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Potentiel des outils non-destructifs pour l’étude des effets des coupes partielles sur la croissance et la masse volumique du bois de l’épinette noire (PICEA MARIANA (MILL.) B. S. P.) à l’échelle des peuplements
L’épinette noire (Picea marianaMill. B.S.P.), très répandue dans la forêt boréale, jouit d’une grande importance dans les plans d’aménagement sylvicole. La coupe partielle, une des pratiques sylvicoles les plus recommandées au Québec, assure à la fois la régénération du couvert forestier tout en garantissant un volume de bois marchand de bonne qualité. Afin d’évaluer l’impact de ce traitement sylvicole sur la qualité du bois, la caractérisation des attributs de la qualité du bois est une étape clé. La densité du bois est considérée comme le meilleur indicateur de la qualité du bois. L’estimation de cette propriété, nécessite un grand nombre d’échantillons faisant appel à des techniques fastidieuses et destructives comme l’abattage des arbres ou, dans une mesure moins dommageable, le carottage. Ces techniques présentent un coût élevé et un long processus d’analyses au laboratoire. Le résistographe, un outil non destructif, pourrait être une alternative aux outils conventionnels de mesure de la densité du bois grâce à des mesures instantanées de résistance au perçage converties en densité.
Cette étude vise à évaluer l’impact des coupes partielles sur la croissance et la masse volumique du bois de l’épinette noire à l’échelle des peuplements en se basant sur une comparaison de deux outils de mesure (résistographe et densitomètre à rayons X). Le dispositif expérimental se situe dans la ceinture d’argile de l’Abitibi au nord-ouest du Québec et comprend trois sites. Pour les fins d’analyses des mesures du densitomètre à rayons X (DRX), 10 carottes d’arbres de 4 classes de diamètres (C1 (5,1-9 cm), C2 (9,1-15 cm), C3 (15,1-20 cm) et C4 (>20,1 cm) selon 4 intensités de traitements ont été prélevées (témoin, faible (>0%, 50%, 75%, <100%). Pour les analyses du résistographe, 60 épinettes noires ont été échantillonnées à partir de deux sites. Dans chaque site, un prélèvement de carottes suivi d’une mesure à l’aide du résistographe ont été effectués pour étudier la variation radiale de la densité et de la largeur des cernes par les deux outils.
Les résultats des mesures au densitomètre à rayons X montrent que la coupe partielle n’a pas d’impact sur la densité du bois de l’épinette noire. Quant au potentiel de l’utilisation du résistographe, les résultats montrent que cet outil est performant pour mesurer les paramètres intra-arbres de la densité du bois. Ceci dit, les mesures de la croissance et de la densité intra-cerne dépendent de plusieurs facteurs liés à l’environnement, à l’opérateur et particulièrement à la largeur des cernes. Pour les cernes de croissance assez larges, le résistographe permet de déterminer avec précision le point de transition du bois initial au bois final. Par contre, pour les cernes de croissance très étroits et où la transition n’est pas distincte, le résistographe perçoit un faible signal de résistance menant à une perte d’information sur quelques cernes de croissance. Ceci suggère que le résistographe pourrait donner des mesures fiables pour les études sur les arbres à forte croissance et/ou ceux qui répondent bien en terme de croissance suite aux traitements sylvicoles dont les coupes partielles. Par contre, pour les arbres à faible croissance et/ou ceux qui ne répondent pas bien aux traitements, le résistographe ne dispose pas d’une résolution assez fine pour détecter les variations dues aux traitements. Le potentiel du résistographe fut testé pour l’évaluation de l’impact de la coupe partielle sur la qualité du bois de l’épinette noire. Les résultats de comparaison montrent que l’outil de mesure non destructif est capable de fournir l’information à un degré de précision comparable à celui du densitomètre à rayons X conventionnellement utilisé. Ce constat suggère que le résistographe offre une alternative intéressante pour un échantillonnage peu couteux et moins fastidieux
