25 research outputs found

    Philibert Orry et l’embellissement du territoire autour de l’Instruction de 1738 : genèse d’un paysage routier et urbain

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    Historiens et géographes ont étudié la spectaculaire modernisation des routes entreprise entre 1740 et le début du XIXe siècle par les ingénieurs des Ponts et Chaussées placés sous l’autorité du contrôleur général des finances. La rapidité des déplacements s’en trouve largement augmentée et l’Europe entière admire là non seulement l’efficacité mais surtout la monumentalité des grands chemins du royaume de France, de grandes perspectives bordées d’arbres plantés pour délimiter la voie publique, traversant les plaines et franchissant les obstacles les plus difficiles. À l’origine de ce chantier à l’échelle du pays tout entier, plusieurs textes législatifs ou instructions faites aux ingénieurs déterminent la nature des travaux à effectuer et notamment la manière d’aligner, la largeur des routes et la qualité des plantations. Le Mémoire instructif sur la réparation des chemins, dit Instruction de 1738, signé le 13 juin par Philibert Orry, contrôleur général des finances, est considéré comme le texte fondateur de la transformation du futur réseau routier français. Mais en modifiant les chemins, c’est aussi le paysage, l’abord des villes et leur traverse sur lesquels les mêmes ingénieurs sont appelés à intervenir, dans le respect des prescriptions qui leur sont faites : l’entrée des villes, les carrefours, les portes monumentales, la, voire les rues principales présentent ainsi un caractère nouveau.Historians and geographers have studied the spectacular modernization of roads between 1740 and the beginning of the nineteenth century by engineers of the Ponts and Chaussées under the authority of the contrôleur général des finances.  The rapidity of transportation was greatly expanded and all of Europe admired not only the efficacy but above all the monumentality of the great roads of the kingdom of France, and the grand perspectives lined with trees planted in order to delimit the public route, traversing plains and crossing over the most difficult obstacles.  From the beginning of this building project that took on the scale of the entire country, several legislative texts or instructions were created by engineers in order to determine the nature of works undertaken – notably the manner of alignment and scale of routes and the quality of the plantings.  The Mémoire instructif sur la réparation des chemins, called the Instruction of 1738, signed on 13 June by Philibert Orry, contrôleur général des finances, is considered the foundational text of the transformation of the future French road network.  But in modifying routes engineers were also called upon to intervene into the landscape, including aspects of the towns and their crossroads: entries to towns, intersections, monumental gates and principal roads were also given a new character.Historikern und Geographen studierten die spektakuläre Modernisierung den Straßen, die zwischen 1740 und das Beginn des 19. Jahrhunderts geschah. Der Arbeit den Brücken und Hochbauen Ingenieurs war unter der Verantwortung des Finanzkontrolleurs. Die Reisensschnelligkeit war in ganz Europa verbessert. Deshalb waren die Kompetenz und die Größe den Straßen in dem französischen Königsreich bewundert. Die Baumen säumten die öffentlichen Straßen, die über Ebene und schwierigen Hindernissen querten. Mehrere Gesetze waren der Grund dieser Veränderung in dem ganzen Land, weil sie Vorschriften zum Straßenbau, zu der Ausrichtung, und zur Qualitätspflanzung erließen. Der Text Mémoire instructif sur la répartition des chemins, von 1738 (informatives Memorandum über die Strassensausbreitung, der war auch Vorschriftung gennant), wurde von Philibert Orry, der Finanzkontrolleur, am 13. Juni untergeschrieben. Dieser Text war als der Gründer der Veränderung des französischen Straßennetzes betrachtet. Diese Veränderung des Weges betraft auch die Landschaft, die Umgebung der Städten. Die gleichen Ingenieurs arbeiteten darauf und beachteten die folgenden Vorschriften: jede Umgebungsstadt, die Kreuzungen, Stadttor und öffentlichen Straßen, um sie zu erneuern

    Aurélien Davrius, Jacques-François Blondel, architecte des Lumières

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    L’ouvrage est issu d’une thèse de doctorat d’histoire de l’art soutenue à l’EPHE en 2011. Il en a conservé le volume et le texte original. Cette monographie de l’architecte et professeur Jacques-François Blondel est organisée en trois parties, dont les deux premières – « Du cabinet à l’école des arts. Les débuts d’une carrière » et « Dans le grand atelier royal du Louvre » – relatent de manière chronologique la vie et l’œuvre, tandis que la troisième – « Legs blondélien et élèves » – est cons..

