Caracterisation de fronts de detonation par cooperation entre modelisation physique et contour actif

L'émergence d'une onde de détonation à la surface libre d'un massif d'explosif peut être suivie à l'aide d'un dispositif d'imagerie par caméra à balayage de fente. L'interprétation de ces clichés repose sur l'observation des discontinuités plus ou moins brutales du signal engendré par le phénomène physique. Mais le plus souvent, des artefacts expérimentaux interdisent l'emploi des techniques classiques de détection de contour (maxima du gradient ou zéros du laplacien). Nous montrons ici comment l'étude théorique des modèles de détonation suggère, par la similarité des équations différentielles mises en jeu, et justifie une approche à base de modèles de contour actif ou "G-Snakes"

Analyse fréquentielle d'images d'interférometrie Doppler laser

L'évolution de la vitesse d'une cible en mouvement peut être observée à l'aide d'un système d'imagerie par caméra à balayage de fente en utilisant le principe de l'Interférométrie Doppler Laser. L'interprétation de ces clichés reposait jusqu'à présent sur la mesure des diamètres des anneaux d'interférence formés par un interféromètre de Pérot-Fabry. Cette méthode présente l'inconvénient d'être peu robuste en milieu bruité et imprécise lorsque le signal lumineux est très intense (saturation de trace). Nous montrons ici comment l'étude théorique de la formation du signal suggère et justifie la présente méthode d'analyse de clichés interférométriques. Outre qu'elle repousse les limites précédentes, cette dernière, fondée sur un traitement fréquentiel, s'affranchit d'une éventuelle distorsion de l'image et accroit la précision de la mesure