9 research outputs found

    Tackling the technical history of the textiles of El-Deir, Kharga Oasis, the Western Desert of Egypt

    Get PDF
    The site of El-Deir is situated north of Kharga in the “Great Oasis” of the Egyptian Western Desert (fig. 1). The site was occupied between the 6th century BC and the 6th century AD. A complex history emerged with the influence of many cultures: Persian, Greek, Roman and early Christian. Archaeological finds in both El-Deir and the oasis itself (the site of Dush and the temple of Darius in Hibis, a city north of Kharga) confirm that the Great Oasis was a wealthy region. This is also substantiated by texts from Ain Manawir and Dakhleh. The presence of an artesian aquifer, a great economic asset, further underpinned the prosperity of the area, which was a crossroads for numerous routes from the earliest dynasties. There are currently three different sources of textiles on the site (fig. 2): the six cemeteries (five polytheistic and one Christian), the workshop of the embalmers, and the Roman fortress with adjacent temple. Most of the textiles have been found in a funerary context. The study of the textiles takes place within an oasis, a circumscribed setting with a specific geography and climate, and over a long continuous period. Such conditions are favourable for emphasising traditions and changes. Before briefly mentioning the material from El-Deir, we feel it is important to underline that comparisons with other textile studies are difficult. The majority of the necropoleis of the site are Ptolemaic and very few studies have concentrated on this period. In consequence, any possible comparisons must be made with recourse to Pharaonic textiles. On the other hand, the examples of textiles retrieved from the soundings in the fortress can be easily placed due to studies conducted in the Eastern Desert. Likewise, material from the Christian cemetery finds parallels in the numerous sites in Egypt that date to the Byzantine era. Technical and aesthetic criteria of the textiles from the site are important for the study of the social status of the buried individuals and provide an assessment of the local standard of living. The study of textiles can also help in reconstructing, at least partially, the textile industry of the oasis. Textiles can also shed new light on religious, cultural and economic life. Lastly, they can serve as a comparative tool for other sites. How does one deal with the diversity and quantity of textiles found in such a specific oasis site? Four hundred pieces of textile were selected in the field, entered into a database and then analysed. An essential step in the first instance was to choose, on-site, representative textiles according to quantity and quality, archaeological context, per individual, per tomb or en masse. These were in the great majority mere fragments, the site having been looted many times in the not too distant past. Once the textiles had been sorted, the second step involved a technical examination stretching from fibre to fabric, in order to shed light, for each, on the characteristics, the techniques used to transform them and, when possible, the tools used to do so. Only a few examples, which illustrate the diversity of the site, will be presented in this article, while focus shall remain on the raw material. We have chosen to present, one by one, the three textile fibres found on the site: linen, cotton and wool

    ‘Une laine bien plus douce que celle des moutons’ Ă  El-Deir (oasis de Kharga): le coton au cƓur de l’économie oasienne Ă  l’époque romaine

    No full text
    International audienceCette contribution ambitionne de dĂ©montrer l’existence d’une Ă©conomie oasienne spĂ©cifique au cƓur du Sahara antique. Dans ce rĂ©seau d’échanges, nous postulons que la Grande oasis du dĂ©sert Libyque, entitĂ© formĂ©e par les oasis de Kharga et de Dakhla, n’a jamais Ă©tĂ©, comme on le lit trop souvent, un simple dĂ©bouchĂ© des produits de la VallĂ©e du Nil . Elle est bien au contraire un jalon central de la connectivitĂ© saharienne. Pour Ă©tayer cette thĂšse, nous avons fait le choix d’étudier un marqueur inattendu des Ă©changes entre Afrique et Égypte : le coton oasien, davantage pertinent Ă  notre sens que le matĂ©riel cĂ©ramique pour mener Ă  terme une telle enquĂȘte. Nous Ă©laborons Ă  partir de cette Ă©tude une proposition de modĂšles Ă©conomique, fondĂ© sur une agriculture de rente associĂ©e Ă  la manufacture de produits Ă  haute valeur ajoutĂ©e, dans les oasis de Kharga et dakhla Ă  l'Ă©poque romaine