    Le chantier de la fontaine des Quatre-Saisons, rue de Grenelle (1739-1745)

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    L’histoire de la fontaine des Quatre-Saisons est sans conteste l’épisode le plus prestigieux de la carrière du sculpteur qui en réalisa le décor, Edme Bourchardon, qualifié par la Ville, le commanditaire de ce monument royal d’un nouveau genre, de Phidias moderne. L’exceptionnelle qualité des rondes-bosses du corps central et des niches latérales ainsi que des bas-reliefs a relégué au second plan l’étude de la construction de l’édifice dont les dimensions et le coût le classent également parmi les exceptions. Les archives du bureau de la Ville et les archives notariales nous permettent de comprendre dans quelles circonstances il a vu le jour. Elles nous renseignent sur l’achat des terrains, celui des marbres statuaires et des pierres de Tonnerre, sur les émoluments de l’artiste, la nature des ouvrages de maçonnerie, le prix des mascarons de bronze et la rémunération de l’inspecteur des travaux. Si la qualité des ouvrages est parfaitement connue, le coût global de la construction ne peut qu’être l’objet d’une estimation. En effet, le marché passé le 3 juin 1739 avec Jacques Mégrelin, sur la base du devis rédigé par Jean-Baptiste-Augustin Beausire, comporte uniquement le prix de la toise fixé pour chacun des ouvrages. En l’absence du toisé, est-il possible d’évaluer la dépense ? Elle a été considérable puisque ce chantier s’élevait déjà, hors paiements des ouvrages de maçonnerie et de plomberie, à plus de 139 000 livres. Elle fait de ce monument public, à la fois fontaine et monument commémoratif, vraisemblablement l’édifice le plus coûteux jamais construit pour l’embellissement des villes à l’époque moderne.The story of the Fontaine des Quatre-Saisons is indisputably the most prestigious episode in the career of the decoration’s sculptor, Edme Bouchardon, an artist called the modern Phidias by his client, the City of Paris. The exceptional quality of the sculpture, statues in the round and low relieves, overshadowed the construction itself, which was also exceptional in cost and dimensions. We can retrace its history by analysing archives of the City Committee and of the Parisian notaries. We learn how the City bought the land, the marbles and the building stones extracted in the Tonnerre area; we are informed about the artist’s remuneration, about the nature of the masonry, the price of the bronze grotesque masks and the works’ surveyor’s salary. The quality of each of the works is well known but the total cost of the construction can only be estimated. Indeed, the contract stroke the 3rd of June 1739 with Jacques Mégrelin based on the quotation written by Jean-Baptiste-Augustin Beausire shows only the price of the toise for each of the work to be done. Without the measurement, can we estimate the expense? The latter was nevertheless considerable, because the construction’s budget climbed already, without payments for masonry and plumbing, up to 139 000 livres. Therefore, we can say that this public monument, a fountain and a commemorative monument altogether, is certainly the most costly edifice ever built for urban beautifying in the modern era.Die Geschichte des Pariser Brunnens der vier Jahreszeiten ist zweifellos die prächtigste Episode der Laufbahn des Bildhauers Edme Bouchardon, der das Dekor schuf, insofern dass die Stadt, die Auftraggeber dieses königlichen Gebäudes neuer Art war, Bouchardon den modernen Phidias nannte. Im Vergleich zu der außerordentlichen Qualität der Vollplastiken des Hauptgebäudes und der Nebennischen sowie der Flachreliefs wurde die Baugeschichte lange als zweitrangige Studie angesehen, obwohl das Gebäude der Größe und den Baukosten nach ebenso einzigartig ist. So werden in Stadtarchiven und Notarakten alle möglichen Informationen erteilt, nicht nur über Bauumstände und verschiedene Maurerarbeiten, über Ankauf des Grundstücks und Preise des Marmors, der Steine aus Tonnerre oder der großen Bronzemasken, sondern auch über die Gehälter des Künstlers und des Bauinspektors. Alles zeugt zwar von der besonderen Qualität des Baus, aber dessen Gesamtkosten können nur geschätzt werden. In dem am 3. Juni 1739 mit Jacques Mégrelin abgeschlossenen Bauvertrag, gestützt auf dem Voranschlag von Jean-Baptiste-Augustin Beausire, wird allerdings der Preis für jede Bauarbeit pro Toise (damaliges Längenmaß ) bestimmt. Wie sind aber ohne dieses Maß heute die genauen Kosten einzuschätzen ? Es handelt sich jedenfalls um eine beträchtliche Summe, die sich schon vor der Bezahlung der Maurer-und Bleigieβarbeiten auf 139.000 Pfund bezog. So kann dieses öffentliche Gebäude, zugleich Quelle und Denkmal, wahrscheinlich für den kostspieligsten Bau gehalten werden, der je in der modernen Zeit ¨zur Stadtverschönerung erstellt wurde

