10 research outputs found

    Cynthia Ghorra-Gobin, Los Angeles, le mythe américain inachevé, 1998

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    Loudier Céline. Cynthia Ghorra-Gobin, Los Angeles, le mythe américain inachevé, 1998. In: Les Annales de la recherche urbaine, N°83-84, 1999. Au risque des espaces publics. p. 204

    Les ensembles d’habitat individuel fermés en Ile-de-France. Des morphologies surprenantes, à l’encontre des images supposées

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    Face aux inquiétudes ambiantes sur la montée de la fermeture résidentielle, l’étude présentée ici a cherché à mesurer la production récente des ensembles d’habitat individuel fermés en Ile-de-France. Les résultats sont surprenants ; ils montrent un phénomène tout à fait mineur sur le plan quantitatif et des formes plutôt bien intégrées à leur environnement urbain, participant même à l’effort actuel de densification urbaine. Face à ces ensembles fermés, et au-delà des inquiétudes liées aux valeurs de ces figures, quelles sont les questions qui se posent aux collectivités locales en termes d’aménagement et de gestion de leur territoire ? Sans réellement contribuer au modèle redouté de ville fermée et sécurisée, ces formes urbaines, rigides et faiblement mutables, tendent en effet à figer le tissu urbain et à peser d’un poids non négligeable dans la gestion communale.Deal with the general concern on the rise of gated communities, the present study sought to measure the recent production of gated single-family house developments in the Greater Paris Region. The results are surprising; they show that the phenomena is minor in term of quantity but also forms rather well integrated into their urban environment, even participating in the current effort of urban densification. Beyond concerns related to the values of these figures, what are the issues facing local governments in terms of planning and management of their territory? Without actually contributing to the model of a “gated city”, these specific urban forms, poorly mutable, indeed tend to create a rigid urban fabric as well as some difficulties in term of management of the local life

    L'effet de rupture avec l'environnement voisin des ensembles résidentiels enclavés: Une approche morphologique de l'enclavement résidentiel en France

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    National audienceDe l'enclavement comme forme urbain à la fermeture résidentielle, il n'y a qu'un pas. C'est pourquoi, au moment où la construction d'ensembles fermés et sécurisés en France se développe et inquiète, il et intéressant de se pencher sur la situation du tissu périurbain largement imprégnée d'ensembles d'habitat individuel à la morphologie enclavée.Il est admis que les habitants des modes résidentiels comme les gated communities américaines font le choix de l'entre-soi, par la clôture et une gestion privée, et envoient ainsi un message de refus de participation à la société. En France, les lotissements en impasse ou en raquette (quelle que soit leur taille) marquent de fait une certaine rupture avec leur environnement. Mais cela signifie-t-il pour autant que leurs habitants soient dans une démarche individualiste qui remet en cause l'idée du "vivre-ensemble" ?Une étude en cours de l'IAURIF permet d'apporter quelques éléments en analysant ce que sont spatialement et physiquement ces ensembles individuels enclavés. L'objectif est d'identifier dans le détail leurs caractéristiques et leurs morphologies et ainsi le rapport qu'ils entretiennent avec l'espace urbain ou périurbain qui les environne. En montrant qu'ils correspondent à des formes qui tournent le dos à la ville et produisent alors un effet de rupture, une certaine fragmentation dans la structure de la ville mais aussi un fonctionnement en "espaces défendable", on pose alors des bases pour une réflexion à construire sur leurs modes de production et leurs façons d'être vécus, et alors sur l'opposition apparente entre ville (centralités urbaines) et environnement de proximité choisi et maîtrisé

    Cynthia Ghorra-Gobin, Los Angeles, le mythe américain inachevé, 1998

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    Loudier Céline. Cynthia Ghorra-Gobin, Los Angeles, le mythe américain inachevé, 1998. In: Les Annales de la recherche urbaine, N°83-84, 1999. Au risque des espaces publics. p. 204

    L'enclavement et la fermeture des ensembles d'habitat individuel : Première approche à partir des aspects morphologiques en Ile-de-France