    Les textiles funéraires, des objets archéologiques à part entiÚre

    No full text
    Les bandelettes qui enveloppent les momies, perpĂ©tuels sujets d’étonnement, font sans doute partie des textiles les plus reprĂ©sentatifs de l’Égypte ancienne. La description, dans le Journal des Goncourt (Goncourt 1867, 129-133), d’une sĂ©ance de "dĂ©bandelettage" d’une momie lors de l’Exposition Universelle de Paris illustre l'attrait exercĂ© par ces textiles - attrait qui existe encore de nos jours. Les bandelettes sont connues dĂšs les dĂ©buts de l’Egypte pharaonique (vers 2900 av. J.-C.), comme..

    Un linceul peint de la nĂ©cropole d’El-Deir (oasis de Kharga)

    Get PDF
    International audienceAu cours de la campagne de fouilles effectuĂ©e en novembre-dĂ©cembre 2003 sur la nĂ©cropole d’El Deir, une tombe particuliĂšrement intĂ©ressante par son contenu a Ă©tĂ© explorĂ©e. SituĂ©e Ă  l’extrĂ©mitĂ© du ridge qui constitue le secteur Est de la nĂ©cropole, elle porte le n° E46. Dans la trĂšs grande quantitĂ© de tissus sortis de cette tombe, le tri sur le terrain nous a permis de dĂ©couvrir 27 fragments peints appartenant Ă  diffĂ©rents linceuls. Dans cette tombe par ailleurs, de nombreux tissus teints Ă  l’ocre rouge et Ă  l’ocre jaune ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s ; ils sont rares sur l’ensemble de la nĂ©cropole Est. Il s’agit de tissus trĂšs vraisemblablement tissĂ©s et teints pour les funĂ©railles (ces teintures sans mordançage ne supportaient pas beaucoup de manipulation et encore moins de lavage et ces fragments ne prĂ©sentent aucun raccomodage ou rapiéçage, comme pour la plus grande part des tissus de la nĂ©cropole). Les fragments de linceul Ă©tudiĂ©s se rattachent Ă  un type bien connu, que K. Parlasca dĂ©finit comme de « style Ă©gyptien ». Le dĂ©funt est reprĂ©sentĂ© debout, de face, en costume osirien, revĂȘtu du linceul dĂ©corĂ© d’un rĂ©seau de perles, tenant en mains les sceptres en forme de crochet (heka) et de fouet (nekhakha), sur la tĂȘte – mais pas toujours - la couronne atef posĂ©e sur des cornes de bĂ©lier. De part et d’autre de cette figure, sur plusieurs registres, sont gĂ©nĂ©ralement reprĂ©sentĂ©es, Ă  une Ă©chelle beaucoup plus petite, des divinitĂ©s et des scĂšnes funĂ©raires ; l’ensemble est parfois encadrĂ© par un dĂ©cor architectural, colonne avec chapiteaux en forme de papyrus, corniche surmontĂ©e d’une frise d’uraeus. Le vĂȘtement osirien que porte le dĂ©funt prĂ©sente un bandeau central, vertical, destinĂ© Ă  recevoir une inscription hiĂ©roglyphique, ici trĂšs classique dans sa formulation

    El-Deir nécropoles. IV, Les chiens momifiés d'El-Deir

    No full text
    International audienceCe quatriÚme volume de la série consacrée aux nécropoles d'El-Deir présente les résultats de l'étude de la série de plus de cinq cent canidés dont les restes momifiés et squelettiques ont été découverts dans trois tombes primitivement occupées par des momies humaines. Il s'agit d'animaux sacralisés, à l'origine offerts en ex-voto au temple d'un dieu à forme canine, Oupouaout ou Anubis, temple qui reste à découvrir... L'étude de ce corpus a été menée sous diverses approches, archéologique, clinique, photographique, radiologique, textile, archéo-zoologique. Il s'agit en grande majorité de jeunes chiens (canis familiaris). Le "contenu" des enveloppes textiles est variable, de l'animal entier, bien conservé, à la présence de quelques os déconnectés, jusqu'à l'absence complÚte de restes animaux... La qualité des textiles utilisés est généralement bonne et dans certains cas le décor de bandelettes trÚs recherché. Cette série, limitée en nombre, a permis de ce fait une étude exhaustive, ce qui est pratiquement impossible sur les centaines de milliers d'animaux que contiennent les immenses nécropoles de Saqqara ou d'Assiout