    Autour du cas d’Argent-sur-Sauldre: l’embellissement des grands chemins dans la seconde moitié du XVIIIe siècle

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    La singularité du château d’Argent-sur-Sauldre et de son jardin, acquis par l’intendant du Berry Dupré de Saint-Maur et pour lequel Victor Louis donna des plans de reconstruction, réside dans le rapport qu’il entretient avec le village et la route qui le traverse. En effet, la route nouvelle Paris Bourges par Gien, voulue par l’intendant, adopte un curieux tracé imaginé par l’ingénieur des Pont et Chaussées Nicolas Defer de la Nouerre autour d’un rond-point central: le premier axe, celui de la route au cœur du village est prolongé par l’une des deux allées principales du jardin régulier, tandis le second est à la fois celui du château et celui de la route en direction de Bourges. Château, jardin, village et route ne forment plus qu’un. Traditionnellement, la route contribue à la monumentalisation du château, mais qu’en est-il à l’inverse de l’agrément de la route? La modernisation des grands chemins dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, confiée au corps des Ponts et Chaussées, dirigé par Trudaine, a bien sûr pour objectif l’accélération des déplacements, mais la largeur exceptionnelle des routes et leur plantation systématique leur confèrent d’emblée un caractère monumental. L’importance que prend la route, nommée traverse, dans les projets urbains à partir de la seconde moitié des années 1750, nous invite à examiner la question de l’embellissement non plus simplement à l’échelle des lieux, villes ou villages, mais comme un processus global et continu autour du lien que constitue la route.The singularity of the castle and garden of Argent-sur-Sauldre, acquired by the intendant of Berry, Dupré de Saint Maur, for which Victor Louis gave reconstruction plans, lies in their relationship with the village and the road passing through it. Indeed, the new road from Paris by Gien to Bourges, launched by the intendant, adopts a curious design planned by the Ponts et chaussées engineer Nicolas Defer the Nouerre, around a central roundabout: the first axis is extended by two main paths of the formal garden, while the second is both an avenue to the castle and the road towards Bourges. Castle, garden, village and road are only one. Traditionally, the road contributes to the monumentalisation of a castle, but what about the charm of the road? The modernization of major roads in the second half of the Eighteenth Century, managed by the Ponts et chaussés under the direction of Trudaine, aimed at travelling faster, but the exceptional width of the roads and their systematic planting create a monumental character that is not senseless. The growing importance of the road, called traverse in urban projects from the second half of the 1750’s, invites us to examine the issue of embellishment as a global and continuous process around the road.Das Schloss und der Garten von Argent-sur-Sauldre, Eigentum des Gutsverwalters von Berry Dupré de Saint-Maur, wurden nach den Plänen des Architekten Victor Louis wiederaufgebaut. Ihren einzigartigen Charakter verdanken sie ihrer besonderen Verflechtung mit dem Dorf und der überquerenden Straße. Tatsächlich wurde die vom Verwalter gewünschte neue Straße von Paris nach Bourges über Gien nach einem seltsamen Plan des Ingenieurs der Ponts et Chaussées ( Hoch- und Tiefbauamt ) Nicolas Defer de la Nouerre um einen zentralen Kreisel angeordnet: die erste Achse war die Verbindung der Straße im Dorfkern mit ihrer Verlängerung durch die zwei Hauptalleen des französischen Gartens; die zweite Achse entsprach ebenso der Verbindung von der Schlossachse zur Straße nach Bourges. Daher wurden Schloss, Garten, Dorf und Straße in engste Verbindung gestellt. Traditionsgemäß spielte die Straße eine herausragende Rolle für die Entstehung der Monumentalität des Schlosses. Aber was wurde dagegen aus der Behaglichkeit der Straße? In der zweiten Hälfte des 18.Jahrhunderts wurde das Hoch- und Tiefbauamt der Ponts et Chaussées, geleitet von Trudaine, mit der Modernisierung der Hauptwege beauftragt. Als Hauptaufgabe galt selbstverständlich die Beschleunigung des Verkehrs, durch die außergewöhnliche Breite und die systematische Bepflanzung der Straßen wurde nun jedoch eine besonders monumentale Wirkung erreicht. Ab 1750 spielte die Bedeutung der sogenannten Querstraße für die Stadtplanung eine stetig wachsende Rolle. Darum darf die Frage der Verschönerung nicht auf Orte, Städte oder Dörfer begrenzt, sondern sollte als andauernder Prozess im Zusammenhang mit der Straßenplanung gesehen werden