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    Rapport, programme de recherche IP4 "Interaction Public-Privé dans la Production des Espaces Périurbains". [En ligne : http://www.iau-idf.fr/fileadmin/Etudes/etude_755/L_enclavement_et_la_fermeture_des_ensembles_d_habitat_individuel.pdf . Dernier accès: 12/2010]On s'interroge aujourd'hui en France sur le développement des figures urbaines que sont les gated communities, ces ensembles résidentiels fermés et sécurisés pour population aux envies d'exclusivité. Sécurisation, privatisation de la ville, entre-soi sont les thèmes d'ancrage d'un débat qui dépasse finalement son seul objet pour parler de la ville, de la société urbaine et de ses évolutions. Pour contribuer à ces questionnements, l'objectif de cette étude est de chercher à représenter la réalité de la fermeture résidentielle, en matière d'habitat individuel, en Ile-de- France, pour pouvoir ensuite identifier les principales problématiques qui se posent d'un point de vue urbain et social. Trois parties composent le rapport : 1- L'étude des morphologies enclavées des ensembles d'habitat individuel (considérant la proximité entre l'enclavement et la fermeture résidentielle) 2- Le recensement des programmes d'habitat individuel fermés, 3- L'analyse des logiques de production et de gestion de quatre ensembles sur le territoire francilien de Centre Essonne Seine Orge. Finalement, les résultats de l'étude montrent que la fermeture résidentielle (en matière d'habitat individuel) est une phénomène tout à fait minoritaire de la production immobilière en Ile-de-France. Qui plus est, en correspondant majoritairement à des petites opérations venant densifier le tissu urbain existant, les ensembles fermés repérés sont loin de l'image caricaturale que l'on peut en avoir initialement et semblent même participer aux principes urbains actuels de renouvellement de la ville sur elle-même. Par ailleurs, on observe qu'une forme dominante de l'extension urbaine francilienne concerne des ensembles de morphologies enclavées, configurés sur les modèles de voirie de l'impasse, de la boucle ou de la raquette. En comparant le fonctionnement et l'impact de ces deux morphologies de l'enclavement et de la fermeture, on se rend compte que leur proximité est non seulement physique mais aussi dans les logiques résidentielles qui y sont à l'oeuvre. Or, si c'est la fermeture qui retient les discours et les inquiétudes ambiantes (au sujet d'une opposition grandissante entre ville ouverte et ville fermée), c'est pourtant sur l'enclavement, peu controversé, qu'il faudrait recentrer le débat. Enfin, on retient que les impacts majeurs de ces deux morphologies résident dans deux dimensions. La première concerne ces logiques privatives qui régissent ces ensembles résidentiels et leur influence potentielle sur la politique et la gestion communale (risque de repli sur soi et de décrochage volontaire ou non de la population vis-à-vis de la commune). La seconde concerne la durabilité de ces formes urbaines, qui montrent de nettes limites en matière d'intégration urbaine, de mutabilité et d'évolutivité

    La production privée des espaces publics

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    National audienceLa production et la gestion des espaces et services urbains dans le développement métropolitain passent progressivement dans le cadre de partenariats public-privé (PPP). Dans quelle mesure ces partenariats contribuent-ils à la construction de l'intérêt général, et ne s'agit-il pas de pratiques masquant le désinvestissement des collectivités locales ? Dans quelles mesures les PPP participent à l'élaboration d'espaces urbains d'un caractère nouveau ?Ces questions portent sur la genèse des espaces urbains produits dans ce cadre et repose sur trois hypothèses: d'une part, les acteurs privés apportent une contribution importante dans la production de l'espace urbain (aménageurs, promoteurs, gestionnaires) ; d'autre part, les collectivités locales jouent un rôle clé (interventions sur l'offre foncière, définition de l'occupation du sol, délégation contractuelle, exclusivisme sociale) ; et les espaces de droit public tendent à disparaître, au profit d'un urbanisme privé (lotissements, centres commerciaux, espaces publics-privés dans les downtowns).Cet article propose une analyse de la production de l'espace urbain dans le cadre des partenariats public-privé centrée sur deux objets bien connus, l'un au centre — la rénovation du Central Business District —; l'autre, les gated communities, plus courant sur le front d'urbanisation. L'exemple du développement métropolitain par les gated communities montre comment on est passé d'une logique de développement urbain du ressort de la responsabilité publique (avec planification de la production et des services à rendre) à une production d'espaces urbains juxtaposés se concrétisant par la jouissance exclusive et privative du lieu, mais faisant sens dans leur montage financier pour les collectivités locales comme pour les promoteurs. Le comté, la municipalité, sans moyen, mettent en place et autorisent des partenariats avec le secteur privé qui au final génèrent des poches résidentielles aux services et aux équipements presque réservés. Le problème n'est d'ailleurs pas tant la question foncière et fonctionnelle (enclave résidentielle, commerciale...) de ces modes de production urbaine que dans la façon dont les services et équipements urbains deviennent des objets privés et exclusifs qui remettent en cause l'idée que la ville comme lieu commun. Les objectifs et la logique dévient d'une production de « bien public » pour la population (le développement urbain en général) à la négociation financière entre le secteur privé et l'acteur public pour la construction d'espaces collectifs qui se disent publics. De même, la production et la gestion des espaces publics urbains dans le cadre de l'Incentive zoning et des BIDs rendent service aux municipalités en proie aux difficultés budgétaires. Mais, dans une position vulnérable, la collectivité publique peine à faire entendre ses ambitions (si tant est qu'elle en ait) et l'on voit dans la réalité que les espaces créés comme leur mode de gestion servent en définitive moins les objectifs des municipalités que ceux des acteurs privés engagés, résumés dans la mise en œuvre et la valorisation de leurs activités. Les PPP, pour réussir à produire ce « bien public », et accorder intérêt général et intérêts particuliers, doivent pouvoir donner les moyens d'une négociation équitable, ou en tout cas jugée équitable par les deux parties, et fixer clairement leurs objectifs en terme de production d'espaces urbain

