5 research outputs found

    Détermination des paramètres affectant le taux de rétention du bolus électronique pour la géo-localisation des bovins à Madagascar

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    International audienceZebu theft remains a scourge in full resurgence in Madagascar. To remedy this, the current government through the Ministry of Agriculture, Livestock and Fisheries (MAEP) has opted for the development of a device for geolocation of cattle in order to remotely control the movements of the herd. . In addition, this device allows on-demand, real-time monitoring of livestock at any time. The latter is presented as an electronic bolus (microchip) introduced orally to be deposited in the rumen of the animal. It consists of a rod of high density material that does not obstruct electromagnetic emissions and is resistant to digestive conditions of the rumen or the network. Its oral application, after operator training, is simple and it is safe for animals. In addition, its recovery after slaughter is quick and without the risk of finding it in the carcass. However, this device has several facets, including its retention rate in the animal's rumen. Since the launch of the project, some beneficiary breeders have reported the release of the electronic bolus of their animals. In addition, the MAEP called on the Department of Zootechnical, Veterinary and Fish Studies of FOFIFA (FOFIFA-DRZVP) to improve the retention rate of the electronic bolus, which is the subject of this report.Le vol de zébu demeure un fléau en pleine recrudescence à Madagascar. Pour y remédier, le gouvernement actuel par le biais du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) a opté pour le développement d’un dispositif de géolocalisation des bovins afin de contrôler à distance les déplacements du troupeau. Par ailleurs, ce dispositif permet un suivi à la demande, en temps réel et à tout moment du bétail. Ce dernier est présenté sous forme de bolus électronique (puce électronique) introduit par voie orale pour être déposé dans le rumen de l’animal. Il est constitué d’un bâtonnet en matériau de densité élevée ne faisant pas obstacle aux émissions électromagnétiques et résistant aux conditions digestives du rumen ou du réseau. Son application par voie orale, après apprentissage des opérateurs, est simple et il est sans danger pour les animaux. En outre, sa récupération après l’abattage est rapide et sans risque de le retrouver dans la carcasse. Cependant, ce dispositif présente plusieurs facettes dont son taux de rétention dans le rumen de l’animal. Depuis le lancement du projet, quelques éleveurs bénéficiaires ont signalé la sortie du bolus électronique de leurs animaux. Par ailleurs, le MAEP a fait appel au Département de Recherches Zootechniques, Vétérinaires et Piscicoles du FOFIFA (FOFIFA- DRZVP) pour améliorer le taux de rétention du Bolus électronique, faisant l'objet de ce rapport

    GESTION DES HELMINTHES DIGESTIVES BOVINES PAR METHODE LASER, DANS LA REGION BONGOLAVA, MADAGASCAR

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    International audienceLes infestations parasitaires internes freinent les techniques de production à avoir une performance satisfaisante en élevage des bovins. L’objectif de cette étude a été de déterminer les facteurs de dynamisme de l’infestation parasitaire et de comprendre ses gravités pathologiques chez les jeunes bovins afin de proposer des gestions stratégiques raisonnées aux éleveurs. Le Logiciel d’Aide aux Suivis d’Elevage des Ruminants a été utilisé pour une gestion des données collectées à l'échelle de l'animal. Des prélèvements de fèces couplés à un pesage mensuel de l'animal et des analyses coproscopiques au laboratoire ont été réalisés. Une enquête a été menée auprès des éleveurs pour l’audit des conduites d’élevage. Le logiciel R et épi infos version 7.1.5 ont été utilisés pour l’analyse des données. Ils révèlent une moyenne de 50 à 200 œufs de parasite par gramme de fèces et 85,52 %de prévalence d’infestation. Les jeunes de plus d’un an sont moins infestés que les autres grâce à leurs immunités acquises. Larace frisonne a montré une résistance que les Zébus malagasy et Renitelo, mais cette différence a été non significative (p>0,05). Le sexe n’influe pas sur l’infestation mais une variation saisonnière a été évoquée. Le poids vif moyen des sujets concernés tend à diminuer au mois d’octobre mais le facteur saison, faible pâturage pendant cette période peut être la cause. Un taux de mortalité a été marqué chez les sujets de moins d’un an. La négligence des bonnes conduites zootechniques et sanitaires affecte nettement le taux d’infestation. Les interventions de tous les alliés : éleveurs,vétérinaire ou technicien d’élevage et l’Etat sont primordiaux

    Gestion des Helminthes digestives bovines par méthode laser, dans la région BONGOLAVA, MADAGASCAR

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    International audienceLes infestations parasitaires internes freinent les techniques de production à avoir une performance satisfaisante en élevage des bovins. L’objectif de cette étude a été de déterminer les facteurs de dynamisme de l’infestation parasitaire et de comprendre ses gravités pathologiques chez les jeunes bovins afin de proposer des gestions stratégiques raisonnées aux éleveurs. Le Logiciel d’Aide aux Suivis d’Elevage des Ruminants a été utilisé pour une gestion des données collectées à l'échelle de l'animal. Des prélèvements de fèces couplés à un pesage mensuel de l'animal et des analyses coproscopiques au laboratoire ont été réalisés. Une enquête a été menée auprès des éleveurs pour l’audit des conduites d’élevage. Le logiciel R et épi infos version 7.1.5 ont été utilisés pour l’analyse des données. Ils révèlent une moyenne de 50 à 200 œufs de parasite par gramme de fèces et 85,52 %de prévalence d’infestation. Les jeunes de plus d’un an sont moins infestés que les autres grâce à leurs immunités acquises. La race frisonne a montré une résistance que les Zébus malagasy et Renitelo, mais cette différence a été non significative (p>0,05). Le sexe n’influe pas sur l’infestation mais une variation saisonnière a été évoquée. Le poids vif moyen des sujets concernés tend à diminuer au mois d’octobre mais le facteur saison, faible pâturage pendant cette période peut être la cause. Un taux de mortalité a été marqué chez les sujets de moins d’un an. La négligence des bonnes conduites zootechniques et sanitaires affecte nettement le taux d’infestation. Les interventions de tous les alliés : éleveurs, vétérinaire ou technicien d’élevage et l’Etat sont primordiaux