    Le logement des chevaux aux XVIIe et XVIIIe siècles : Paris, Maisons, Versailles et les recommandations des architectes au XVIIIe siècle

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    Verschiedene Zeichnungen, die im Nationalmuseum Stockholm aufbewahrt sind und auf Anfrage des Architekten Tessin d. Jüngeren ausgeführt worden sind, zeigen wie Pferde im Jahre 1696 in den beriihmten Ställen des Palais des Tuileries, in Maisons sowie in Versailles untergebracht wurden. Schnitte und Aufrisse erlauben es uns, genau zu erkennen wieviel Platz jedem Pferd zufiel und wie die inneren Einrichtungen, Boden, Trennvorrichtungen, Futtertroge, Ständer und Wandtäfelungen aussahen. Die drei oben genannten Pferdeställe, welche nach Planen der groBen Architekten Philibert Delorme, François Mansart und Jules Hardouin-Mansart gebaut und eingerichtet wurden, sind von alien Architekten, Professoren und Theoretikern des 18. Jahrhunderts als drei der fiinf schônsten Gebäude dieser Art im französischen Königreich gerühmt worden. Die Unterkunftsbedingungen sind bei diesen Pferdeställen tatsächlich mustergultig sowohl in Anbetracht der Beschaffenheit der Raume als auch der benutzten Baumaterialien. Während sich die Stalle in Maisons durch ihre spezifische Ständer-Trog-Vorrichtung hervorheben, entsprechen die Einrichtungen der koniglichen Stallungen in den Tuilerien und in Versailles, im Zustand des Jahres 1696, weitgehend den Vorschlägen der Mehrheit der Theoretiker des Siècle des Lumières."Horses's stabling in the 17th and the 18th centuries: Paris, Maisons, Versailles and the advices of the eighteenth-century architects", by Dominique Massounie. Some drawings preserved at the Nationalmuseum of Stockholm and caried out at the request of the architect Tessin the Younger represent the condition in 1696 of horses's stabling in the famous Tuileries', Maisons' and Versailles' stables. Sections and elevations allow us to know precisely which room was assigned to each animal and the detail of inside installations: ground, deviding walls, mangers, racks and panellings. Built and outfit by great architects like Philibert Delorme, François Mansart and Jules Hardouin-Mansart, these stables were considered by eighteenth century architects, professors and theorists, to be the three most beautiful buildings of the kind in France out of five. Stabling conditions are actually exemplary as far as the quality of the rooms and the quality of the materials are concerned. If the Maisons srtables stood out because of their specific manger-rack device, the 1696 plans of the royal stables at the Tuileries and Versailles still met the requirements of the vast majority of eighteenth century theorists.Plusieurs dessins conservés au Nationalmuseum de Stockholm et exécutés à la demande de l'architecte Tessin le Jeune figurent l'état du logement des chevaux dans les célèbres écuries des Tuileries, de Maisons et de Versailles en 1696. Profils et élévations permettent de connaître avec précision les dimensions de l'espace dévolu à