17 research outputs found

    Evaluation de la prescription et de la dispensation des médicaments essentiels au Mali

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    Objectif : La politique pharmaceutique du Mali repose sur le concept des mĂ©dicaments essentiels gĂ©nĂ©riques. L’adoption des mĂ©dicaments gĂ©nĂ©riques dans un programme s’accompagne souvent d’un usage irrationnel de ces mĂ©dicaments Ă  cause mĂȘme de la disponibilitĂ© de ces mĂ©dicaments. C’est ainsi que cette Ă©tude a Ă©tĂ© initiĂ©e pour Ă©valuer la qualitĂ© de la prescription et de la dispensation des mĂ©dicaments au Mali. MĂ©thodes : Il s’agit d’une Ă©tude transversale descriptive qui a Ă©tĂ© conduite de 2004 Ă  2013. L’enquĂȘte a Ă©tĂ© faite dans 20 centres de santĂ© primaires et 20 pharmacies privĂ©es dans trois rĂ©gions du pays. Dans chacune de ces structures, 30 ordonnances exĂ©cutĂ©es au moment de l’enquĂȘte ont Ă©tĂ© collectĂ©es. RĂ©sultats : Le nombre moyen de mĂ©dicaments par ordonnance Ă©tait de 3,0±1,3 et 2,4±1,2, respectivement dans les secteurs public et privĂ©. La prescription des mĂ©dicaments sous dĂ©nomination commune internationale Ă©tait de 91,6% dans le secteur public et 37,2% dans le secteur privĂ©. Le secteur public prescrivait 33,7% d’injectables contre 16,2% dans le privĂ© (p<0,001). Le coĂ»t moyen de l’ordonnance prescrite Ă©tait plus bas dans le secteur public (3415,3FCFA soit 5,21 euros ) que dans le secteur privĂ© (7111,2 FCFA soit10,85euros). Conclusion : Les mĂ©dicaments gĂ©nĂ©riques sont couramment utilisĂ©s dans le public mais beaucoup moins dans le privĂ©. Les guides thĂ©rapeutiques Ă©tant dĂ©jĂ  disponibles, il conviendrait d’instaurer une information interactive des praticiens, par biais de visites et supervisions intensives par des cadres plus expĂ©rimentĂ©s de la hiĂ©rarchie, cela serait de nature Ă  optimiser la qualitĂ© des prescriptions des praticiens

    Facteurs associĂ©s Ă  la pratique du dĂ©pistage du cancer du col utĂ©rin dans le district sanitaire de Joal, SĂ©nĂ©gal, 2018: enquĂȘte mĂ©nage: Factors associated with the practice of cervical cancer screening in the health district of Joal, Senegal, 2018: household survey

