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    Facteurs de risque de complications cardiovasculaires péri-opératoires chez le sujet hypertendu à Yaoundé

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    Introduction : L’hypertension artĂ©rielle (HTA) est la pathologie intercurrente la plus frĂ©quente dont souffrent les malades admis en milieu chirurgical. Le but du travail Ă©tait d’évaluer les facteurs de risque de survenue des complications cardiovasculaires chez le patient hypertendu en pĂ©riode pĂ©ri-opĂ©ratoire.MĂ©thodologie : Il s’agissait d’une Ă©tude transversale et descriptive, rĂ©alisĂ©e sur une pĂ©riode de 6 mois. Elle concernait les patients hypertendus opĂ©rĂ©s sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale et anesthĂ©sie locorĂ©gionale dans 3 hĂ´pitaux de la ville de YaoundĂ©. L’échantillonnage Ă©tait consĂ©cutif et non alĂ©atoire. Les informations Ă©taient collectĂ©es sur une fiche technique Ă  partir des dossiers des patients, de la feuille d’anesthĂ©sie et des registres des blocs opĂ©ratoires. Les donnĂ©es Ă©taient analysĂ©es Ă  partir des logiciels informatiques de statistiques SPSS. Le test de Student, le test des proportions et le test de Fisher Ă©taient utilisĂ©s. La valeur P < 0,05 a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme statistiquement significative.RĂ©sultats : Cent vingt-quatre patients ont Ă©tĂ© recrutĂ©s. La classe ASA 2 Ă©tait prĂ©dominante (74,2%). L’anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans 71% des cas. Soixante et quatre patients, soit 51,6% des sujets, avaient Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s sans que leur hypertension artĂ©rielle soit Ă©quilibrĂ©e. Les complications peropĂ©ratoires Ă©taient l’hypotension (39,7%), la tachycardie (27,4%) et les accès hypertensifs (26%). Lors de la pĂ©riode postopĂ©ratoire, 19,4% des patients avaient eu une poussĂ©e hypertensive. Huit dĂ©cès ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s. Aucune complication Ă  type d’ischĂ©mie myocardique ou d’infarctus du myocarde n’avait Ă©tĂ© notĂ©e. Le dĂ©sĂ©quilibre tensionnel prĂ©opĂ©ratoire et l’AG Ă©taient les facteurs influant sur la survenue de l’instabilitĂ© hĂ©modynamique.Conclusion : La prĂ©valence de l’hypertension en milieu chirurgical est Ă©levĂ©e. L’instabilitĂ© hĂ©modynamique peropĂ©ratoire Ă©tait la principale complication associĂ©e Ă  l’hypertension artĂ©rielle. Les facteurs de risque Ă©taient le dĂ©sĂ©quilibre tensionnel prĂ©opĂ©ratoire et l’anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale.Mots-clĂ©s : Facteur de risque, complication cardiovasculaire ; anesthĂ©sie ; HTA.   English Title: Risk factors of perioperative cardiovascular in hyperrtensive patients in Yaounde Background: High blood pressure (hypertension) is the most common intercurrent disease suffered by patients admitted to surgery. The aim our study was to assess the risk factors for the occurrence of cardiovascular complications in the hypertensive patient during the perioperative period.Methodology: It was a cross-sectional and descriptive study, carried out over a period of 6 months. It concerned hypertensive patients operated under general anesthesia and locoregional anesthesia in 3 hospitals in the city of YaoundĂ©. The sampling was consecutive. Information were collected on a data sheet from patient records, the anesthesia sheet and operating room registers. The data were analyzed using SPSS statisticalcomputer software. The Student test, the proportion test and the Fisher test were used. p < 0.05 was considered statistically significant.Results: One hundred and twenty-four patients were recruited. The ASA 2 class was predominant (74.2%). General anaesthesia alone was performed in 71% of the cases. Sixty-four patients (51.6%) had been operated on without their blood pressure being balanced.Intraoperative complications were hypotension (39.7%), tachycardia (27.4%) and hypertensive attacks (26%). During the postoperative period, 19.4% of patients had a hypertensive flare. Eight deaths have been recorded. No complications such as myocardial ischemia or myocardial infarction had been noted. Preoperative blood pressure imbalance and general anaesthesia were the factors influencing the onset of hemodynamic instability.Conclusion: The prevalence of hypertension in surgery is high. Intraoperative hemodynamic instability was the main complication. Risk factors were preoperative blood pressure imbalance and general anaesthesia. Key words: Risk factor, cardiovascular complication; anaesthesia; hypertension

