14 research outputs found

    “They didn’t treat me as a Gypsy”: Romani Refugees in Toronto

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    With organized hate crime and institutionalized discrimination, thousands of European Roma have fled to Canada, where they claim refugee status. Their arrival coincided with far-ranging reforms to the refugee determination system in 2012–13 in addition to some actions aimed specifically at the Roma. Against this backdrop, former and current Romani refugee claimants substantiate the experience of migration and settlement, beginning with the first moments after arrival, to the tasks of finding housing and work. Agency and resilience are evinced, despite the government’s multiple instruments used against asylum-seekers. Romani refugees’ lives show how, for transnational groups, belongingness is always contested and the meaning of home is always nuanced.En raison des crimes organisĂ©s motivĂ©s par la haine et de la discrimination institutionnelle, des milliers de Roms europĂ©ens ont cherchĂ© asile au Canada oĂč ils ont effectuĂ© des demandes du statut de rĂ©fugiĂ©. Leur arrivĂ©e a coĂŻncidĂ© avec des rĂ©formes de grande ampleur en 2012-13 portant sur le systĂšme de dĂ©termination du statut de rĂ©fugiĂ©, ainsi que des mesures visant les Roms particuliĂšrement. C’est dans ce contexte que les anciens ainsi que les actuels demandeurs du statut de rĂ©fugiĂ© d’origine rom rĂ©alisent l’expĂ©rience de migration et d’installation, en allant des premiers moments aprĂšs leur arrivĂ©e jusqu’aux dĂ©marches qu’ils entreprennent  pour trouver des logements et du travail. Un esprit d’actualisation et de persĂ©vĂ©rance se manifeste, malgrĂ© les multiples mesures imposĂ©es par le gouvernement Ă  l’encontre des chercheurs d’asile. L’expĂ©rience des rĂ©fugiĂ©s d’origine rom dĂ©montre que, pour les groupes transnationaux, l’appartenance est toujours soumise Ă  la contestation, et que l’idĂ©e de domicile est toujours conditionnelle

    MIDDLE‐CLASSNESS AND WHITENESS IN PARENTS’ RESPONSES TO MULTICULTURALISM: A STUDY OF ONE SCHOOL

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    Since its founding in 1941 until the 1980s, “Pinecrest” School was dominated by child‐ ren from “Baywoods,” an economically privileged and largely Jewish neighbourhood. In the late 1980s, the population of the school changed to include children of immigrants in an adjacent neighbourhood, “Kerrydale.” Seeking to protect their children’s cultural capital and class advantages, the Baywoods parents’ response involved the construction of fundamental difference and concerns about effects on school quality. The responses were interrupted by dilemma and ambivalence. They are read through the intersections of middle‐class formation and whiteness in terms of three dimensions: practice, relationality, and maintenance. Key words: Jews, immigrants, public school, parents, exclusion, social class, ethnicity Depuis sa crĂ©ation en 1941 jusque dans les annĂ©es 1990, l’école « Pinecrest » accueillait principalement des enfants de « Baywoods », un quartier habitĂ© par des familles Ă  l’aise et surtout par des Juifs. À la fin des annĂ©es 1980, la population de l’école a changĂ© Ă  la suite de l’intĂ©gration d’enfants d’immigrants provenant de « Kerrydale », un quartier voisin. Cherchant Ă  protĂ©ger le capital culturel de leurs enfants et les avantages de leur classe sociale, les parents de Baywoods ont rĂ©agi en invoquant la notion de diffĂ©rence fondamentale et en se prĂ©occupant des effets possibles sur la qualitĂ© de l’école. Dilemmes et ambivalence ont toutefois interrompu le processus. Les rĂ©actions des parents sont interprĂ©tĂ©es dans le contexte du lien entre la formation de la classe moyenne et la blancheur et ce, Ă  trois niveaux : la pratique, les relations et le maintien de la reproduction du groupe. Mots clĂ©s: Juifs, immigrants, Ă©cole publique, parents, exclusion, classe sociale, ethnicitĂ©
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