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    Le laboratoire italien en panne

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    Cet article dresse un bilan de la première année du gouvernement de centre droit en Italie, en évaluant les résultats des réformes entreprises et en les comparant avec ceux de l’action de la précédente coalition de centre gauche. Le programme électoral se proposait de renouer avec la croissance en appelant à un deuxième « miracle économique », grâce à des mesures de relance keynésienne et à des politiques de soutien de l’offre fondées sur des incitations fiscales. Le cadre macroéconomique ayant servi de base au programme électoral est devenu rapidement obsolète face à la dégradation de la conjoncture, et les moyens nécessaires à la mise en oeuvre des politiques structurelles annoncées n’ont pas été dégagés. Les annonces d’incitations, de réformes et d’amnisties devaient améliorer les anticipations et amplifier les effets positifs des politiques économiques, mais, faute de messages crédibles et d’un horizon défini pour les réformes, le cercle vertueux attendu n’a pas pu s’amorcer. Le rebond de l’investissement productif privé ne s’est pas matérialisé et le programme d’investissement public n’a pas vu le jour : la détérioration des comptes publics a obligé le gouvernement à remettre en cause la baisse de la fiscalité d’entreprise et à abandonner ses priorités en matière d’infrastructures. La crainte d’un dérapage des comptes publics et l’absence de financement de la réforme de l’impôt sur le revenu ont engendré une prudence dans les comportements de consommation : l’amnistie fiscale, qui devait financer cette réforme, a davantage alimenté l’évasion que la consommation, et la réforme de l’impôt sur le revenu, bénéficiant aux ménages les plus riches, favorisera probablement l’épargne. En ce qui concerne les réformes structurelles, la poursuite de la réforme de la fiscalité est mise en danger par le manque de ressources et le gouvernement a délaissé la réforme de l’assistance sociale faute de priorités bien définies. La conflictualité accrue avec les syndicats et l’appui de plus en plus tempéré du patronat ont réduit le rôle moteur de la concertation dans les réformes du marché du travail et des retraites

    Politique budgétaire : fin des exceptions

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    L’année 2005 a marqué la fin des exceptions du coté budgétaire : abandon d’une politique budgétaire fortement pro-cyclique aux États-Unis, renoncement à l’utilisation massive de recettes exceptionnelles pour masquer la dégradation des finances publiques dans la zone euro. L’orientation de la politique budgétaire en 2005 a été restrictive dans la plupart des zones. Aux États-Unis, la résorption du déficit public cumulé depuis 2001 s’est prolongée, facilitée par une croissance supérieure au potentiel. Dans la zone euro, le déficit agrégé aurait diminué à 2,4 % en 2005 (2,7 % en 2004) grâce à une politique budgétaire restrictive pour la deuxième année consécutive. Les autorités budgétaires des différents pays de la zone euro ont eu à compenser les moindres recettes exceptionnelles, qui avaient largement contribué à l’amélioration des comptes publics en 2004. Quatre pays, l’Allemagne, l’Italie, le Portugal et la Grèce ont un déficit supérieur à 3 %, dépassant le seuil du Pacte de stabilité et de croissance (PSC). Les Pays-Bas, la Grèce, le Portugal et l’Italie ont fait l’objet d’une procédure de déficit excessif au cours de l’année 2005. En 2006, une nouvelle procédure a été ouverte à l’encontre de l’Allemagne. Nous prévoyons qu’en 2006 quatre pays, l’Allemagne, l’Italie, le Portugal et la Grèce, auront un déficit encore supérieur à la limite de 3 % du Pacte de stabilité et croissance. Seule l’Allemagne respecterait l’objectif de faire passer son déficit en dessous de cette limite en 2007. Si au niveau agrégé de la zone euro la politique budgétaire serait presque neutre en 2006, les efforts de consolidation se concentreraient en 2007. Aux États-Unis aussi la politique budgétaire serait plus restrictive en 2007, alors qu’au Japon l’effort de consolidation serait concentré sur l’année 2006 ramenant le déficit à 5,6 %

    Simple Proposal for a Debt Related Fiscal Rule.

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    Dix ans de politique budgétaire au service de l’euro : l’exemple italien

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    Pour l’Italie, la décennie qui vient de s’écouler a été marquée surtout par un effort d’assainissement des finances publiques, qui a été le plus important des pays de la zone euro. Seul pays de l’UE à débuter la décennie avec un déficit primaire, l’Italie devait faire face à une défiance croissante quant à la soutenabilité de son endettement, à sa capacité à maintenir l’ancrage au SME, d’abord, à respecter l’objectif de participation à l’Union monétaire européenne, ensuite. Mais le pari est gagné par l’Italie et la décennie se conclut avec sa participation à l’UEM. L’importance de la consolidation budgétaire est d’autant plus remarquable qu’elle a été poursuivie en période de forte instabilité politique et de très faible consensus. Malgré cela, la dimension discrétionnaire de la politique budgétaire a été importante et l’effort entièrement structurel. L’Italie n’a pas laissé agir complètement les stabilisateurs automatiques au cours de la décennie, et la plupart de l’assainissement du solde primaire a été fondé sur une politique pro-cyclique de hausse d’impôt. Cette politique, couplée à des conditions monétaires restrictives, a pénalisé la croissance, amplifié l’écart avec les pays de l’Union européenne et causé une baisse significative de la part du revenu disponible des ménages dans le PIB. Vers la fin de la décennie le processus d’assainissement s’est accompagné d’une importante réforme de la fiscalité d’entreprise et de l’imposition des revenus du capital, ainsi que du système de recouvrement d’impôts et de lutte contre la fraude fiscale. Les recettes provenant de ces dernières actions ont permis, via la baisse de l’impôt sur le revenu des personnes, une redistribution des ressources en faveur des ménages, qui avaient supporté l’essentiel de l’assainissement fiscal. Par ailleurs, grâce aux remarquables résultats obtenus, l’Italie a pu ralentir le processus de consolidation budgétaire et se limiter à viser la position minimale lui permettant de faire face aux effets budgétaires des fluctuations conjoncturelles. À l’aube de la nouvelle décennie, la politique budgétaire peut s’orienter vers le soutien d’une croissance, qui redémarre enfin

    Politique budgétaire : fin des exceptions.

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    Réforme du système des retraites en Italie : bilan et perspectives.

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    Perspectives 2008-2009. Italie : coup de frein.

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    A Simple Proposal for a 'Debt-Sensitive Stability Pact'

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    The main rationale for fiscal policy rules is the concern for long term sustainability of public finances, that in a monetary union may affect the other members. Among many other criticisms, the Stability and Growth Pact (SGP) has been seen as contradictory or incomplete because it focuses on deficit rather than debt, the main indicator of public finances' soundness. Furthermore the few references to debt that were present in the treaties are essentially ignored in actual practices. Some of the reform proposals that came out lately have addressed the issue, and tried to embed a debt criterion in the Pact. We review these proposals, and put forward our own proposed modification: the deficit ratio countries should target is weighed by their relative debt. With respect to the other proposals taking into account debt, our own has the advantages of simplicity, symmetry, and low arbitrariness. To make it politically acceptable to high debt countries, nevertheless, could require to set the targets, at least initially, at level higher than the Maastricht criteriaStability Pact, Fiscal policy, Debt Sustainability

    Italie : le programme de Berlusconi est-il applicable ?.

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    Politiques budgétaires en Europe : stabilité programmée.

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