91 research outputs found

    The Mikea Forest Under Threat (southwest Madagascar) : How public policy leads to conflicting territories

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    With 10 million hectares, forest covers only 16% of the territory of Madagascar in 2005. Deforestation is attaining alarming proportions and is recognized as a major environmental problem. This process has recently accelerated, particularly in the southwest of the country. The main factor promoting deforestation is slash-and-burn maize cultivation. Pioneer agriculture is developing rapidly at the expense of the forest. Loss of forest is linked to several factors: demographic pressure caused by immigration, saturation of the most fertile lands, the relaxation of state regulations on forest clearing, and above all the role of maize cultivation associated with a booming export market. The maize fever causes irreversible destruction of the dry forest since the process of deforestation is followed by a process of savannization. Land clearing is a strategy for controlling resources and development of a territory. It was not until the late 1990s that environmental policies were designed to reduce the loss of forest cover and conserve the endemic flora and fauna of such a large area. The creation of the Mikea national park is currently underway. But the process has been slowed by an ilmenite mining project which poses a new threat to the forest. Furthermore, since 2008, an oil exploration licence has been granted in this area. The conflicting land uses of three government-sponsored projects destabilize local populations who have been encouraged by the state to preserve the forest.En 2005, avec 10 millions d’hectares, la forêt ne couvrait que 16 % du territoire de Madagascar. La déforestation atteint des niveaux alarmants et est reconnue comme un problème environnemental majeur. Ce processus s’est récemment accéléré, en particulier dans le sud-ouest du pays. La principale cause de déforestation est la culture du maïs sur brûlis et l’agriculture de défrichage se développe rapidement aux dépens de la forêt. Le recul de la forêt est lié à plusieurs facteurs : pression démographique due à l’immigration, saturation des terres les plus fertiles, assouplissement de la réglementation de l’état sur le défrichement des forêts, et surtout rôle de la culture du maïs associé à l’essor des exportations. La fièvre du maïs entraîne une destruction irréversible de la forêt sèche car le processus de déforestation est suivi d’un processus de savanisation. Le défrichage est une stratégie qui permet de contrôler les ressources et le développement d’un territoire. Ce n’est qu’à la fin des années 1990 que des politiques environnementales ont été mises en œuvre pour réduire le recul de la forêt et préserver la flore et la faune endémiques d’un si grand territoire. La création du parc national Mikea est en cours mais le processus a été ralenti par un projet de mine d’ilménite qui menace une nouvelle fois la forêt. De plus, depuis 2008, une licence de prospection de pétrole dans la région a été accordée. Trois projets contradictoires d’utilisation des terres financés par le gouvernement déstabilisent les populations locales qui ont été encouragées par l’état à préserver la forêt.Con 10 millones de hectáreas, el bosque cubría sólo en 2005 el 16% del territorio de Madagascar. La deforestación está alcanzando proporciones alarmantes y se reconoce como un importante problema ambiental. Este proceso se ha acelerado recientemente, especialmente en el suroeste del país. El principal factor que promueve la deforestación es el cultivo de maíz de tala y quema. La agricultura pionera se está desarrollando rápidamente a costa del bosque. La pérdida de bosque está ligada a varios factores: presión demográfica causada por la inmigración, saturación de las tierras más fértiles, la relajación de las regulaciones estatales en materia de tala de bosques, y sobre todo el papel del cultivo de maíz asociado a un mercado de exportación en auge. La fiebre del maíz causa la irreversible destrucción del bosque seco, ya que al proceso de desforestación le sigue un proceso de sabanización. La tala de bosques es una estrategia para controlar los recursos y el desarrollo de un territorio. No fue hasta finales de la década de los noventa cuando se diseñaron políticas ambientales para reducir la pérdida de cobertura de los bosques y conservar la flora y fauna endémicas de un área tan grande. La creación del parque nacional de Mikea está actualmente en marcha. Pero el proceso se ha ralentizado por un proyecto de minería de ilmenita que supone una nueva amenaza para el bosque. Además, desde 2008, se ha concedido una licencia de explotación de petróleo en esta área. Los usos opuestos de la tierra de tres proyectos patrocinados por el gobierno desestabilizan a las poblaciones locales que han sido alentadas por el estado para que preserven el bosque

    Pourtier, Roland. – Afriques noires. Paris, Hachette, 2001, 255 p.

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    « L’Afrique noire est mal partie » écrivait René Dumont au lendemain des Indépendances. Plus de quarante ans plus tard, c’est une Afrique noire « porteuse de changements » que nous présente Roland Pourtier, une Afrique plurielle dans sa diversité, sa complexité, son dynamisme. Les Afriques noires : un vaste espace, 48 états, 24 000 000 km2, une population de plus de 600 millions d’habitants, la plus jeune du monde (les enfants de moins de 15 ans représentent 45 %), et quatre décennies d’indép..

    Frédéric Bourdier & Chrystelle Grenier-Torres (dir.). — L’interdisciplinarité. Un enjeu pour le développement

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    Cet ouvrage, que l’on doit à l’heureuse initiative de Frédéric Bourdier et de Chrystelle Grenier-Torres, est un espace de dialogue entre des chercheurs ayant analysé les changements des sociétés contemporaines dans les pays du Sud à partir de regards disciplinaires ainsi que d’approches méthodologiques variées, mais ayant tous mis en œuvre une interdisciplinarité, plus encore « une interdisciplinarité plurielle » (p. 253). Il mobilise un collectif de chercheurs du Nord et du Sud appartenant à..

