteinte osseuse devant toute endocrinopathie susceptible de provoquer une atteinte rhumatologique.Pan African Medical Journal 2015; 2

    La baisse de la densité osseuse au cours des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin : prévalence et facteurs de risqué

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    Introduction: La baisse de la densité minérale osseuse représente la principale manifestation osseuse décrite au cours des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin. En Tunisie, très peu d'études ont rapportés sa prévalence et ses facteurs de risque. Le but de ce travail était de déterminer la prévalence de la perte osseuse au cours des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin, et rechercher ses facteurs de risque. Méthodes: Patients et méthodes: étude ouverte transversale, réalisée de 2007 jusqu'à 2012. Résultats: 146 cas étaient colligés, dont 105 avaient une maladie de Crohn (71,9%) et 41 avaient une rectocolite hémorragique (28,1%). Il s'agissait de 62 hommes et 84 femmes. L'âge moyen était de 33,18 ans. La perte osseuse était trouvée chez 85 patients (58,2%). Il s'agissait d'une ostéopénie dans 57 cas et d'ostéoporose dans 28 cas. Les facteurs de risque de perte osseuse étaient une activité physique limitée  (p=0,013), un indice de masse corporel '20 kg/m2 (p=0,015), une maladie active (p=0,035), l'étendue de l'atteinte intestinale (p=0,006) et une dose cumulée de corticothérapie dépassant 4,5g de Prednisone (p=0,003). Conclusion: La déminéralisation osseuse est une complication fréquente mais non constante. Ceci justifie un dépistage précoce chez les patients à risque, qui pourront ainsi bénéficier d'un traitement substitutif.Key words: Maladie de Crohn, recto-colite hémorragique, densité minérale osseuse, ostéopénie, ostéoporos

    Ostéoporose et évaluation du risque fracturaire par l’outil frax chez des patients Congolais présentant un rhumatisme axial : Une série des cas multicentriques

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    Contexte et objectif. L’enjeu majeur dans le management de l’ostéoporose est l’identification des sujets à risque par la quantification du risque fracturaire. L’objectif de l’étude était d’évaluer le risque fracturaire chez les patients ayant consulté pour douleur du squelette axial. Méthodes. Il s’agissait d’une série des cas multicentriques menée sur des patients recrutés dans 8 hôpitaux de Kinshasa. Les paramètres d’intérêt comme l’âge, le sexe, l’alcoolisme, le tabagisme, la fracture de hanche chez un parent de 1er degré ou une fracture personnelle de fragilité ont été collectés auprès de chaque patient. La mesure de la densité osseuse avait été réalisée par absorptiométrie biphotonique à rayons X. Le risqué fracturaire a été évalué par le calcul de l’indice fracturaire FRAX. Ce risque était élevé lorsque la probabilité de survenue de fracture de hanche était ≥ 3% et/ou des fractures ostéoporotiques majeures ≥ 20%. Des tests statistiques usuels ont été utilisés pour l’analyse des résultats. Résultats. 90 patients dont 75 femmes étaient inclus. Leur âge moyen était de 63,5±12 ans. L’ostéoporose était diagnostiquée chez 34,4% des patients, l’ostéopénie chez 43,9% et 16,7% avaient une densité minérale osseuse normale. Aucune fracture ostéoporotique n’a été observée dans la présente étude, mais près de 30% de l’ensemble de l’échantillon avaient un risque fracturaire élevé. L’ostéoporose était associée, dans environ 80% des cas (p<0,005), à un risqué fracturaire élevé. Conclusion. La présente étude a montré que le risque fracturaire était élevé chez les patients atteints d’ostéoporose. Elle met en lumière la nécessité d’un dépistage précoce de cette pathologie. English title: Osteoporosis and assessment of fracturary risk using the frax tool in Congolese patients with axial rheumatism: A multicenter case series Context and objective. The major challenge in the management of osteoporosis is the identification of subjects at risk by quantifying the fracture risk in order to prevent the fracture cascade. The aim of the present study was to evaluate the fracture risk in patients who had consulted for axial skeletal pain. Methods. This was a multicenter case series carried out on patients with axial rheumatism recruited in 8 hospitals in Kinshasa. The parameters of interest such as age, sex, alcoholism, smoking, hip fracture in a 1st degree relative or personal fragility fracture were collected from each patient. Bone mineral density was measured by dual energy x-ray absorptiometry. Fracture risk was assessed by calculating the FRAX fracture index. This risk was considered high when the probability of occurrence of a hip fracture was ≥ 3% and/or major osteoporotic fractures ≥ 20%. Standard statistical tests were used to analyze the results. Results. 90 patients including 75 women (83.3%) were involved. Their average age was 63.5±12 years. Osteoporosis was diagnosed in 34.4% of patients, osteopenia in 43.9% of patients and 16.7% of patients had normal bone mineral density. No osteoporotic fractures were observed, but nearly 30% of the entire sample had a high fracture risk. Osteoporosis (T-score ≤-2.5) was associated, in approximately 80% of cases (p<0.005), with a high fracture risk. Conclusion. The present study showed that fracture risk was very high in patients with osteoporosis. It highlights the need for early detection of this pathology. Keywords: Osteoporosis, axial rheumatism, fracturary risk, FRA