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    Introduction: Au SĂ©nĂ©gal, le cancer du col utĂ©rin se classe au premier rang des cancers diagnostiquĂ©s. Il peut ĂȘtre prĂ©venu par le dĂ©pistage et la prise en charge prĂ©coces. Cependant, la pratique du dĂ©pistage est faible. L’objectif de cette Ă©tude Ă©tait de dĂ©terminer les facteurs associĂ©s Ă  la pratique du dĂ©pistage du cancer utĂ©rin dans le district de Joal. MĂ©thodes: Il s’agissait d’une Ă©tude transversale sur un Ă©chantillon de 600 femmes, Ă  partir d’un sondage en grappe. Les donnĂ©es ont Ă©tĂ© collectĂ©es au cours d’entretiens individuels Ă  domicile avec un questionnaire sur les connaissances et pratiques relatives au cancer utĂ©rin. Une rĂ©gression logistique a permis d’identifier les facteurs associĂ©s. RĂ©sultats: L’ñge moyen des participantes Ă©tait de 37 ans ± 8,09 ans. PrĂšs de 55,00% des participantes vivaient en milieu urbain, 45,00% n’étaient pas scolarisĂ©es, 87,00% Ă©taient mariĂ©es. La pratique du dĂ©pistage Ă©tait de 28,32% (IC 95% (25,12%-32,35%)). Les femmes qui avaient entendu parler du cancer utĂ©rin Ă©taient plus susceptibles de pratiquer le dĂ©pistage (Odds ratio ajustĂ© (ORa)=2,92 IC 95% (1,44-6,26)). La connaissance du lieu de dĂ©pistage et de la possibilitĂ© de guĂ©rison augmentait la chance de pratiquer le dĂ©pistage lors d’une consultation (ORa=2,32 IC 95% (1,16-5,36) ; ORa=1,93 IC 95% (1,28-3,24)).Conclusion: La connaissance du cancer utĂ©rin, lieu de dĂ©pistage, de la possibilitĂ© de guĂ©rison et les conseils de dĂ©pistage Ă©taient associĂ©s Ă  la pratique du dĂ©pistage. Il serait nĂ©cessaire de rendre accessible les services de dĂ©pistage par une bonne communication et une formation du personnel. Background: In Senegal, cervical cancer occupies the first rank of among diagnosed cancers. It can be prevented by early screening and management. However, the practice of screening is low. The objective of this study was to determine the factors associated with uterine cancer screening in Joal district. Methods: This was a cross-sectional study of a sample of 600 women, using a cluster survey. Data were collected during individual home interviews with a questionnaire on uterine cancer knowledge and practices. Logistic regression was used to identify associated factors. Results: The mean age of the participants was 37 ± 8.09 years. Nearly 55.00% of the participants lived in urban areas, 45.00% were not in school, 87.00% were married. The screening rate was 28.32% (95% CI (25.12%-32.35%)). Women who had heard about uterine cancer were more likely to screen (adjusted odds ratio (ORa)=2.92 95% CI (1.44-6.26)). Knowledge of the screening site and the possibility of cure increased the chance of screening at a consultation (ORa=2.32 95% CI (1.16-5.36); ORa=1.93 95% CI (1.28-3.24)). Conclusion: Knowledge of uterine cancer, location of screening, possibility of cure, and screening advice were associated with screening uptake. There is a need to make screening services accessible through good communication and staff training

    Supplémentation en farine fortifiée « Misola » chez les personnes vivant avec le VIH sous traitement ARV au Mali.

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    Position du problĂšme: Tester l’apport d’une supplĂ©mentation en farine fortifiĂ©e chez les personnes vivant avec le VIH sous traitement antirĂ©troviral au Mali. MĂ©thodes : Nous avons rĂ©alisĂ© une Ă©tude prospective longitudinale chez 52 patients infectĂ©s par le VIH en ambulatoire sous traitement antirĂ©troviral. A l'introduction de la farine ‘Misola', les paramĂštres de suivi Ă  3 mois ont Ă©tĂ© : (poids/taille), le taux de CD4 et la numĂ©ration formule sanguine. RĂ©sultats : La majoritĂ© de nos patients Ă©tait des femmes (69%). L'Ăąge moyen Ă©tait de 38 ans avec des extrĂȘmes de 20 Ă  58 ans. La normalisation de l'indice de masse corporel de J15 Ă  J60 Ă©tait de 100%. L'augmentation de la reprise pondĂ©rale Ă©tait significative (p=0,0001). Les paramĂštres biologiques Ă©tudiĂ©s Ă©taient Ă©galement augmentĂ©s Ă  J60. Conclusion : La supplĂ©mentation en farine Misola semble ĂȘtre un facteur de gain pondĂ©ral rapide chez les PVIH sous ARV. Nous recommandons une Ă©tude randomisĂ©e sur un grand Ă©chantillon pour confirmer ces rĂ©sultat

    Investigation d’une Ă©pidĂ©mie de coqueluche Ă  Dialakon, Mali, 2016: Investigation of a pertussis outbreak in Dialakon, Mali, 2016

