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    Le robot de traite : pour qui ? pourquoi ? Caractérisation des exploitations équipées, simulations économiques et éléments de réflexion avant investissement

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    Avec la participation financière de l'ONILAITNational audienceIn France, about a hundred dairy farms are equipped with an automatic milking system. But we have not got any references on these farms. Nearly half of the whole population was interviewed. The farms visited are large. But milli production is often in competition with other productions and some labour-related problems appear. The farmers had to invest mainly because of their antiquated equipment, and an automatic milking system was chosen to reduce the workload. The automatic milking system essentially offers a better hourly flexibility. An increase in milk yield is observed too. The economic simulations show that the annual cost of the automatic milking system is important in comparison with the annual cost of the milking parlour. Four parameters particularly influence this: labour cost, milk yield increase, amortization period and milking parlour options. From these simulations, the automatic milking system appears to be more adapted for farms whose herds include between 50 and 60 cows. Lastly, the present observations and analysis enable the drawing-up of the most important points to be considered by farmers who want to invest: labour, economy, milk production and processing system, herd and grazing management and characteristics of the automatic milking system. In the future new references will further these thoughts.En France, une centaine d’élevages laitiers est équipée du robot de traite et, au dire des constructeurs, ce marché est amené à se développer. Cependant, nous ne disposons pas de références sur ces éleveurs et sur leurs motivations d’achat. Dans le but de les caractériser, près de la moitié de la population totale (44) a été enquêtée. Les exploitations enquêtées sont de taille (surface et troupeau) largement supérieure à la moyenne nationale. L’atelier lait y est souvent en concurrence avec d’autres productions, ce qui induit des contraintes de main d’œuvre. La vétusté du matériel de traite rendait son remplacement quasi obligatoire ; le choix du robot par rapport à une salle de traite a été fait dans le but d’alléger le travail. Le robot offre essentiellement une plus grande souplesse horaire, mais il a également un impact sur la gestion du troupeau : hausse de la production par vache, abandon du pâturage. Des simulations économiques montrent que le surcoût annuel du robot par rapport à une salle de traite est principalement influencé par quatre paramètres : le coût de la main d’œuvre, la hausse de production par vache, la durée des amortissements et les options de la salle de traite. D’après ces simulations, le robot semble plus adapté économiquement aux exploitations de 50 à 60 vaches pour un quota de 400 000 à 500 000 litres de lait. Ces observations et analyses permettent de recenser exhaustivement les points actuellement les plus importants pour la réflexion des éleveurs souhaitant investir : travail, économie, filière, bâtiment, gestion du troupeau et de la surface fourragère et caractéristiques du robot. Ces réflexions doivent, bien sûr, s’enrichir dans l’avenir avec de nouvelles références

    Transmission des exploitations en élevage bovins allaitant : problématiques de la fin de carrière et leviers de réussite pour l’installation

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    La production de viande bovine à partir de l’élevage bovin allaitant nécessite un capital important, qui est peu rentable. Les éleveurs en fin de carrière ont légitimement la volonté de réaliser leur capital, mais le montant correspondant peut être un frein à l’installation des jeunes et donc à la reprise des exploitations. Différentes stratégies sont mises en œuvre par les sortants, propriétaires du foncier ou fermiers, en fonction de la volonté de transmettre ou non l’exploitation. Les candidats à l’installation doivent, quant à eux, préparer techniquement et financièrement leur projet. Dans tous les cas, l’anticipation est de rigueur et de nouvelles voies sont à trouver pour la transmission du capital

    Opportunity costs of providing environmental services in mixed crop-livestock farming

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    In a context where agricultural production systems are being questioned because of their environmental impacts, crop-livestock farming is often presented as an agro- ecological model that could conciliate agricultural production and the environment. However, there is no consensus on the appropriate strategies to be favored to achieve this objective. This paper contributes to the underlying debates by analyzing the opportunity cost of providing environmental services in mixed crop-livestock farming to investigate whether the double objective of agricultural production and provision of environmental services is feasible without monetary incentives and to infer the conditions under which it is achievable. We develop an original analytical framework to estimate farm-level production possibility frontiers, which includes both agricultural production and environmental services, while relaxing the traditional non-negativity assumption of the opportunity costs of environmental services. Using a French dataset, we find that the opportunity costs of the indicators of environmental services considered are mostly negative. This suggests that the environmentally friendly practices associated with these services generate gains for farmers. Results from econometric estimations show that the share of the agricultural area in grasslands, the share of autonomous beef production, a high labor intensity, and direct payments increase the probability of having non-positive opportunity costs
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