Modéliser l’information archéologique à l’ère du Web sémantique

editorial reviewedFace aux constantes mutations technologiques, il est important d’adapter les pratiques professionnelles en archéologie. Cependant, cette adaptation ne peut se réussir que si elle tient pleinement compte des fondements épistémologiques de la discipline

Le silence est d'or

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Des activités d’orpaillage dans le massif de Stavelot au haut Moyen Âge ?

La région comprise entre les villes de Waimes, Malmedy, Trois-Pont, Lierneux et Saint-Vith est connue pour abriter de nombreux tertres d’orpaillage. Ces structures ont été identifiés comme telles à la fin du XIXe siècle donnant lieu à une petite ruée vers l’or locale. Troisautres zones de l’Ardenne belge présentent également des traces d’activités aurifères (près des massifs de Serpont, de Rocroi et de Givogne). Aucune fouille systématique n’y a jamais été pratiquée même si plusieurs recensements ont été dressés par des auteurs provenant d’horizons variés. Durant la seconde moitié du vingtième siècle, il a été souvent écrit que les activités d’orpaillage de l’Ardenne belge remontaient au second âge du Fer. Cette attribution chronologique ne repose en réalité sur aucune observation scientifiquement démontrée. Par contre, une récente étude cartographique a mis en évidence la superposition des limites alto médiévales du domaine de l’abbaye de Stavelot Malmedy avec les tracés des ruisseaux aurifères du massif de Stavelot. Cette observation peut-elle participer au questionnement mené à propos de la localisation de l’abbaye de Stavelot Malmedy ? de même, peut-elle contribuer à une réflexion similaire pourles villas d’Amblève, Lierneux, Cherain et Bellain, implantées dans une contrée qui n’est pourtant pas réputée pour sa fertilité

L'existant et l'ayant existé. Documenter le patrimoine dans la diachronie

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État des connaissances, perspectives de recherches et révision des datations des tertres d’orpaillage dits celtes de l’Ardenne belge

Durant la seconde moitié du vingtième siècle, il a été souvent écrit que les activités d’orpaillage de l’Ardenne belge remontaient au second âge du Fer. Cette attribution chronologique ne repose en réalité sur aucune observation scientifiquement démontrée. Par contre, une récente étude cartographique a mis en évidence la superposition des limites alto médiévales du domaine de l’abbaye de Stavelot Malmedy avec les tracés des ruisseaux aurifères du massif de Stavelot