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    Introduction: De janvier 2008 Ă  juin 2016, le Mali n'a notifiĂ© aucun cas de coqueluche. En juillet 2016, BafoulabĂ© a signalĂ© 38 cas suspects de coqueluche dans le village de Djombomadji Ă  Dialakon. L’objectif Ă©tait de dĂ©crire cette Ă©pidĂ©mie en temps, lieu et personne. MĂ©thodes: Nous avons menĂ© une Ă©tude transversale descriptive Ă  Dialakon de mars Ă  aoĂ»t 2016. Un cas suspect de coqueluche Ă©tait toute personne prĂ©sentant une toux paroxystique avec ou sans vomissements, fiĂšvre, dyspnĂ©e ou Ă©ternuement. Nous avons effectuĂ© une recherche active de cas. Les donnĂ©es ont Ă©tĂ© collectĂ©es Ă  l’aide d’un questionnaire et analysĂ©es en temps, lieu et personne.RĂ©sultats: Au total, 112 cas suspects de coqueluche enregistrĂ©s sur 7238 habitants (taux d'attaque : 16/1000) avec zĂ©ro dĂ©cĂšs. L'Ăąge mĂ©dian Ă©tait de 4 ans, Ă©tendu de 3 mois-13 ans, 52% Ă©taient de sexe fĂ©minin. Parmi les cas, 4% Ă©taient complĂštement vaccinĂ©s contre la coqueluche. Tous les cas provenaient du village de Djombomadji. L'Ă©pidĂ©mie avait commencĂ© le 10 mars, avec 2 pics le 16 mai et le 16 juin 2016 qui avaient respectivement 20 et 16 cas. Le nombre de cas a ensuite progressivement diminuĂ© jusqu'au 26 juillet 2016 quand les 2 derniers cas ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s. Conclusion: L'Ă©pidĂ©mie a durĂ© 5 mois, la majoritĂ© des cas ont eu lieu le 16 mai 2016, Ă©taient du sexe fĂ©minin, n'Ă©taient pas vaccinĂ©s et provenaient du village de Djombomadji. Tous les cas ont Ă©tĂ© traitĂ©s, les enfants non malades ont Ă©tĂ© vaccinĂ©s et la population a Ă©tĂ© sensibilisĂ©e. Introduction: From January 2008 to June 2016, Mali reported no cases of pertussis. In July 2016, BafoulabĂ© reported 38 suspected cases of pertussis in the village of Djombomadji in Dialakon. The objective this investigation was to describe this outbreak in time, place and person. Methods: We conducted a descriptive cross-sectional study in Dialakon from March to August 2016. A suspected case of pertussis was any person presenting paroxysmal cough with or without vomiting, fever, dyspnoea or sneezing. We conducted an active case search. Data were collected using a questionnaire and analysed for time, place and person. Results: A total of 112 suspected cases of pertussis were recorded out of 7238 inhabitants (attack rate: 16/1000) with zero deaths. The median age was 4 years, range 3 months-13 years, 52% were female. Of the cases, 4% were fully vaccinated against pertussis. All cases were from the village of Djombomadji. The epidemic started on 10 March, with two peaks on 16 May and 16 June 2016, with 20 and 16 cases respectively. The number of cases then gradually decreased until 26 July 2016 when the last 2 cases were recorded. Conclusions: The epidemic lasted 5 months, the majority of cases occurred on 16 May 2016, (they)were female, unvaccinated and from Djombomadji village. All cases were treated, unvaccinated children were vaccinated and the population was sensitised

    Concordance of vaccination status and associated factors with incomplete vaccination: a household survey in the health district of Segou, Mali, 2019

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    Introduction:&nbsp;the region of Segou recorded 36.8% of children were incompletely vaccinated in 2018. In 2019, the district of Segou was one of the districts with the lowest vaccination coverage in the region, with 85.1% coverage for the three doses of the pentavalent vaccine and 85.4% for the measles vaccine. This study was initiated to better understand this low vaccination coverage, in the absence of specific studies on vaccination coverage in the district of Segou. Methods:&nbsp;a prospective cross-sectional study was conducted from May to August 2020 with 30 clusters. We performed Kappa coefficient, bivariate, and multiple logistic regression analysis. Results:&nbsp;findings showed that 18.46% (101/547) [15.44-21.93] of children were incompletely vaccinated. Mothers correctly reported the vaccination status of their children in 67.30% of cases (Kappa coefficient). Uneducated (OR[IC95%]=2.13[1.30-3.50]), living in rural area (OR[IC95%]=2.07[1.23-3.47]), lack of knowledge of Expanded Program on Immunization (EPI) target diseases (OR[IC95%]=2.37[1.52-3.68]), lack of knowledge of vaccination schedule (OR[IC95%]=3.33[1.90-5.81]) and lack of knowledge of the importance of vaccination (OR[IC95%]=3.6[2.35-6.32]) were associated with incomplete vaccination. In multivariate analysis, uneducated (ORa[IC95%&gt;]=1.68[1.004-2.810]) and lack of knowledge of the importance of vaccination were associated with incomplete vaccination (ORa[IC95%]=3.40[2.049-5.649]). Conclusion:&nbsp;findings showed a good concordance of the vaccination status. Living in a rural area, no education, lack of the knowledge of EPI target diseases, lack of the knowledge of vaccination schedule and lack of knowledge of the importance of vaccination were associated with incomplete vaccination