    Bas-fonds et riziculture

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    The Mikea Forest Under Threat (southwest Madagascar) : How public policy leads to conflicting territories

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    With 10 million hectares, forest covers only 16% of the territory of Madagascar in 2005. Deforestation is attaining alarming proportions and is recognized as a major environmental problem. This process has recently accelerated, particularly in the southwest of the country. The main factor promoting deforestation is slash-and-burn maize cultivation. Pioneer agriculture is developing rapidly at the expense of the forest. Loss of forest is linked to several factors: demographic pressure caused by immigration, saturation of the most fertile lands, the relaxation of state regulations on forest clearing, and above all the role of maize cultivation associated with a booming export market. The maize fever causes irreversible destruction of the dry forest since the process of deforestation is followed by a process of savannization. Land clearing is a strategy for controlling resources and development of a territory. It was not until the late 1990s that environmental policies were designed to reduce the loss of forest cover and conserve the endemic flora and fauna of such a large area. The creation of the Mikea national park is currently underway. But the process has been slowed by an ilmenite mining project which poses a new threat to the forest. Furthermore, since 2008, an oil exploration licence has been granted in this area. The conflicting land uses of three government-sponsored projects destabilize local populations who have been encouraged by the state to preserve the forest.En 2005, avec 10 millions d’hectares, la forêt ne couvrait que 16 % du territoire de Madagascar. La déforestation atteint des niveaux alarmants et est reconnue comme un problème environnemental majeur. Ce processus s’est récemment accéléré, en particulier dans le sud-ouest du pays. La principale cause de déforestation est la culture du maïs sur brûlis et l’agriculture de défrichage se développe rapidement aux dépens de la forêt. Le recul de la forêt est lié à plusieurs facteurs : pression démographique due à l’immigration, saturation des terres les plus fertiles, assouplissement de la réglementation de l’état sur le défrichement des forêts, et surtout rôle de la culture du maïs associé à l’essor des exportations. La fièvre du maïs entraîne une destruction irréversible de la forêt sèche car le processus de déforestation est suivi d’un processus de savanisation. Le défrichage est une stratégie qui permet de contrôler les ressources et le développement d’un territoire. Ce n’est qu’à la fin des années 1990 que des politiques environnementales ont été mises en œuvre pour réduire le recul de la forêt et préserver la flore et la faune endémiques d’un si grand territoire. La création du parc national Mikea est en cours mais le processus a été ralenti par un projet de mine d’ilménite qui menace une nouvelle fois la forêt. De plus, depuis 2008, une licence de prospection de pétrole dans la région a été accordée. Trois projets contradictoires d’utilisation des terres financés par le gouvernement déstabilisent les populations locales qui ont été encouragées par l’état à préserver la forêt.Con 10 millones de hectáreas, el bosque cubría sólo en 2005 el 16% del territorio de Madagascar. La deforestación está alcanzando proporciones alarmantes y se reconoce como un importante problema ambiental. Este proceso se ha acelerado recientemente, especialmente en el suroeste del país. El principal factor que promueve la deforestación es el cultivo de maíz de tala y quema. La agricultura pionera se está desarrollando rápidamente a costa del bosque. La pérdida de bosque está ligada a varios factores: presión demográfica causada por la inmigración, saturación de las tierras más fértiles, la relajación de las regulaciones estatales en materia de tala de bosques, y sobre todo el papel del cultivo de maíz asociado a un mercado de exportación en auge. La fiebre del maíz causa la irreversible destrucción del bosque seco, ya que al proceso de desforestación le sigue un proceso de sabanización. La tala de bosques es una estrategia para controlar los recursos y el desarrollo de un territorio. No fue hasta finales de la década de los noventa cuando se diseñaron políticas ambientales para reducir la pérdida de cobertura de los bosques y conservar la flora y fauna endémicas de un área tan grande. La creación del parque nacional de Mikea está actualmente en marcha. Pero el proceso se ha ralentizado por un proyecto de minería de ilmenita que supone una nueva amenaza para el bosque. Además, desde 2008, se ha concedido una licencia de explotación de petróleo en esta área. Los usos opuestos de la tierra de tres proyectos patrocinados por el gobierno desestabilizan a las poblaciones locales que han sido alentadas por el estado para que preserven el bosque

    Pourtier, Roland. – Afriques noires. Paris, Hachette, 2001, 255 p.

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    « L’Afrique noire est mal partie » écrivait René Dumont au lendemain des Indépendances. Plus de quarante ans plus tard, c’est une Afrique noire « porteuse de changements » que nous présente Roland Pourtier, une Afrique plurielle dans sa diversité, sa complexité, son dynamisme. Les Afriques noires : un vaste espace, 48 états, 24 000 000 km2, une population de plus de 600 millions d’habitants, la plus jeune du monde (les enfants de moins de 15 ans représentent 45 %), et quatre décennies d’indép..

    Алгоритмическое описание взаимодействия алгоритмов с внешними устройствами

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    Алгебра алгоритмов с данными дополнена средствами описания операций ввода-вывода в результате модификации абстрактной модели ЭВМ Глушкова. Возможность описания операций ввода-вывода актуальна для широкого класса систем, интенсивно взаимодействующих с внешними устройствами. Перспективность полученных возможностей показана на примере простейшей системы управления.The algebra of the algorithms with data is supplemented by the descriptions of input/output operations resulting in the modification of the Glushkov’s abstract model computer. The ability to describe the input/output operations is relevant to a wide range of systems, which are intensely interacting with external devices. The prospect of capabilities is demonstrated at the example of a simple control system.Алгебру алгоритмів з даними доповнено засобами опису операцій вводу-виводу в результаті модифікації абстрактної моделі ЕОМ Глушкова. Можливість опису операцій вводу-виводу актуальна для широкого класу систем, що інтенсивно взаємодіють із зовнішніми пристроями. Перспективність отриманих можливостей показано на прикладі простої системи управління
    corecore