    GESTION DES HELMINTHES DIGESTIVES BOVINES PAR METHODE LASER, DANS LA REGION BONGOLAVA, MADAGASCAR

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    International audienceLes infestations parasitaires internes freinent les techniques de production à avoir une performance satisfaisante en élevage des bovins. L’objectif de cette étude a été de déterminer les facteurs de dynamisme de l’infestation parasitaire et de comprendre ses gravités pathologiques chez les jeunes bovins afin de proposer des gestions stratégiques raisonnées aux éleveurs. Le Logiciel d’Aide aux Suivis d’Elevage des Ruminants a été utilisé pour une gestion des données collectées à l'échelle de l'animal. Des prélèvements de fèces couplés à un pesage mensuel de l'animal et des analyses coproscopiques au laboratoire ont été réalisés. Une enquête a été menée auprès des éleveurs pour l’audit des conduites d’élevage. Le logiciel R et épi infos version 7.1.5 ont été utilisés pour l’analyse des données. Ils révèlent une moyenne de 50 à 200 œufs de parasite par gramme de fèces et 85,52 %de prévalence d’infestation. Les jeunes de plus d’un an sont moins infestés que les autres grâce à leurs immunités acquises. Larace frisonne a montré une résistance que les Zébus malagasy et Renitelo, mais cette différence a été non significative (p>0,05). Le sexe n’influe pas sur l’infestation mais une variation saisonnière a été évoquée. Le poids vif moyen des sujets concernés tend à diminuer au mois d’octobre mais le facteur saison, faible pâturage pendant cette période peut être la cause. Un taux de mortalité a été marqué chez les sujets de moins d’un an. La négligence des bonnes conduites zootechniques et sanitaires affecte nettement le taux d’infestation. Les interventions de tous les alliés : éleveurs,vétérinaire ou technicien d’élevage et l’Etat sont primordiaux

    Performances démographiques et zootechniques du cheptel bovin local de Madagascar par la méthode LASER

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    International audienceIn Madagascar, 60% of households are food insecure. To remedy this situation, the availability of protein-rich foods is essential. For the Malagasy, zebu meat remains the primary source of animal protein. But can the current cattle population meet the needs of the growing Malagasy population? To answer this question, FOFIFA-DRZVP and CIRAD, as part of the ECLIPSE project, carried out cattle breeding monitoring from 2017 to 2021 using LASER software. The aim is to determine the demographic performance of cattle in order to ensure the health and food security of the Malagasy population. Monitoring took place in the Bongolava region, on 900 head of cattle. The average herd size obtained was 8.7 head, 67% of which were females; the reproduction rate was 65%; the calving interval was 16 months, with an age at first calving of 3.5 years. The mortality rate averaged 3%. An operating rate of 20% was recorded. The annual growth rate was 6.6%. According to these results, the national policy of increasing beef consumption by 5kg/pers/year will have no significant effect on cattle growth. These results will help the country's decision-makers. A study of the genetics of the Malagasy cattle herd is currently underway, to see how well the breeds adapt to environmental stresses in order to ensure their sustainable use.A Madagascar 60% des ménages sont en situation d’insécurité alimentaire. Pour y remédier, la disponibilité des aliments riches en protéines sont nécessaire. Pour les malagasy, la viande de zébu reste la première source de protéines animales. Mais, est-ce que l’effectif de bovins actuel peut-il subvenir aux besoins de la population malagasy croissante ? Pour y répondre, le FOFIFA-DRZVP et le CIRAD dans le cadre du projet ECLIPSE, a effectué de 2017 à 2021 un suivi de l’élevage de bovins utilisant le logiciel LASER. L’objectif vise à déterminer les performances démographiques des bovins afin d’assurer la santé et la sécurité alimentaire de la population malagasy. Les suivis se sont déroulés dans la région de Bongolava, sur 900 têtes de bovins. La taille moyenne des troupeaux obtenue était de 8,7 têtes dont 67% femelles ; le taux de reproduction a été de 65% ; l’intervalle entre deux vêlages était de 16 mois avec un âge à la première mise bas de 3 ans et demi. Le taux de mortalité a été en moyenne 3%. Un taux d’exploitation de 20% a été enregistré. Le taux de croissance annuel a été 6,6%. D’après ces résultats, la politique nationale d'augmentation de la consommation en viande de bovin de 5kg/pers/an n'aura pas d'effet significatif sur la croissance des bovins. Ces résultats aident à la prise de décision des décideurs du pays. Actuellement, l’étude sur la génétique du cheptel bovin malagasy est en cours, pour voir les performances d’adaptation des races aux stress environnementaux afin d’assurer son utilisation durable
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