    Connaissances des Anomalies du Tube Neural, Attitudes et Pratiques de Prévention chez les Femmes vues en Consultation prénatale, Région de Niamey-Niger, 2017: Knowledge, Attitudes and Prevention Practices of Neural Tube Anomalies in Women attending Prenatal Consultation in the Niamey-Niger Region 2017

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    Introduction: Les anomalies congénitales sont des anomalies fonctionnelles, structurelles ou métaboliques se produisant en intra-utérin et identifiables avant ou après la naissance. Au Niger, le domaine des anomalies congénitales n'a pas été suffisamment exploré. Notre objectif était de décrire les connaissances des anomalies du tube neural (ATN), les attitudes et les pratiques de prévention chez les femmes vues en consultation prénatale (CPN). MĂ©thodes: Nous avons mené une enquête transversale de Février â Mars 2017 chez les femmes enceintes vues en CPN1 dans les maternités de Niamey. L'échantillon, calculé avec Open Epi était de 421. Les femmes enceintes ont été interviewées sur leurs connaissances des ATN, leurs attitudes et pratiques de prévention devant ces anomalies. Les données ont été collectées avec un questionnaire à travers les 5 districts sanitaires de la region de Niamey. Le nombre de femmes à enquêter par district a été alloué en tenant compte de l'importance relative des femmes en age de procréer (FAP) selon le district. Dans chaque district, il a été choisi par commodité, l'hôpital de district (HD), 2 maternités urbaines et 2 maternités rurales. Le nombre de femme par maternité a été déterminé selon le même procédé que dans les districts. A la maternité, les participantes ont été choisi de manière aléatoire. Des analyses univariées, bivariées et multivariées ont été réalisées. Des ratios de prévalence (RP), OR de prévalence (POR) à 95% ont été calculés. Les variables avec p&lt;0,25 en analyse bivariée, ont été intégrées dans le modèle logistique multiple. RĂ©sultats: L'âge médian des enquêtées était de 25 ans. Il y avait 60,81% de scolarisées et 24,33% de primigestes. Environ 30,65% connaissaient les ATN ; 15,92% avaient de bonnes attitudes ; 41,81% avaient utilisées l'acide folique (AF). La tranche d'êge de 25-49ans a été un facteur indépendant de la connaissance des ATN (p=0,0008) ; pour les attitudes : il s'agit de l'âge (25-49ans) (p=0,03), la prise d'AF (p=0,0002) ; pour la pratique : le niveau d'instruction (p=0,01), l'information par les agents de santé (p&lt; 0,0001), la connaissance d'autres sources d'AF (p=0,04). Conclusion: Il y avait une insuffisance de connaissances, d'attitudes et de pratiques de prévention devant les ATN chez les femmes enceintes. L'éducation continue, une politique d'enrichissement en AF de certains aliments s'impose. Background: Congenital anomalies are functional, structural or metabolic abnormalities occurring in the uterus and identifiable before or after birth. In Niger, the field of congenital anomalies has not been sufficiently explored. Our objective was to describe the knowledge of neural tube defects (NTDs), attitudes and prevention practices in women seen in antenatal care (ANC). Methods: We conducted a cross-sectional survey from February to March 2017 among pregnant women seen in CPN1 in maternity hospitals in Niamey. The sample, calculated with Open Epi, was 421. Pregnant women were interviewed on their knowledge of NTDs, their attitudes and prevention practices in the face of these anomalies. The data were collected with a questionnaire across the 5 health districts of the Niamey region. The number of women to be surveyed by district was allocated taking into account the relative importance of women of reproductive age (FAP) by district. In each district, it was chosen by convenience, the district hospital (HD), 2 urban maternities and 2 rural maternities. The number of women per maternity unit was determined using the same procedure as in the districts. In the maternity ward, the participants were chosen at random. Univariate, bivariate and multivariate analyzes were performed. 95% prevalence (PR), OR prevalence (POR) ratios were calculated. Variables with p &lt;0.25 in bivariate analysis were included in the multiple logistic model. Results: The median age of the respondents was 25 years. There were 60.81% of school children and 24.33% of primigravidae. About 30.65% were familiar with ATNs; 15.92% had good attitudes; 41.81% had used folic acid (FA). The age group of 25-49 years was an independent factor of knowledge of NTDs (p = 0.0008); for attitudes: it is about age (25-49 years) (p = 0.03), AF intake (p = 0.0002); for practice: level of education (p = 0.01), information by health workers (p &lt;0.0001), knowledge of other sources of FA (p = 0.04). Conclusion: There was a lack of knowledge, attitudes and prevention practices towards NTDs among pregnant women. Education continues, a policy of fortifying certain foods with AF is required