    TBS et ostéoporose: établissement d'une courbe normative dans la population féminine lausannoise.

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    Introduction: Le Trabecular Bone Score (TBS) analyse la variation des niveaux des gris obtenue d'une image DEXA (Dual-energy X-ray absorptiometry) lombaire conventionnelle. Le TBS est cor- rélé avec plusieurs paramètres de microarchitecture osseuse. Il est faiblement corrélé avec la densité minérale osseuse (DMO) et permet d'améliorer la prédiction du risque fracturaire. Des valeurs pour des courbes normatives ont été publiées pour la France et les Etats Unis. On présente ici les résultats pour la population féminine lausannoise. Sujet et Méthode : Faisant partie d'un plus grand projet de recherche vaudois (CoLaus), OsteoLaus est une étude centrée sur l'ostéoporose, composée de 1500 femmes entre 50 et 80 ans. Ont été no- tamment relevés: l'âge, la taille, le poids, les facteurs de risque pour l'ostéoporose, la DMO mesu- rée par DEXA, le TBS, les fractures vertébrales par analyse morphométrique. Le TBS pouvant don- ner des valeurs aberrantes lors d'index de masse corporelle (IMC) extrêmes, les participantes avec un IMC < 18 ou à > 36 ont été exclues. Les valeurs pour la DMO et le TBS ont été cross-calibrées et analysées pour toutes les vertèbres entre L1 et L4. Les analyses lombaires pour la DMO et le TBS ont été faites en incluant puis en excluant les vertèbres fracturées et celles présentant des troubles dégénératifs. Les participantes ont été classées en 6 groupes d'âge (intervalles de 5 ans) pour définir la courbe normative. Résultats : 1443 femmes ont été incluses pour l'analyse. Le TBS diminue avec l'âge avec une courbe évoluant en 2 temps. La perte est plus rapide entre 50 et 65 ans puis plus lente après 65 ans. La courbe obtenue est la même avec ou sans exclusion des vertèbres présentant des fractures ou des troubles dégénératifs. TBS diminue entre 52.5 et 77.5 ans de 8.99 % ou 0.36%/année sans augmen- tation observée dans chacun des sous-groupes d'âge. Entre 52.5 et 62.5 ans, la diminution est de 5.01% ou 0.50%/année et entre 62.5 et 77.5 ans de 3.87% ou 0.26%/année. La DMO lombaire, sans exclusion des vertèbres montre des valeurs identiques à 77.5 ans qu'à 52.5 ans. Après exclusion des fractures et des troubles dégénératifs la DMO lombaire diminue entre 52.5 et 77.5 ans de 2.10%. Entre 52.5 et 62.5 ans la diminution est de 4.62 % ou 0.46%/année. Entre 62.5 et 77.5 ans on ob- serve une augmentation de +2.64% ou +0.18%/année. Ces résultats traduisent l'effet des troubles dégénératifs qui majorent la DMO. Conclusion : Ces résultats montrent une perte en deux temps des valeurs de TBS après 50 ans, plus rapide jusqu'à 65 ans, puis plus lente jusqu'à 80 ans. Par ailleurs les troubles dégénératifs n'influencent pas les valeurs de TBS. Ce dernier point est important puisque ces mêmes troubles augmentent artificiellement la DMO lombaire

