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    Comment défier la privation de liberté de jeunes en conflit avec la loi ? Essai autour de la qualité relationnelle : interaction nécessaire entre conduites de contrôle et de proximité de surveillants exerçant auprès de jeunes privés de liberté

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    Cette contribution s'inscrit dans un panel plus large traitant de la qualité relationnelle, de l'activité artistique et de l'intégration des droits des jeunes. Les discussions sur le droit de la jeunesse continuent de susciter des discussions. Certains plaident en faveur du développement d'une justice des mineurs de type restauratrice, tandis que d'autres souhaitent renforcer la réponse pénale par le biais de mesures privatives de liberté. Dans ce contexte, un projet de recherche en Belgique francophone avait pour objectif d'analyser la façon dont les professionnels d'un centre fermé pour jeunes et adultes émergents en conflit avec la loi vivent la mesure exceptionnelle consistant à soustraire le mineur à une protection légale pour le soumettre au droit pénal commun et répressif. La présente communication repose sur une série d'entrevues menés avec des professionnels pluridisciplinaires de ce centre. La méthode par théorisation ancrée a été utilisée pour étudier qualitativement le vécu de ces praticiens de terrain, ce dans le but de comprendre les missions, pouvant être jugées antagonistes, de surveillance/contrôle et d’éducation/humanisation. Des matériaux recueillis, ces deux missions sont particulièrement prégnantes au sein d’une catégorie de professionnels, en particulier les praticiens exerçant une fonction de surveillance. En effet, ces professionnels reconnaissent l’interaction mutuelle et nécessaire de ces deux missions, alimentant la signification et la valeur de leur travail. Cette communication abordera plus en détails les pratiques de terrain développées par ces professionnels et la place que peut y occuper la qualité relationnelle, notamment en termes d’écoute, de disponibilité dans le quotidien et d’adaptation aux différents vécus et profils de jeunes. La façon dont cet impératif, selon ces professionnels, est concilié avec les missions de surveillance et routines obligatoires du centre sera également abordée. In fine, plutôt que de percevoir ces missions, tout comme les enjeux au sein du droit de la jeunesse, comme opposés, cette communication proposera une vision complémentaire

    Strengths/Structured Assessment for Youth (S/SAY): A new tool to assess the strengths of justice-involved youths

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    peer reviewedThèse de doctorat - Approche basée sur les forces du mineur en conflit avec la loi (MCL) en milieu de placement : validation et effets sur la récidiv

    L'évaluation structurée des forces des jeunes : qu'en pense le personnel psychosocial en milieu de placement ?

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    peer reviewedAssessment and intervention with justice-involved youth is a central concern of juvenile justice. Several countries use risk assessment tools to predict the reoffending risk more accurately and to intervene appropriately with youths (Bonta & al., 2008; Koehler & al., 2013; Miller & Maloney, 2013). The emphasis is set on risk, leaving less place for consideration of the positive aspects of youths (Case & Haines, 2016; McNeill, 2006). In French-speaking Belgium, the University of Liège has been working on integrating strengths alongside risk factors in the justice-involved youth assessment within the Strengths/Structured Assessment for Youth (S/SAY), taking the form of a structured assessment instrument. A strength references to « a skill, attitude, exploited or not, present within each individual or his community at large, which can potentially be mobilized in order to adopt a pro-social behavior, to improve his well-being, while reducing the likelihood of harming others or oneself » (Miny, 2020, p.9). The innovative characteristic of the strength concept is its difference with the protection factor in that it offers a primary vision of justice-involved youth’s positive side. Strengths precede protection factors because they don’t play yet protective effect. Recent research into the implementation of risk/needs assessment instruments has revealed that probation officers are reappropriating evidence-based practice guidelines (Viglione, 2019; Viglione & al., 2018). This observation highlights the need to examine the perception of social workers in addition to studies on psychometric properties. In consequence, the social validity (Schwartz & Baer, 1991) of a new assessment tool appears essential. Nine semi-structured interviews with Belgian social workers (77.78% female and 22.22% male, average age 36.56) who use S/SAY in three youth justice facilities will be presented. A thematic analysis following the principles of Miles & Huberman (2019) was carried out and a thematic tree will be developed. 70% of these social workers have already experience in justice-involved youth but no previous use of structured assessment instrument. Since the formal inclusion of strengths, they recognize the usefulness of the structured assessment, beside their clinical judgment, to gain in objectivity. Moreover, they pointed out the relevance of the evaluation of the strengths as concrete skills of the youth. They link the formal identification of these strengths to an engine of change for youth. These preliminary results encourage further inclusion of the youths’ positive aspects within the actuarial assessment. In conclusion, a fair and accurate assessment of the justice-involved youths’ strengths, through an innovative tool, is an important issue both from a safety society and from the youth desistance. The way social workers perceive and use a tool to assess their strengths will have a direct impact on the quality of treatment and the positive effects expected
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