chacun des animaux et le détail des installations intérieures, sol, dispositif de séparation, mangeoires, râteliers et lambris. Construites et aménagées par de grands architectes, Philibert Delorme, François Mansart et Jules Hardouin-Mansart, ces écuries sont présentées par l'ensemble des architectes, professeurs et théoriciens, du XVIIIe siècle comme trois des cinq plus beaux édifices du genre dans le royaume. Les conditions de logement y sont effectivement exemplaires, tant par la qualité des espaces que celle des matériaux mis en œuvre. Si les écuries de Maisons se distinguent par le dispositif mangeoire-râtelier spécifique, l'aménagement des écuries royales des Tuileries et de Versailles tel qu'il se présente en 1696 correspond encore aux prescriptions de l'immense majorité des théoriciens du siècle des Lumières.Massounie Dominique. Le logement des chevaux aux XVIIe et XVIIIe siècles : Paris, Maisons, Versailles et les recommandations des architectes au XVIIIe siècle. In: Livraisons d'histoire de l'architecture, n°6, 2e semestre 2003. pp. 69-86

    Nouvelles recherches et jeunes chercheurs

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    Massounie Dominique. Nouvelles recherches et jeunes chercheurs. In: Bulletin Monumental, tome 164, n°1, année 2006. L'architecture en Terre Sainte au temps de Saint Louis. pp. 129-130

    Eau et salubrité dans le Midi de la France à l’époque moderne

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    Le Petit Robert définit la salubrité publique comme 1’« état d’une population préservée des maladies endémiques et contagieuses » et la salubrité comme le « caractère de ce qui est favorable à la santé des hommes ». Ces significations sont-elles anciennes ou ont-elles évolué au cours des siècles ? Dans les dictionnaires de l’Ancien Régime, les termes de santé et de salubrité sont également étroitement liés. Si la santé désigne l’état auquel aspire une population, la salubrité est le moyen d’y..

    Les Écuries de Versailles

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    National audienc

    Les monuments de l'eau (aqueducs, châteaux d'eau et fontaines dans la ville moderne (1661-1791))

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    PARIS1-BU Pierre Mendès-France (751132102) / SudocPARIS-INHA (751025206) / SudocPARIS-CNAM (751032301) / SudocSudocFranceF

    Eau et salubrité dans le Midi de la France à l’époque moderne

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    Le Petit Robert définit la salubrité publique comme 1’« état d’une population préservée des maladies endémiques et contagieuses » et la salubrité comme le « caractère de ce qui est favorable à la santé des hommes ». Ces significations sont-elles anciennes ou ont-elles évolué au cours des siècles ? Dans les dictionnaires de l’Ancien Régime, les termes de santé et de salubrité sont également étroitement liés. Si la santé désigne l’état auquel aspire une population, la salubrité est le moyen d’y..
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