    Mortalité néonatale au centre hospitalier universitaire de Tengandogo, Ouagadougou, Burkina Faso: une étude de cohorte retrospective: Neonatal mortality at Tengandogo University Hospital, Ouagadougou, Burkina Faso: a retrospective cohort study

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    Introduction: Selon l’organisation mondiale de la santĂ©, les dĂ©cĂšs nĂ©onataux reprĂ©sentent 41% de la mortalitĂ© infanto-juvĂ©nile. L’Afrique subsaharienne a le taux de mortalitĂ© nĂ©onatale le plus Ă©levĂ© Ă  28‰. L’objectif de l’étude Ă©tait de mesurer le taux de mortalitĂ© nĂ©onatale et d’identifier les facteurs associĂ©s au dĂ©cĂšs au Centre hospitalier universitaire de Tengandogo, Ouagadougou, Burkina Faso. MĂ©thodes: Les nouveaux nĂ©s de 0 Ă  28 jours, hospitalisĂ©s entre le 1er janvier 2013 et le 31 dĂ©cembre 2017 ont Ă©tĂ© inclus dans cette Ă©tude de cohorte rĂ©trospective au service de nĂ©onatologie et de pĂ©diatrie. Les informations ont Ă©tĂ© extraites Ă  partir des dossiers cliniques. La survie a Ă©tĂ© estimĂ©e par la mĂ©thode de Kaplan Meier. Un modĂšle de Cox a permis d’identifier les facteurs associĂ©s. RĂ©sultats: Au total 641 nouveau-nĂ©s ont Ă©tĂ© inclus. Les enfants admis dĂšs le premier jour de leur naissance reprĂ©sentaient 80%. La durĂ©e mĂ©diane de sĂ©jour Ă©tait de 6 jours avec un intervalle interquartile de 3-12 jours. Les principaux diagnostics Ă©taient la prĂ©maturitĂ© (36,05%), les infections nĂ©onatales (33,23%) et l’asphyxie (17,86%). Le taux de mortalitĂ© nĂ©onatale Ă©tait de 22,25 pour 1000 personnes jours. AprĂšs ajustement, le poids de naissance inferieur 1500gramme (HRa = 4,13 ; IC 95% (2,58-6,67)) et la notion de rĂ©animation Ă  la naissance (HRa2,62 ; IC 95% [1,64-4,39)) Ă©taient les facteurs de risque. Conclusion: Le taux de mortalitĂ© nĂ©onatale reste Ă©levĂ©. Le suivi prĂ©natal, la prĂ©vention des infections, le renforcement des moyens de rĂ©animation et la compĂ©tence des acteurs sont essentiels pour rĂ©duire ce taux. Introduction: According to the World Health Organization, neonatal deaths account for 41% of infant and child mortality. Sub-Saharan Africa has the highest neonatal mortality rate at 28‰. The objective of the study was to measure the neonatal mortality rate and identify factors associated with death at the Tengandogo University Hospital, Ouagadougou, Burkina Faso. Method: New-borns aged 0 to 28 days, hospitalised between 1 January 2013 and 31 December 2017 were included in this retrospective cohort study in the neonatology and paediatrics department. Information was extracted from clinical records. Survival was estimated by the Kaplan Meier method. A Cox model was used to identify associated factors. Results: A total of 641 new-borns were included. Children admitted on the first day of birth accounted for 80%. The median length of stay was 6 days with an interquartile range of 3-12 days. The main diagnoses were prematurity (36.05%), neonatal infections (33.23%) and asphyxia (17.86%). The neonatal mortality rate was 22.25 per 1000 person days. After adjustment, birth weight below 1500 grams (HRa = 4.13; 95% CI (2.58-6.67)) and the notion of resuscitation at birth (HRa2.62; 95% CI (1.64-4.39)) were the risk factors. Conclusion: The neonatal mortality rate remains high. Prenatal follow-up, infection prevention, strengthening of resuscitation resources and competence of actors are essential to reduce this rate