    La production privée des espaces publics. Centres-villes fragmentés et quartiers réservés aux États-Unis

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    Renaud Le Goix, Céline Loudier-Malgouyres. The public-private partnership in the United States from downtowns to gated communities Investment by public authorities in urban areas in the United States has been in decline for half a century. Towns have become patchworks with areas that alternate between fully privatised communities and areas and services negotiated between private investors and local authorities. The latter have not always been able to impose the common good of urban areas on private pressure groups.Depuis un demi siècle les espaces urbains aux Etats-Unis sont désinvestis par la puissance publique. Les agglomérations deviennent des patchworks où alternent espaces totalement privatisés et espaces ou services négociés entre investisseurs privés et collectivités publiques. Ces dernières n'ont pas toujours la capacité d'imposer le bien commun de l'urbanité aux groupes de pression privés.Le Goix Renaud, Loudier-Malgouyres Céline. La production privée des espaces publics. Centres-villes fragmentés et quartiers réservés aux États-Unis. In: Les Annales de la recherche urbaine, N°99, 2005. Intercommunalité et intérêt général. pp. 29-39

    Les villes face à l'insécurité. Actes de la table ronde du 25 octobre 2010

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    National audienceComprendre Le débat sur l'insécurité n'est pas un fait nouveau, mais revêt aujourd'hui une acuité toute particulière dans la société française, notamment en Île-de-France. Il s'est installé sur le devant de la scène politique et médiatique, durablement inscrit sur les agendas nationaux et locaux. Cette construction de l'insécurité comme catégorie de l'action publique s'appuie sur des outils permettant de quantifier les délinquances et leurs évolutions. Par-delà les statistiques officielles, la connaissance de ces phénomènes s'est consolidée avec le développement d'enquêtes en population générale : les enquêtes de délinquance auto-reportée et les enquêtes de victimation, à l'instar de celle que mène l'IAU îdF à l'échelle régionale depuis 2001. S'il importe de mesurer et d'expliquer les problèmes d'insécurité dans leurs manifestations objectives et subjectives, il convient aussi de comprendre quelles sont les actions mises en oeuvre pour y répondre. Assurément, ce n'est plus l'affaire des seuls services de l'État. Outre l'essor du secteur privé, on assiste au retour en force des pouvoirs locaux dans le gouvernement de la sécurité des villes. Parallèlement, on observe une prise en compte accrue des questions de sécurité dans le champ de l'urbanisme. Telles sont les deux grandes tendances caractéristiques des politiques actuelles de lutte contre l'insécurité et de prévention de la délinquance. Agir Les modes de production de la sécurité urbaine sont en pleine recomposition. Une redistribution des rôles s'opère entre les institutions étatiques, les collectivités locales, le monde associatif et le secteur privé, à l'articulation de différentes stratégies de lutte contre l'insécurité. Dans le champ de l'aménagement et de l'urbanisme, la prise en compte de ces enjeux ne se réduit pas forcément à des démarches technicistes de prévention situationnelle et de protection défensive des espaces, fondées sur l'application de normes de gestion des risques et le déploiement de la vidéosurveillance. Elle donne aussi l'opportunité de repenser la valeur des espaces publics, pour leur capacité à déclencher une dynamique urbaine positive favorable à la sécurité. Dans le champ pénal, les politiques engagées reflètent également des orientations plurielles. Les modèles de police et de justice de proximité, promus à la fin des années 1990, semblent toutefois mis en cause face à la prédominance actuelle d'une logique de durcissement de la répression de la délinquance et de la criminalité. Dans le champ de l'intervention sociale, des actions de médiation et de prévention, à visée socio-éducative, sont parallèlement mises en oeuvre dans une perspective de pacification des territoires urbains. Anticiper Au regard des recompositions en cours, quelles perspectives d'avenir pour le gouvernement de la sécurité dans nos villes ? Pour le Grand Paris, un nouveau mode de gestion se dessine : la police de l'agglomération parisienne, couvrant sous une même direction la capitale et les trois départements de petite couronne. Il est légitime de s'interroger sur son articulation avec le projet urbain du Grand Paris et sur les enjeux en termes de " métropolisation " de la sécurité. Plus largement, au-delà des réorganisations de la sécurité publique, s'achemine-t-on vers une privatisation de la protection des biens et des personnes ? En tout cas, le secteur marchand de la sécurité est en plein essor. Et sur le plan urbain, dans quelle mesure les contextes nationaux influencent-ils le développement d'espaces résidentiels sécurisés, centrés sur un entre-soi protecteur ? Effectivement, la problématique de l'insécurité urbaine reflète les processus de ségrégation socio-spatiale en même temps qu'elle les alimentent. Dans les banlieues " sensibles ", les délinquances juvéniles sont avant tout le symptôme d'une condition sociale dégradée. L'insécurité ne pèse pas moins sur l'attractivité des commerces, la qualité des espaces et l'expérience vécue des habitants dans ces quartiers populaires qui s'apparentent à maints égards à de véritables " ghettos urbains "