Potentiel des outils non-destructifs pour l'Ă©tude des effets des coupes partielles sur la croissance et la massevolumique du bois de l'Ă©pinette noire (PICEA MARIANA (MILL.) B. S. P.) Ă l'Ă©chelle des peuplements
L’épinette noire (Picea marianaMill. B.S.P.), très répandue dans la forêt boréale, jouit d’une grande importance dans les plans d’aménagement sylvicole. La coupe partielle, une des pratiques sylvicoles les plus recommandées au Québec, assure à la fois la régénération du couvert forestier tout en garantissant un volume de bois marchand de bonne qualité. Afin d’évaluer l’impact de ce traitement sylvicole sur la qualité du bois, la caractérisation des attributs de la qualité du bois est une étape clé. La densité du bois est considérée comme le meilleur indicateur de la qualité du bois. L’estimation de cette propriété, nécessite un grand nombre d’échantillons faisant appel à des techniques fastidieuses et destructives comme l’abattage des arbres ou, dans une mesure moins dommageable, le carottage. Ces techniques présentent un coût élevé et un long processus d’analyses au laboratoire. Le résistographe, un outil non destructif, pourrait être une alternative aux outils conventionnels de mesure de la densité du bois grâce à des mesures instantanées de résistance au perçage converties en densité.
Cette étude vise à évaluer l’impact des coupes partielles sur la croissance et la masse volumique du bois de l’épinette noire à l’échelle des peuplements en se basant sur une comparaison de deux outils de mesure (résistographe et densitomètre à rayons X). Le dispositif expérimental se situe dans la ceinture d’argile de l’Abitibi au nord-ouest du Québec et comprend trois sites. Pour les fins d’analyses des mesures du densitomètre à rayons X (DRX), 10 carottes d’arbres de 4 classes de diamètres (C1 (5,1-9 cm), C2 (9,1-15 cm), C3 (15,1-20 cm) et C4 (>20,1 cm) selon 4 intensités de traitements ont été prélevées (témoin, faible (>0%, 50%, 75%, <100%). Pour les analyses du résistographe, 60 épinettes noires ont été échantillonnées à partir de deux sites. Dans chaque site, un prélèvement de carottes suivi d’une mesure à l’aide du résistographe ont été effectués pour étudier la variation radiale de la densité et de la largeur des cernes par les deux outils.
Les résultats des mesures au densitomètre à rayons X montrent que la coupe partielle n’a pas d’impact sur la densité du bois de l’épinette noire. Quant au potentiel de l’utilisation du résistographe, les résultats montrent que cet outil est performant pour mesurer les paramètres intra-arbres de la densité du bois. Ceci dit, les mesures de la croissance et de la densité intra-cerne dépendent de plusieurs facteurs liés à l’environnement, à l’opérateur et particulièrement à la largeur des cernes. Pour les cernes de croissance assez larges, le résistographe permet de déterminer avec précision le point de transition du bois initial au bois final. Par contre, pour les cernes de croissance très étroits et où la transition n’est pas distincte, le résistographe perçoit un faible signal de résistance menant à une perte d’information sur quelques cernes de croissance. Ceci suggère que le résistographe pourrait donner des mesures fiables pour les études sur les arbres à forte croissance et/ou ceux qui répondent bien en terme de croissance suite aux traitements sylvicoles dont les coupes partielles. Par contre, pour les arbres à faible croissance et/ou ceux qui ne répondent pas bien aux traitements, le résistographe ne dispose pas d’une résolution assez fine pour détecter les variations dues aux traitements. Le potentiel du résistographe fut testé pour l’évaluation de l’impact de la coupe partielle sur la qualité du bois de l’épinette noire. Les résultats de comparaison montrent que l’outil de mesure non destructif est capable de fournir l’information à un degré de précision comparable à celui du densitomètre à rayons X conventionnellement utilisé. Ce constat suggère que le résistographe offre une alternative intéressante pour un échantillonnage peu couteux et moins fastidieux