    Association entre la Maladie cœliaque et la Cardiomyopathie dilatée: Association between Celiac disease and Dilated cardiomyopathy

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    Celiac disease (CD) associated to the dilated cardiomyopathy (DCM) has been rarely reported. The influence of the association between CD and DCM remains unexplained. Its evolution is just unpredictable. So, we aimed to report a case that illustrates interactions between CD and DCM. The case consists of a 61-year-old French woman who developed dermatitis herpetiformis treated during 1983 (20 years) by Dapsone and without the gluten-free diet. In 2013, subsequent investigation into her dermatitis herpetiformis revealed a new diagnosis of CD, an osteoporosis and low level of carnitine. Before that, in 2010, cardiac investigations showed a severely dilated left ventricle with an ejection fraction of 25%, due to DCM. These two diseases were considered unrelated and their coexistence was attributed to independent antitissue transglutaminase antibodies, low carnitine level and osteoporosis processes. Howether, CD with osteoporosis and DCM are common conditions associated with significant morbidity, mortality and disability, which requires multidisciplinary approach. La maladie cœliaque (MC) était rarement associée à la cardiomyopathie dilatée (CMD). La physiopathologie exacte de cette association est encore mal élucidée. Son évolution était aussi imprévisible. Notre objectif était de décrire l’interaction entre la MC et la CMD. Nous rapportons une patiente Française âgée de 61 ans, présentant une dermatite herpétiforme traitée de façon symptomatique depuis 1983 (soit 20 ans) par Dapsone. En 2013, le bilan de la dermatite herpétiforme confirmait la MC, une ostéoporose et un déficit en carnitine. Avant cela, en 2010, le bilan cardiologique avait documenté une CMD avec une fraction d’éjection ventriculaire gauche effondrée à 25%. Ces deux pathologies étaient considérées comme indépendantes et leur coexistence était attribuée à des processus indépendants liés aux anticorps antitransglutaminases, déficit en carnitine et l’ostéoporose. Cependant, la MC et l’ostéoporose avec la CMD sont des affections courantes associées à une morbidité, mortalité et une invalidité importante, nécessitant une approche multidisciplinaire.&nbsp

    Ostéogenèse imparfaite type III de découverte tardive: à propos d’un cas

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    Patient âgé de 52 ans, était admis dans notre établissement pour des polyarthralgies chroniques, plutôt mécaniques, touchant spécialement lesarticulations du membre inférieur. L’interrogatoire retrouvait l’antécédent de fractures répétées depuis l’enfance, pour des traumatismes minimes,suite à des chutes par glissement. Les signes cliniques et radiologiques, notamment, les fractures récurrentes, sclérotiques bleues, hyperlaxitéligamentaire, dentinogenèse imparfaite, syndrome dysmorphique, ostéoporose densitométrique importante, plaidaient tous en faveur d’uneostéogénèse imparfaite type III. Le patient a initié le traitement, par prise régulière du calcium (1g/jour), supplémentation en vitamine D et il estprogrammé pour perfusion de Bisphosphonate (Pamidronate 60mg). Ce cas illustre une forme rare de découverte tardive d’ostéogénèse imparfaitetype III.Key words: Ostéogenèse imparfaite, fractures, pathologie hétérogène, bisphosphonates, ostéodensitométrie

    Association entre les hormones sexuelles, les marqueurs de remodelage osseux et la densité minérale osseuse chez des femmes ménopausées d’origine marocaine (étude transversale)