    Artemisinin-based combinations versus amodiaquine plus sulphadoxine-pyrimethamine for the treatment of uncomplicated malaria in Faladje, Mali

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    <p>Abstract</p> <p>Background</p> <p>Because of the emergence of chloroquine resistance in Mali, artemether-lumefantrine (AL) or artesunate-amodiaquine (AS+AQ) are recommended as first-line therapy for uncomplicated malaria, but have not been available in Mali until recently because of high costs.</p> <p>Methods</p> <p>From July 2005 to January 2006, a randomized open-label trial of three oral antimalarial combinations, namely AS+AQ, artesunate plus sulphadoxine-pyrimethamine (AS+SP), and amodiaquine plus sulphadoxine-pyrimethamine (AQ+SP), was conducted in Faladje, Mali. Parasite genotyping by polymerase chain reaction (PCR) was used to distinguish new from recrudescent <it>Plasmodium falciparum </it>infections.</p> <p>Results</p> <p>397 children 6 to 59 months of age with uncomplicated <it>Plasmodium falciparum </it>malaria were enrolled, and followed for 28 days to assess treatment efficacy. Baseline characteristics were similar in all three treatment groups. The uncorrected rates of adequate clinical and parasitologic response (ACPR) were 55.7%, 90.8%, and 97.7% in AS+AQ, AS+SP, and AQ+SP respectively (p < 0.001); after PCR correction ACPR rates were similar among treatment groups: 95.4%, 96.9%, and 99.2% respectively (p = 0.17). Mean haemoglobin concentration increased across all treatment groups from Day 0 (9.82 ± 1.68 g/dL) to Day 28 (10.78 ± 1.49 g/dL) (p < 0.001), with the greatest improvement occurring in children treated with AQ+SP. On Day 2, the prevalence of parasitaemia was significantly greater among children treated with AQ+SP (50.8%) than in children treated with AS+AQ (10.5%) or AS+SP (10.8%) (p < 0.001). No significant difference in gametocyte carriage was found between groups during the follow-up period.</p> <p>Conclusion</p> <p>The combination of AQ+SP provides a potentially low cost alternative for treatment of uncomplicated <it>P. falciparum </it>infection in Mali and appears to have the added value of longer protective effect against new infection.</p

    C50 - Evaluation de l’utilisation de la liste nationale des mĂ©dicaments essentiels au Mali

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    Introduction : La liste nationale des mĂ©dicaments essentiels (LNME), version de 2019, est un outil privilĂ©giĂ© pour la mise en Ɠuvre de la politique pharmaceutique nationale (PPN) au Mali. Elle participe Ă  la rationalisation de la prescription. Elle est mise Ă  jour tous les 2 ans. L’objectif Ă©tait d’évaluer l’utilisation de la LNME par les prestataires avant sa rĂ©vision. MĂ©thodologie : Il s’agissait d’une Ă©tude transversale, rĂ©alisĂ©e du 1er fĂ©vrier au 31 mars 2023 dans les structures sanitaires. La taille de l’échantillon a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e par la formule de Schwartz qui a permis de sĂ©lectionner en fonction de leurs poids les rĂ©gions de Sikasso, SĂ©gou et le district de Bamako. Les donnĂ©es ont Ă©tĂ© collectĂ©es avec l’application KoboCollect. Les logiciels ExcelÂź-2019 et SPSSÂź-22.0 ont servi Ă  l’analyse des donnĂ©es. RĂ©sultats : Au total 457 agents de santĂ© ont Ă©tĂ© enquĂȘtĂ©s dont 380 prescripteurs et 77 gestionnaires de mĂ©dicaments dans 61 structures visitĂ©es. La LNME Ă©tait disponible dans 49% des structures. Environ 65% des gestionnaires et 6% des prescripteurs disposaient de la LNME. En somme, 50% des gestionnaires et 3% des prescripteurs l’utilisaient rĂ©guliĂšrement pour l’approvisionnement en mĂ©dicaments et la prescription. Les raisons de la faible utilisation de la LNME Ă©taient diverses. Le dĂ©lai moyen entre la rĂ©vision de la LNME 2019 et la rĂ©ception par les structures Ă©tait de 1,8 an. Sur une liste de 30 mĂ©dicaments Ă©valuĂ©s, la disponibilitĂ© moyenne le jour de la visitĂ© Ă©tait de 19,75%. Par ailleurs, 27% des prescripteurs et 87% des gestionnaires inclus avaient respectivement reçu une formation en prescription rationnelle et en gestion logistique. Conclusion : La mise Ă  disposition rapide de la LNME et la disponibilitĂ© continue de tous les mĂ©dicaments y figurant pourrait renforcer son appropriation et son utilisation par les acteur