    El-Deir nécropoles. IV, Les chiens momifiés d'El-Deir

    No full text
    International audienceCe quatriÚme volume de la série consacrée aux nécropoles d'El-Deir présente les résultats de l'étude de la série de plus de cinq cent canidés dont les restes momifiés et squelettiques ont été découverts dans trois tombes primitivement occupées par des momies humaines. Il s'agit d'animaux sacralisés, à l'origine offerts en ex-voto au temple d'un dieu à forme canine, Oupouaout ou Anubis, temple qui reste à découvrir... L'étude de ce corpus a été menée sous diverses approches, archéologique, clinique, photographique, radiologique, textile, archéo-zoologique. Il s'agit en grande majorité de jeunes chiens (canis familiaris). Le "contenu" des enveloppes textiles est variable, de l'animal entier, bien conservé, à la présence de quelques os déconnectés, jusqu'à l'absence complÚte de restes animaux... La qualité des textiles utilisés est généralement bonne et dans certains cas le décor de bandelettes trÚs recherché. Cette série, limitée en nombre, a permis de ce fait une étude exhaustive, ce qui est pratiquement impossible sur les centaines de milliers d'animaux que contiennent les immenses nécropoles de Saqqara ou d'Assiout

    El-Deir nécropoles. IV, Les chiens momifiés d'El-Deir

    No full text
    International audienceCe quatriÚme volume de la série consacrée aux nécropoles d'El-Deir présente les résultats de l'étude de la série de plus de cinq cent canidés dont les restes momifiés et squelettiques ont été découverts dans trois tombes primitivement occupées par des momies humaines. Il s'agit d'animaux sacralisés, à l'origine offerts en ex-voto au temple d'un dieu à forme canine, Oupouaout ou Anubis, temple qui reste à découvrir... L'étude de ce corpus a été menée sous diverses approches, archéologique, clinique, photographique, radiologique, textile, archéo-zoologique. Il s'agit en grande majorité de jeunes chiens (canis familiaris). Le "contenu" des enveloppes textiles est variable, de l'animal entier, bien conservé, à la présence de quelques os déconnectés, jusqu'à l'absence complÚte de restes animaux... La qualité des textiles utilisés est généralement bonne et dans certains cas le décor de bandelettes trÚs recherché. Cette série, limitée en nombre, a permis de ce fait une étude exhaustive, ce qui est pratiquement impossible sur les centaines de milliers d'animaux que contiennent les immenses nécropoles de Saqqara ou d'Assiout

    Absolute chronology of cotton distribution in Arabia and Africa

    No full text
    International audienceIncreasing evidence of cotton (Gossypium herbaceum/arboreum), both seeds of cotton and textile fragments in cotton, sheds light on the distribution of this tropical plant in the Arabian Peninsula and Africa. Some of these discoveries come from archaeological contexts dated between the 4th and 2nd mill. BC. They have been interpreted as early importation of textile products from India, where cotton (G. arboreum) is attested since the 6th-5th mill. BC, or early presence of African cotton (G. herbaceum). None of the evidence which exist so far is based on direct dating. The bulk of cotton finds belong to later archaeological layers, from Antique, Late Antique and Islamic times. A set of radiocarbon dating was obtained for cotton seeds and fibres coming from various archaeological contexts. The results show that cotton is definitely present from the end of the 1st century BC onwards in Nubia and Egypt and during the 1st century AD in Central Sudan. In Arabia, one textile fragment dates back to the end of the 1st c. BC-1st c. AD but most of the data is comprised between the end of the 1st c. and the 3rd c. AD. The examination of direct radiocarbon dating combined to the analysis of the distribution of the cotton finds and the textual evidence allow us to better characterise the trade routes and the introduction of cotton cultivation in local agrosystems
    corecore