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    Introduction: Le présent travail se propose d'étudier la relation entre les hormones sexuelles,  notamment l'oestradiol et l'indice de l'oestradiol libre, le sulfate de déhydroépiandrosterone et la sex hormone binding globulin, les marqueurs de remodelage osseux et la densité minérale osseuse chez une population de femmes marocaine ménopausées. Méthodes: Il s'agit d'une étude transversale, menée sur une période de 6 mois d'octobre 2012 à fin avril 2013 et ayant fait participer deux cent deux (202). Résultats: L'oestradiol et l'indice d'oestradiol libre (IEL) ont montré une corrélation négative  respectivement à l'ostéocalcine (OC), à la crosslaps (β-CTX) et l'OC (p<0.001). La sulfate de  déhydroepiandrosterone SDHEA a été corrélée positivement à l'OC (p<0.001), alors que e taux sérique de la sex hormone binding globulin (SHBG) l'a été corrélé à la β-CTX et l'OC (p<0.001). Par ailleurs, une  corrélation positive a été établie entre la densité minérale osseuse (DMO) au col de fémur et le poids, l'indice de masse corporelle (IMC), l'IEL et la S-DHEA. Une corrélation négative a été retrouvée entre la DMO au col de fémur d'une part et l'âge, la DDR, la SHBG, la β-CTX et l'OC d'une autre part.Conclusion: Le présent travail montre que l'augmentation de l'âge et la diminution de l'oestradiol libreexpliquent la diminution de la DMO au niveau du col du fémur, alors que l'augmentation du taux sérique de la SHBG et la diminution du poids expliquent la diminution de la DMO au rachis lombaire. Key words: Hormones sexuelles, densité minérale osseuse, marqueurs de remodelage osseu

    Comorbidités et risques de décès après transplantation pulmonaire

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    Contexte: Bien que la transplantation pulmonaire offre un avantage de survie conséquent, l'intervention chirurgicale et le traitement immunosuppresseur modifient le profil des comorbidités. Le lien entre comorbidités post-transplantation, status fonctionnel et mortalité sont jusqu'à présent méconnus. Objectifs: Déterminer les comorbidités principales et leur prévalence, comparer nos données avec les données du registre international (ISHLT) et évaluer l'association entre comorbidités, status fonctionnel et mortalité. Méthodologie: Tout patient adulte ayant bénéficié d'une transplantation pulmonaire au Centre Universitaire Romand de Transplantation (CURT) entre 2008 et 2014 et ayant survécu un an post- transplantation ont été inclus. Les données cliniques collectées sont données démographiques et comorbidités par système en pré-transplantation et comorbidités à 1 an, status fonctionnel et mortalité en post-greffe. Les prévalences des comorbidités avant et à 1 an ont été comparées avec le registre ISHLT. Les associations avec status fonctionnel diminué et mortalité ont été calculées par régression logique et exprimées sous forme de graphiques en planètes et en quartier. Résultats: Parmi 78 patients, 5 sont décédés et 2 ont été retransplantés pour dysfonction chronique du greffon. Les causes de décès ont été dysfonction chronique du greffon, complications neurologiques, mort subite, infection extrapulmonaire, défaillance respiratoire. Le nombre de patients dépendants diminue fortement après un an post-transplantation. Les comorbidités dont la prévalence change significativement avant et après transplantation sont BMI, hypertension, coronaropathies, diabète, hyperlipidémie, insuffisance rénale chronique, ostéoporose, pathologies neurologiques et pathologies psychiatriques. L'hyperlipidémie, BMI anormal, malignité, AVC/AIT sont associés à une diminution du status fonctionnel et les complications anastomotiques, pathologies hépatiques, reflux gastro-eosophagien (GERD), pathologies rénales et BMI anormal sont associés à la diminution de la survie. Conclusions: La prévalence de la majorité des comorbidités augmente significativement en post- transplantation. La survie du patient et du greffon sont bonnes et la capacité fonctionnelle s'améliore après la greffe. L'identification des comorbidités avec effet particulièrement défavorable sur l'évolution permettrait la mise en place de mesures préventives ainsi que l'amélioration du dépistage et de la prise en charge globale des patients
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