    Compte-rendu de fin de projet - Projet ANR-07-JCJC-0081 IP4 (Interaction Privé-Public dans la Production des espaces Périurbains): Programme Jeunes Chercheurs 2007

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    The production of suburban areas: an international analysis of complex processes Does suburbanization yield to new models in the production of urban space ? The issue raised connects to the genesis of urban edges' areas, and of the underlying forces that structure them. Indeed, private actors contribute to the production of space (professional territorial management, real-estate developers...) ; local public authorities have key strategies (control on land-use, social selection of residents, urban sprawl or slow-growth policies) ; and publicly-owned and managed areas tend to disappear, yielding to a private urbanism in which planned-unit developments are key features. By the means of a comparative study of Paris-Ile-de-France and Los Angeles metropolitan regions, the study aims at investigating both contextual effects and interactions between public and private actors, in producing suburban developments. The project also aims at reinforcing the interactions between academic research and planning, by the means of a partnership with the IAU-IDF. A quantitative and theoretical approach Spatial analysis has been heavily used to characterize the dynamics on the suburban edges. The team, composed by geographers and planners has relied on quantitative methodologies (spatial analysis of road networks, geostatistics) and qualitative interviews ; the fields of economy and sociology have also been covered by the means of interactions with the international research network Private Urban Governance (http://www.gated-communities.de). On the one hand, theories of actors and systems have been mobilized to analyze the qualitative materials (interviews). On the other hand, the analysis of house prices have been instrumental in assessing the effects of local contexts, either because of the static effects of site and location rental ; but also dynamically, with an analysis of market local variations. The implementation of spatial databases (GIS) covering a large sample of surveyed subdivisions and planned communities covers both quantitative information on urban environment and qualitative data acquired during field surveys. Data collected therefore cover two fields, very different in terms of legal, urban and cultural contexts. Major results Multiple actors operate at different levels, according to their own strategies. Nevertheless, the different levels of public bodies of governments are preeminent in shaping the morphologies of suburban developments. Indeed, if residential enclaves clearly derive from the street patterns morphologies, produced by subdividers and developers, the local actors highly contribute to shaping the significance of the phenomenon (isolation, enclosure and gating, dedication of streets, renewal) - by the means of their decisional capacity in terms of local management. Scientific production Besides regular publication output (papers and conferences) and other means of promotion (reports, websites, press and TV interviews), two doctorate thesis will result from the project. Databases created will be distributed by the means of a web-based open access GIS (Mapserver) (http://gated.parisgeo.cnrs.fr). Factual informations The project IP4: (ANR-07-JCJC-0081 CSD9) is a fundamental and applied research project coordinated par Renaud LE GOIX, Associate Prof., University Paris 1 Panthéon-Sorbonne. The consortium is structured by a partnership between the UMR 8504 Géographie-Cités and IAU-Ile-de-France, with other contributing partners : Cardiff University (Dept. CPLAN), ENSG (IGN) and IFU. The project started in 2007, for a total of 36 month. It has received 79159 € of direct funding by the ANR, for a total cost of 114 000 €.La production du périurbain : analyse internationale d'un processus complexe La périurbanisation contribue-t-elle à inventer de nouveaux modèles de production de l'espace ? Le programme de recherche IP4 vise à