4,064 research outputs found

    Pratiques langagières et discours sur les langues et l’identité dans une entreprise montréalaise : contradictions et ajustements

    Get PDF
    Ce texte examine les pratiques langagières et les discours sur la langue et l’identité dans une entreprise montréalaise de postproduction en pleine expansion. Les données nous révèlent un milieu où le français domine, mais où des stratégies sont mises en place pour gérer la communication bilingue ou multilingue. Malgré cette zone tampon (buffer zone), il devient apparent que le bilinguisme est une réalité pour la majorité des employés, même s’ils utilisent l’anglais de façon ponctuelle. De plus, nous constatons que le bilinguisme est présent à plusieurs niveaux de l’entreprise et pas seulement aux échelons les plus élevés de la hiérarchie. Dans les discours des employés, nous constatons des tensions et des contradictions au sujet du bilinguisme, décrit comme une ressource importante sur les plans individuel et collectif (le Québec), mais aussi comme une menace à la vitalité de la langue française. D’autres tensions dans les discours se trouvent dans la perception des législations visant la promotion et la protection de la langue française : cette politique est vue comme bénéfique pour le projet linguistique et culturel du Québec, mais aussi comme un obstacle de plus pour le positionnement économique du Québec sur un marché mondialisé.This text examines the language practices and discourses on language and identity within a Montreal based post-production company. Findings reveal a work environment in which French clearly dominates, but where strategies for the management of language needs (bilingual, multilingual) have been put in place to create a buffer zone. Despite this buffer zone, bilingualism is a reality for the majority of employees, even if only infrequently called upon. Furthermore, bilingual skills can not only be associated with the upper echelons of company management. In the discourse of employees become apparent a number of contradictions and tensions in respect to bilingualism, sometimes described as a valuable individual and collective ressource, it is also understood as a threat to the vitality of the French language. Other tensions can be found in how Quebec’s language policy is described, as both beneficial to Quebec’s language and cultural project, but also as a further obstacle to Quebec’s ability to position itself within a globalized market

    Lorsque le marché économique n’est ni ici ni ailleurs... Nouvelle économie et nouvelles technologies à Montréal : pratiques langagières et discours1

    Get PDF
    En se basant sur une recherche ethnographique menée au sein d’une entreprise montréalaise en expansion vers de nouveaux marchés (États-Unis, Mexique), cet article examine les pratiques langagières et les discours sur la langue du personnel. Nos données révèlent un milieu empreint d’un « technolecte » français-anglais puisé à même les termes anglophones utilisés dans l’industrie de la postproduction et des logiciels, mais où le français demeure la langue de travail. Ceci dit, nous observons également la mise en place de différentes stratégies de gestion du bilinguisme et du multilinguisme pour répondre aux besoins linguistiques de la compagnie. Si la récente expansion vers les marchés hispanophones oblige, d’une façon marginale, l’embauche d’employés trilingues, nous constatons que cela ne provoque pas d’énormes réajustements puisque cette entreprise québécoise a déjà l’expérience de la gestion du bilinguisme français/anglais. Cette ouverture à une économie mondialisée semble être davantage ressentie comme une menace au volet culturel du « projet de société » québécois, les enjeux linguistiques restant subordonnés aux enjeux sociopolitiques liés à la question identitaire.This article examines the language practices and discourse of employees and management in a Montreal business currently expanding into new markets in the USA and Mexico. Findings from this ethnographic study reveal the strong presence of a French-English “technolect” that draw on English terms used in the post-production industry and software, but the main language of communication is French. This said, we also observe deliberate strategies for managing the bilingual and multilingual needs of the company. The recent expansion into Spanish-speaking markets has lead to the hiring of trilingual employees; however, this does not represent a major adjustment for the company, as it has always had to deal with the need for a language other than French in its business practices. In effect, moving into a globalized economy seems to provoke more concern about the cultural and “identity” aspects of Quebec’s “projet de société” than about language. In summary, concern over the vitality of French has by no means disappeared, but new types of concerns over the future of Quebec have emerged

    Giacometti dans Opium : La neige de Cocteau

    Get PDF
    • …
    corecore