6 research outputs found

    Le refus de soins, un acte discriminatoire ?

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    International audienceIf a patient can refuse care, health professionals may refuse to treat a person, an act often considered discriminatory. Investigations have been carried out to shed light on this practice. This notion calls for a philosophical and ethical point of view.Si un patient peut refuser un soin, il arrive que des professionnels de santé refusent de soigner une personne, acte considéré souvent comme discriminatoire. Des enquêtes ont été menées pour mettre en lumière ce phénomène. Cette notion convoque un point de vue philosophique et éthique

    Le refus de soins, des situations complexes

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    International audienceOver the last three decades, the evolution of medical care and the reorganization of our health care system have completely changed the relationship between health care professionals, patients and their families. The demand for patient participation in the healthcare process has been growing, raising the question of patients’ freedom of choice and increasingly questioning the areas where this would be denied.Durant les trois dernières décennies, l’évolution des prises en charge médicales et la réorganisation de notre système de santé ont totalement modifié les rapports entre les professionnels de santé, les patients et leurs proches. La demande de participation des patients à la démarche de soins a été croissante, posant la question de la liberté de choix des malades et questionnant de plus en plus les domaines où celle-ci serait niée

    Directives anticipées et fin de vie : un outil à proposer et valoriser sans pour autant l’imposer

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    International audienceLes directives anticipées : un outil qui s’inscrit dans une évolution de la relation soignant-soigné et des droits des patients Dans une conception hippocratique, la relation médecin – patient découle directement de la morale aristotélicienne en se fondant sur le primum non nocere. Historiquement, l’action médicale ayant pour finalité de faire du bien, en s’abstenant de nuire, elle se référait au principe [...

    COVID et privation du droit de visites en établissement sanitaire et médico-social : maintenir la relation et penser l’usage des outils numériques

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    Don du corps à la science : un nouveau cadre de régulation qui répond à certaines questions mais en soulève bien d’autres !

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    International audienceIn France, between 2,500 and 3,000 people donate their bodies to science each year after their death; they contribute therefore to the teaching of anatomy, to research and to the learning and improvement of surgical practices. The decision to donate must be made during the donor’s lifetime and consent must be expressed in writing to one of the 27 donation centers throughout the country. Following the scandal of the Parisian center of the Saints Pères, which revealed a lack of respect for bodies and fundamental ethical principles, the decree of April 27, 2022 concerning the donation of bodies for teaching and research purposes, which is part of the new bioethic laws, was eagerly awaited to clarify certain practices. However, this decree raises new questions because many of the rules it proposes do not appear to be relevant to the values of donation and the functioning of donation centers. The new modes of regulation proposed by the decree generate questions among donors and professionals in the field with a risk of poor regulation, detrimental to all with regard to major ethical issues. If the public authorities do not commit themselves to a regulation that is better adapted to the field, if the ethical stakes are not better clarified and if the universities do not have the means to implement these new organizations, the perpetuation of body donation and of donation centers could become challenging.En France, entre 2 500 et 3 000 personnes donnent leur corps à la science chaque année après leur mort ; elles contribuent ainsi à l’enseignement de l’anatomie, à la recherche et à l’apprentissage et l’amélioration des pratiques chirurgicales. La décision doit être prise de son vivant et le consentement exprimé par écrit auprès d’un des vingt-sept centres de don du corps répartis sur le territoire national. Suite au scandale du centre parisien des Saints-Pères, le décret du 27 avril 2022 relatif au don de corps à des fins d’enseignement et de recherche, qui s’inscrit dans le cadre des nouvelles lois de bioéthique, était très attendu pour clarifier certaines pratiques. Mais ce décret soulève de nouvelles questions car nombreuses sont les règles qu’il propose qui ne nous apparaissent pas pertinentes au regard des valeurs du don et du fonctionnement des centres de don. Les nouveaux modes de régulation proposés génèrent des questions chez les donneurs et les professionnels de terrain avec un risque de mauvaise régulation. Nous pensons que si la puissance publique ne s’engage pas dans une régulation plus adaptée au terrain, si les enjeux éthiques ne sont pas mieux clarifiés et si les universités n’ont pas les moyens pour mettre en œuvre ces nouvelles organisations, la pérennisation du don du corps et des centres de don pourrait devenir difficile

    Interrompre une grossesse en réanimation sans recueil du consentement de la patiente : enjeux éthiques et médico-légaux

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    International audienceIn France, the voluntary interruption of a pregnancy for medical reasons can be requested by the woman, whatever the term of the pregnancy, if it is attested that the continuation of the pregnancy seriously endangers her health. The termination of the pregnancy is then subject to the collegial opinion of a Pluridisciplinary Centre for Prenatal Diagnosis, which must give a favourable decision after analysing the situation. Following, it is the woman who takes the final decision. Respect for the autonomy of the pregnant woman is therefore a fundamental principle in prenatal diagnosis and termination of pregnancy in French law.In this article, we analyse a situation that raises complex ethical and decision-making issues where the termination of pregnancy is required when the patient is neither able to formulate a request nor to consent, due to her pathology requiring hospitalization in intensive care.If the continuation of the pregnancy poses a serious threat to the patient's health, urgency may be an acceptable argument for acting without the patient's consent. This urgency is understood here as the fact that, without a rapid decision, the clinical situation has little chance of improving or even deteriorating. In this context, we discuss the arguments for terminating the pregnancy and the importance of consulting the parents and spouse, so as not to exclude relatives from the decision-making process. Finally, our analysis questions the limits of medical secrecy in intensive care when a dialogue and an exchange of information with relatives appears essential, in particular when the patient cannot participate in the decision and when there are complex decisions to be made.En France, l'interruption volontaire d'une grossesse pour motif médical peut être demandée par la femme quel que soit le terme de la grossesse, s'il est attesté que la poursuite de celle-ci met gravement en péril sa santé. L’interruption de grossesse est alors soumise à l’avis collégial d’un Centre Pluridisciplinaire de Diagnostic Prénatal qui doit rendre une décision favorable après analyse de la situation. Suite à cet avis, c’est la femme qui prend la décision finale. Le respect de l’autonomie de la femme enceinte est donc un principe fondamental en matière de diagnostic prénatal et d’interruption de grossesse dans la loi française. Nous analysons dans cet article une situation qui soulève des problématiques d’ordre éthique et décisionnel complexes dans le cas où l’interruption de grossesse se pose mais où la patiente n’est ni à même de formuler une demande ni à même de consentir, du fait de sa pathologie nécessitant une hospitalisation en réanimation. Dès lors que le maintien de la grossesse met en péril grave la santé de la patiente, l’urgence peut apparaitre comme un argument recevable pour agir sans consentement de la patiente. Cette urgence s’entend ici par le fait que, sans une décision rapide, la situation clinique a peu de chance de s’améliorer, voire risque de se dégrader. Nous discutons dans ce contexte les arguments qui permettent de réaliser l’interruption et l’importance de consulter les parents et le conjoint, afin de ne pas exclure les proches du processus décisionnel. Notre analyse interroge enfin les limites du secret médical en réanimation quand un dialogue et un échange d’informations avec les proches apparait essentiel, en particulier dès lors que le patient ne peut participer à la décision et qu’il y a des décisions complexes à prendre
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