26 research outputs found

    La dĂ©rive de l’UNESCO : Essai d’analyse psycho-culturelle

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    Freud et le nationalisme

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    La conception moderne de la nation est un hĂ©ritage de la philosophie des LumiĂšres ; elle s’est affirmĂ©e comme un projet d’inspiration rationaliste. Elle comprend une revendication d’autonomie individuelle et de bonheur, associĂ©e Ă  l’exigence d’égalitĂ© sociale. Elle est insĂ©parable de l’idĂ©e que les ĂȘtres humains sont douĂ©s de raison et qu’ils ont des droits inaliĂ©nables que l’État doit protĂ©ger. Les rĂ©volutions qui s’en rĂ©clament vers la fin du XVIIIe siĂšcle dĂ©fendent le principe de la souverainetĂ© nationale et du droit des peuples Ă  disposer d’eux-mĂȘmes. Elles s’efforcent de rompre avec les coutumes et les hiĂ©rarchies sociales de l’Ancien RĂ©gime ; elles entendent promouvoir les progrĂšs de l’éducation, de la science et des conquĂȘtes matĂ©rielles. Les prĂ©ceptes moraux et les principes de droit devant guider la sociĂ©tĂ© sont indĂ©pendants des croyances religieuses. En politique, comme en d’autres domaines de la vie sociale, la raison a peu d’autonomie par rapport aux Ă©motions collectives ; il n’est pas rare qu’elle soit pervertie par l’emprise des passions, celles engendrĂ©es par les conflits d’intĂ©rĂȘt et de valeur inhĂ©rents aux choix d’orientation et de gestion des affaires publiques. La nation implique que les citoyens partagent Ă  des titres divers un idĂ©al national commun. La citoyennetĂ© et la souverainetĂ© dĂ©mocratique reposent en effet sur des formes Ă©lĂ©mentaires de solidaritĂ© collective inspirĂ©es par une mĂȘme reprĂ©sentation de la nation. Cependant, les mobiles d’ordre idĂ©el, comme Freud le souligne, servent souvent de «paravent aux envies destructrices». En fait, la loi de gravitation de cet imaginaire national consiste en l’exclusion des Ă©trangers et des minoritĂ©s. Elle entraĂźne en consĂ©quence les excĂšs du nationalisme

    Contraintes politiques et institutionnelles du discours des Nations unies

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    Les Nations unies produisent des discours disparates, portant sur tous les aspects de la vie sociale et politique. Ces discours prennent la forme de rapports et d’études sur des thĂšmes d’actualitĂ©, de rĂ©solutions et de conventions. Ils ont souvent des aspects techniques, notamment lorsqu’ils concernent les affaires de l’économie. Quelles que puissent ĂȘtre leur diversitĂ© et leur complexitĂ©, ils ont une dimension praxĂ©ologique forte, puisque l’ONU et ses agences spĂ©cialisĂ©es ont pour mission de..

    Contre la théorie générale du développement

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    Les historiens des idĂ©es devront un jour nous expliquer comment s’est imposĂ© le mythe - sauf erreur dans les annĂ©es 1970 - selon lequel les Ă©tudes du dĂ©veloppement avaient Ă©tĂ© “traditionnellement dominĂ©es par l’approche Ă©conomique”, et peut-ĂȘtre aussi quel aura Ă©tĂ© la fonction de ce mythe. En rĂ©alitĂ©, les pionniers du dĂ©veloppement ont eu pour mĂ©rite de prolonger la grande tradition de l’économie politique, celle qui va des Ă©conomistes classiques Ă  Keynes, en passant naturellement par Marx. I..

    Uvin (Peter). Aiding Violence. The Development Enterprise in Rwanda. Traduction française: L’aide complice? CoopĂ©ration internationale et violence au Rwanda.

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    de Senarclens Pierre. Uvin (Peter). Aiding Violence. The Development Enterprise in Rwanda. Traduction française: L’aide complice? CoopĂ©ration internationale et violence au Rwanda.. In: Critique internationale, vol. 4. 1999. Les "bonnes oeuvres" des extrĂ©mistes, sous la direction de Christophe Jaffrelot. pp. 75-76
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