expliciter la genèse des espaces résidentiels de front d'urbanisation ainsi que les forces qui les structurent. Le paysage périurbain est modelé tant par les acteurs privés, qui contribuent à sa production (gestionnaires d'espaces commerciaux, promoteurs), que par les collectivités locales qui en définissent les usages (restriction de l'offre foncière, sélection sociale des résidants, éparpillement du front urbain). Une des conséquences actuelle étant la tendance à la disparition des espaces de droit public au profit d'un urbanisme privé, dont les lotissements résidentiels représentent la figure dominante. Il s'agit donc de porter au travers de l'étude de deux grandes métropoles, Paris Île-de-France et Los Angeles, un double questionnement à la fois sur l'impact des effets de contexte et les interactions entre les acteurs privés et publics, dans la production de l'espace périurbain. Le projet a pour principale retombée d'accroître les interactions entre le champ de la recherche et celui de la planification opérationnelle, dans un partenariat Université - IAU-IDF. Une approche croisant analyse quantitative et théorique de la production du périurbain résidentiel L'analyse spatiale représente l'approche privilégiée afin de caractériser les transformations qui s'opèrent sur les franges périurbaines. Pour ce faire l'équipe de recherche composée de géographes et d'urbanistes-aménageurs a recouru à ses compétences techniques (analyse spatiale des réseaux routiers, traitements géo-statistiques, entretiens qualitatifs) mais également ouvert aux champs de l'économie et de la sociologie, au travers de la mobilisation d'un vaste réseau international de chercheurs et d'opérateurs (réseau international Private Urban Governance http://www.gated-communities.de). D'une part, la théorie des acteurs et des systèmes a été mobilisée pour le dépouillement des enquêtes. D'autre part l'analyse des prix immobiliers permet de mesurer les effets de contextes locaux, liés de manière statique aux effets de rente de site et de situation, mais également de manière dynamique des évolutions locales du marché. Dans cette optique, la construction de bases de données géo-référencées (SIG) sur les lotissements enquêtés a permis de croiser des données quantitatives sur l'environnement urbain et des connaissances qualitatives acquises sur le terrain. Les données ainsi collectées portent sur des terrains et des contextes juridiques, urbains et culturels différents (Californie, Île-de-France). Résultats majeurs du projet Si les acteurs sont multiples et opèrent à différents échelons et selon des stratégies qui leur sont propres, il apparaît que ce sont les différents échelons des pouvoirs publics qui déterminent les morphologies des ensembles résidentiels. En effet si l'enclavement résidentiel est avant tout perceptible de part sa morphologie viaire, produite par les opérateurs et les promoteurs immobilier, ce sont en définitif les acteurs locaux qui, au travers de leurs compétences décisionnelles en matière de gestion locales lui confèrent sa portée (enclavement, fermeture, rétrocession, rénovation). Production scientifique Outre les publications (articles et colloques) et éléments de valorisation (rapports, site internet, presse et TV), deux thèses sont en cours. Les bases de données créées sont pérennisées et seront rendues disponibles par le biais d'une interface cartographique en ligne en libre-accès (Mapserver) (http://gated.parisgeo.cnrs.fr). Informations factuelles Le projet ANR-07-JCJC-0081 CSD9 - IP4:Interaction Privé-Public dans la Production des espaces Périurbains est un projet de recherche fondamentale et appliquée coordonné par Renaud LE GOIX, Maître de conférences à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il associe le laboratoire UMR 8504 Géographie-cités et l'IAU-Ile-de-France, ainsi que des contributeurs de l'Université de Cardiff (Dept. CPLAN), l'ENSG, ainsi que l'IFU. Le projet a commencé en novembre 2007 et a duré 36 mois. Il a bénéficié d'une aide ANR de 79159 € pour un coût global de l'ordre de 114 000 €
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