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Institutionalizing Love: The Nuniaq-ing Custom among Alaskan Iñupiat
Nuniaq-ing young children is a distinctive Iñupiaq childrearing custom that survives to this day. It concerns a kind of stereotyped cooing and singsong phrases directed by adults to infants and young children, and it appears to cement ties of particular kin to particular children. For example, parents use terms denoting the possessive form, paniin "my daughter" and igñiin "my son," to mark a special closeness to one child or another. Naming practices also have significant bearing on applications of the custom. Though seemingly trivial and largely playful on the surface, nuniaq-ing serves to lay the foundation for forging affectionate relationships throughout the life span.Parler nuniaq avec les petits est une coutume d'éducation des enfants bien particulière aux individus parlant l'inupik, et cette coutume survit encore de nos jours. Elle consiste en une sorte de roucoulement stéréotypé et d'expressions chantonnées qu'adressent les adultes aux bébés et aux jeunes enfants. Cette coutume semble cimenter des liens d'un adulte apparenté à des enfants particuliers. Par exemple, les parents emploient les termes qui reflètent la forme possessive, paniin (ma fille) et igñiin (mon fils), pour souligner qu'ils sont particulièrement attachés à un enfant ou à un autre. La façon d'attribuer un nom a également d'importantes conséquences sur les applications de la coutume. Même si parler nuniaq peut sembler au premier abord une activité de peu d'importance qui tient largement de la taquinerie, cette coutume sert de base pour créer des liens d'affection qui durent toute la vie
L'habit et la loi : entre coutume et tradition
Rétropublication en archives ouvertes (responsable Eliane Daphy, secrétaire de rédaction de l'ouvrage)http://elianedaphy.org/article.php3?id_article=17Entre coutume et tradition, la distinction s'entend à peine : et pourtant toute société ne génère-t-elle pas un rapport spécifique entre ces deux termes ? C'est à une interprétation vestimentaire de ce rapport que l'on tentera de procéder ici. En effet, si coutume et costume sonnent de façon clairement apparentée, l'un n'est pas toujours le pur reflet de l'autre : dans certains cas, le costume peut aussi avoir la prétention de s'opposer à la coutume, de lui résister, pour des raisons d'éthique ou d'autorité par exemple, au nom de la tradition.L'article fait partie du chapitre IV "Astreintes et fidélités", et fait partie des textes remaniés publiés dans l'ouvrage "L'ethnique est quotidien" (L'harmattan, 2000, Cf. notice halshs-00006684)
Kanak Culture of New Caledonia
This study focuses on New Caledonia poet, Déwé Gorodey (or Gorodé), and her writings. New Caledonia, a territory of France, is an island in the Pacific Ocean. The island was colonized in the mid-1800s, affecting the Melanesian natives. The natives are more commonly known as Kanaks and have seen years of repression under the French regime. Because of government intervention, most of the Kanak “coutume” (custom in French) has been limited. The coutume is an almost intangible presence of Kanaky culture, affecting their everyday life and decision. Déwé Gorodey was a prominent political figure during years of unrest. Most of her writings concerned themes surrounding the coutume; land ownership, women’s stewardship, and other expectations. Having a connection with the Gorodey family while living in New Caledonia, I was able to interview them about Déwé and her influence
Jeunesse canaque et coutume
L'évolution de la jeunesse canaque permet de comprendre celle de l'ethnie mélanésienne dans son ensemble et dévoile la profondeur de la crise actuelle de la formation sociale calédonienne. D'un coté, les jeunes autochtones tendent à se différencier au plan socio-économique, sous l'action de la scolarisation secondaire et de l'accés inégal au salariat urbain. De l'autre, le nationalisme mélanésien leur fournit un puissant ciment idéologique.Différenciation sociale, indifférenciation symbolique : telles sont les deux forces qui s'exercent sur la jeunesse mélanésienne et dont on peut lire les effets dans les dipositions que les jeunes adoptent face aux préceptes de la "coutume", lieu supposé de l'identité culturelle autochtone... Cette étude montre comment l'orthodoxie coutumière des jeunes varie en fonction directe de leur distance objective aux relations sociales "traditionnelles" (résumé d'auteur
Penser le temps culturel du droit - le destin anthropologique du concept de coutume
Longtemps vouée aux thèmes ruraux ou « primitifs », l'idée de coutume connaît un regain de validité sur le terrain de la « question sociale » où semble se poursuivre son destin densément paradoxal, riche d'une pluralité de façons d'appréhender le temps et le droit de l'identité collective. Tributaire de la réflexion juridique, la coutume parcourt les siècles comme les théories, innerve en son coeur ou sur ses confins l'analyse historique et politique pour accompagner la genèse de l'anthropologie sociale et culturelle. Principale voie d'accès des profanes dans le domaine du droit, la coutume est en même temps en droit l'horizon conceptuel d'une pensée antidogmatique et antipositiviste. Polysémique, l'idée de coutume désigne aussi bien l'essence du droit que l'essence de la culture -- elle est alors universelle --, elle traduit aussi bien la relativité ethnique et la diversité populaire que le vecteur d'une unification nationale qui fait litière de cette diversité. C'est l'agencement de ces paradoxes que nous souhaitons tenter de restituer dans cet aperçu d'un concept à l'architecture si hospitalière qu'elle héberge volontiers une doctrine positive du droit, la critique de cette doctrine et une alternative anthropologique à la pensée juridique. (résumé auteur
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