    Le role de l’activite physique dans l’equilibre du diabete de type 2: The roles of physical activity in the stability of type 2 diabetes

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    Le diabĂšte est une affection mĂ©tabolique, caractĂ©risĂ©e par une hyperglycĂ©mie chronique (taux de sucre trop Ă©levĂ© dans le sang) liĂ© Ă  une dĂ©ficience, soit de la sĂ©crĂ©tion de l’insuline, soit de l’action de l’insuline, soit les deux. L’activitĂ© physique rĂ©guliĂšre est aujourd’hui reconnue comme un des piliers du traitement du diabĂšte de type 2, avec la prise de mĂ©dicaments et une alimentation Ă©quilibrĂ©e. L’objectif de ce travail Ă©tait d’étudier le rĂŽle de l’activitĂ© physique dans l’équilibre du diabĂšte de type 2 dans la ville de FĂšs au Maroc. Il s’agissait d’une Ă©tude observationnelle transversale, rĂ©alisĂ©e entre Janvier 2014 et FĂ©vrier 2015. Au total 1017 diabĂ©tiques de type 2 ont Ă©tĂ© inclus dans l’étude. L’ñge moyen des patients Ă©tait de 57,6±10,3 ans. La durĂ©e d’évolution moyenne du diabĂšte Ă©tait de 7,8±6,4 ans avec comme minimale 1an et une maximale de 54ans. Le sexe fĂ©minin Ă©tait le plus reprĂ©sentĂ© soit 78,3%, Les femmes de mĂ©nage reprĂ©sentaient 71%. Les patients non scolarisĂ©s Ă©taient les plus frĂ©quents avec 75,8% suivi du niveau primaire 15,6% avec un niveau socioĂ©conomique bas dans 60,7%. Ils Ă©taient du milieu urbain dans 94,1% et 67,8% des patients n’avaient pas de couverture sociale. L’activitĂ© physique modĂ©rĂ©e Ă©tait pratiquĂ©e par 18,9% des sujets et 12,6% pratiquaient une activitĂ© physique intense. Les diabĂ©tiques qui pratiquaient une activitĂ© physique avaient moins de risque d’ĂȘtre dĂ©sĂ©quilibrĂ©s par rapport aux diabĂ©tiques qui pratiquaient une activitĂ© physique lĂ©gĂšre, OR [IC95%] = 0,14 [0,08- 0,25]. Diabetes is a metabolic disorder, characterized by chronic hyperglycemia due to a deficiency of insulin secretion or a deficiency of insulin action, or both. Regular physical activity is now recognized as a pillar in the treatment of type 2 diabetes in addition to medication and balanced diet. The objective of this work was to study the role of physical activity in the control of type 2 diabetes in Fez, Morocco. This was an observational cross-sectional study, conducted between January 2014 and February 2015. Overall, 1017 type 2 diabetics were included. The mean age of patients was 57.6 ± 10.3 years. The average duration of diabetes was 7.8 ± 6.4 years. Female represented 78.3% among which 71% were housewives. The majority of patients (75,8%) were not educated, and 15.6% reached primary level. More than the half of patients (60.7%) had a low socio-economic level. Almost all the patients (94.1%) lived in the urban area, and 67.8 had no social security. Moderate physical activity was practiced by 18.9% of subjects, and 12.6% practiced intense physical activity. Diabetics patients who practiced physical activity had better control over their diabetes condition compared to sedentary (OR 0.14 [0.08-0.25]
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