    Analgésie multimodale post-opératoire en obstétrique: intérêt de l’infiltration de la plaie opératoire

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    La douleur post-opératoire est une douleur prévisible, intense et attendue au décours d’une intervention chirurgicale. La douleur post-opératoire après césarienne est d’intensité forte et maximale les 48 premières heures. L’infiltration de la plaie opératoire est une technique ancienne et simple de réalisation. Le but du travail était d’évaluer l’efficience de l’infiltration pariétale de ropivacaïne dans l’analgésie multimodale au cours de la césarienne. Il s’agissait d’une étude comparative qui s’est déroulée sur une période de cinq mois à l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé. Etaient inclues dans l’étude, les parturientes opérées pour césarienne sous anesthésie générale. Elles étaient réparties en deux groupes dont un groupe contrôle qui recevait l’association paracétamol -kétoprofène-tramadol et un groupe ropivacaïne qui recevait en plus des antalgiques suscités une infiltration de la plaie opératoire par la ropivacaïne 0,75%. Les variables étudiées étaient les données démographiques, les scores de douleur au repos, à la mobilisation et à l’effort de toux, la durée de l’analgésie au niveau de la plaie opératoire, les besoins en morphine dans chaque groupe, la satisfaction des patientes et le coût de l’infiltration.Au final, soixante patientes réparties en deux groupes étaient inclues dans notre étude. Les deux groupes étaient statistiquement comparables au niveau de leurs caractéristiques démographiques. Au repos, nous ne retrouvions pas de différence significative au niveau des scores de douleur entre les deux groupes. À la mobilisation, la différence entre les scores de douleur était statistiquement significative de la première à la seizième heure dans le groupe ropivacaïne par rapport au groupe contrôle (P < 0,018). À l’effort de toux, la différence entre les scores de douleur étaient statistiquement significative de la première à la douzièmeheure (P= 0,014). La durée moyenne de l’analgésie au niveau de la plaie opératoire était de 11,3 ± 6,5 heures. À la mobilisation et à l’effort de toux, les durées d’action moyenne étaient respectivement de 6,5 ± 3,01 heures et de 6,6 ± 3,3 heures. Les besoins en morphine étaient plus importants dans le groupe contrôle par rapport au groupe ropivacaïne (OR 6, P = 0,007). Les scores de satisfaction étaient excellents dans le groupe ropivacaïne par rapport au groupe contrôle. Le coût de la technique était un peu élevé du fait de l’indisponibilité de la ropivacaïne.Pour conclure, l’infiltration de la plaie opératoire par la ropivacaïne peut être intégrée dans une stratégie d’analgésie multimodale après la césarienne sous anesthésie générale.Mot clés: Analgésie multimodale, infiltration pariétale, césarienne, ropivacaïne 0,75%.English AbstractPostoperative pain it is a predictable pain, intense and expected during the course of a surgery. Pain after a cesarean section is intense and maximal the first 48 hours. The infiltration of the surgical wound after a cesarean section is an old and simple technique. The aim of our study was to assess the efficiency of the parietal infiltration of ropivacaïne in multimodal analgesia during cesarean section surgery. It was comparative study which was conducted over five month period at the Yaounde Gynaeco- Obstetric and Pediatric Hospital. The study population was divided into two groups of 30 parturient up for a caesarean section surgery under general anesthesia. The first group was given a combination of drugs made from paracetamol-ketoprofen-tramadol. The second group received in addition to all the above drugs mentioned a wound infiltration with ropivacaïne 0.75%. Sixty patients were divided into two groups for the purpose of this study. The two groups were statistically comparable in terms of their demographic characteristics. At rest, we do not find  a significant difference in pain scores between the two groups, pain scores were moderate. At mobilization, the difference between the pain scores was statistically significant from the first to the sixteenth hour in the ropivacaïne compared with the control group (P <0.018) group. At the coughing test, the difference between the pain scores were statistically significant from the first to the twelfth hour (P= 0.014). The average duration of analgesia at the surgical wound was 11.3±6.5 hours. During mobilization and at the coughing test, the average action duration was 6.5±3.01 hours and 6.6±3.3 hours. Morphine requirements were greater in the control group compared to the ropivacaïne group (OR 6, P=0.007). Satisfaction scores were excellent in the ropivacaïne group compared with the control group. The cost of this technique is a little high because of the unavailability of ropivacaïne on the local market. To conclude, infiltration of the surgical wound with ropivacaïne can be integrated into a strategy of multimodal analgesia after a cesarean section under general anesthesia.Keywords: Multimodal analgesia, parietal infiltration, cesarean section, ropivacaïne 0.75%, postoperative pai
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