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O desafio Nietzsche
Este artigo procura discutir como Nietzsche expÔe suas idéias e como essa forma de exposição foi e é um "desafio" para seus intérpretes. A questão central é a de saber se se trata de uma filosofia incoerente, contraditória, ou de uma filosofia que vive de seus próprios conflitos e tensÔes internas
Nietzsche moraliste
Nietzsche et Socrate : les contributions de Volker Gerhardt et dâAlexander Nehamas mettent en lumiĂšre lâambivalence de cette relation. Dâun cĂŽtĂ©, Nietzsche instruit un nouveau « procĂšs de Socrate ». De lâautre son admiration pour Platon et sa fascination pour le type humain socratique lui inspirent lâapologie en mĂȘme temps que le rĂ©quisitoire. Mais le verdict est sĂ©vĂšre, plus sĂ©vĂšre que celui quâil rend Ă propos de ses autres grands Ă©ducateurs et ennemis, Schopenhauer et Wagner. Son vĂ©ritable « éducateur », le plus constamment respectĂ©, fut Goethe (Jean Lacoste). Et lâambition dâĂȘtre « lâenseignant de lâhumanité », lui qui avait si fĂ©rocement critiquĂ© les Ă©tablissements dâenseignement et les mĂ©thodes Ă©ducatives de son temps, ne le quitta jamais, mĂȘme pas dans ses annĂ©es de solitude et de marginalitĂ© (Jörg Salaquarda). Mais Nietzsche parvient-il Ă convaincre par une argumentation cohĂ©rente ou suscite-t-il chez son lecteur lâidentification involontaire Ă lâidĂ©al dâune surhumanitĂ© dĂ©barrassĂ©e des contraintes de la condition trop humaine ? (James I. Porter). En tout cas, Nietzsche, dans ses derniers textes, se soucie au plus haut point dâindiquer la maniĂšre dont il souhaite ĂȘtre lu, renouant avec la tradition de la partition entre discours Ă©sotĂ©rique et exotĂ©rique (Marc de Launay). Lâanthropologie de Nietzsche dĂ©finit lâhomme comme indĂ©finissable, comme instable, comme une force qui sâinvente (Philippe Choulet). LâĂ©conomie politique lui inspire un modĂšle de lâĂ©quilibre constamment recomposĂ© de lâindividu entre Ă©pargne et dissipation des forces (Wolfgang MĂŒller-Lauter), tandis que la thĂ©orie darwinienne, quâil critique avec vĂ©hĂ©mence, retient son intĂ©rĂȘt lorsquâelle prĂ©sente le corps comme « une lutte des Ă©lĂ©ments dans lâorganisme » et lâespĂšce humaine comme lâexpĂ©rimentation de nouveaux rapports entre lâindividu et la communautĂ© (Aldo Venturelli). Lâanalyse de lâinterprĂ©tation nietzschĂ©enne du judaĂŻsme (Marc CrĂ©pon) et de la relation avec Stirner (Arno MĂŒnster) permet de redĂ©finir la position politique de Nietzsche. La seconde ConsidĂ©ration inactuelle ou intempestive, qui traite De lâutilitĂ© et de lâinconvĂ©nient de lâhistoire pour la vie, Ă©labore une thĂ©orie du temps, de lâoubli et de la mĂ©moire (Jacques Le Rider), tout en rĂ©vĂ©lant un « Nietzsche missionnaire », rĂȘvant de fonder une nouvelle communautĂ© de personnalitĂ©s supĂ©rieures (Pierre PĂ©nisson)