40 research outputs found

    Danny Praet & Béatrice Bakhouche (éd.) avec la collab. d’A. Lannoy et d’E. Scheerlink, Franz Cumont, Astrologie

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    Ce volume de Scripta Minora regroupe les articles que Franz Cumont (1868-1947) a écrits sur l’astrologie antique. Il fait partie de la Bibliotheca Cumontiana, vaste entreprise de réédition des œuvres du grand historien belge des sciences et des religions. Accompagné d’une introduction historiographique critique, ce livre contribue à éclairer les conditions intellectuelles dans lesquelles les travaux cumontiens ont vu le jour, les thématiques et les concepts qui y sont développés ainsi que les..

    Maximi Confessoris Computus ecclesiasticus

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    Le "Computus ecclesiasticus" de Maxime le Confesseur est un opuscule technique consacré à la chronologie ecclésiastique d’Alexandrie. Il s’agit d’une explication et d’une défense du système chronologique traditionnel dans l’Église byzantine, issu des travaux du moine Annianos d’Alexandrie (actif vers 400 ap. J.-C.). Ce traité fut rédigé en 640/641, lorsque saint Maxime séjournait pour la seconde fois en Afrique byzantine, et fut envoyé au patrice Pierre, un haut dirigeant de la province africaine. Divisé en trois sections – comprenant chacune une table chronologique –, le "Computus" développe plusieurs thématiques dont l’élément central est le calcul de la date de Pâques. La première partie présente les explications théoriques et les procédés pour calculer les trois fêtes liturgiques suivantes : le début du jeûne pascal, Pâques et la fête du « 10e jour du 7e mois hébreu » (Annonciation à Zacharie). Une attention particulière est également accordée à la chronologie de la vie du Christ et au calcul de l’ère chrétienne. La deuxième section est une réfutation du comput byzantin des « multipliants », dont les calculs faussent particulièrement le comput pascal. Enfin, Maxime fournit diverses méthodes de calculs – celui du jour de la semaine en particulier – et un ensemble de listes chronologiques variées (table des rois, des empereurs, des conciles, …). La présente édition critique du "Computus ecclesiasticus" est accompagnée d’une description et d’un classement des manuscrits complets ou mutilés du texte (12 témoins) et des manuscrits à fragments (8 témoins), ainsi que d’une analyse de la tradition indirecte du traité

    En amont de la "Bibliotheca bibliothecarum manuscriptorum nova", l’étude des manuscrits dans la "Palaeographia Graeca"

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    Le travail de Dom Bernard de Montfaucon (1655-1741) en tant qu’éditeur des Pères de l’Eglise (S. Athanase, S. Jean Chrysostome), fondé sur une exploration de nombreux fonds de manuscrits, l’a conduit à mener une étude approfondie des manuscrits grecs, tant par la recherche et l’identification des textes à éditer que par un examen direct de l’objet manuscrit. Afin de pouvoir situer les manuscrits d’une œuvre les uns par rapport aux autres grâce à une datation, Montfaucon a mis en œuvre un impressionnant travail de méthode, à partir d’une approche novatrice des livres anciens. En outre, loin de limiter son champ de recherche aux livres théologiques, le savant bénédictin s’est volontairement ouvert à une grande variété de disciplines (manuscrits historiques et scientifiques, lexiques, etc.). En 1708, Montfaucon fit paraître un ouvrage fondamental en la matière, la "Palaeographia Graeca", un traité qui reste aujourd’hui encore une référence de valeur pour l’étude des manuscrits grecs. De nombreux exemples tirés d'une étude systématique de la "Palaeographia Graeca" montrent que le processus de composition de cet ouvrage repose sur un travail progressif, en constante amélioration: Montfaucon prenait soin de compléter et de perfectionner son enquête en y ajoutant après-coup de nouveaux éléments, en affinant ses interprétations, et en intégrant la recherche de ses contemporains. En outre, la "Palaeographia Graeca" – à l’instar du "Diarium Italicum" (1702) et de la "Bibliotheca Coisliniana" (1715) – a permis un enrichissement significatif des catalogues de manuscrits grecs de la "Bibliotheca bibliothecarum manuscriptorum nova" (1739), la dernière vaste entreprise éditoriale du Bénédictin, comme on l'explique à partir de plusieurs thématiques paléographiques et codicologiques ciblées (par exemple l'illustration des manuscrits, les écritures cryptographiques, les notes musicales dans les livres liturgiques)

    Maxime le Confesseur. Comput ecclésiastique. Introduction, traduction et commentaire

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    Cet ouvrage fournit une traduction française et un commentaire suivi du "Computus ecclesiasticus" de Maxime le Confesseur, un opuscule technique consacré à la chronologie ecclésiastique d’Alexandrie et rédigé en 640/641. Il est un outil destiné à rendre accessible le difficile traité de saint Maxime au lecteur non initié à la philologie grecque et/ou non versé dans le domaine de la chronologie ancienne

    Les dates hébraïques dans le "Computus ecclesiasticus" de Saint Maxime le Confesseur

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    Un trait particulier du "Computus ecclesiasticus" de S. Maxime le Confesseur (640/641 apr. J.-C.) est l’emploi par le computiste de plusieurs dates du calendrier hébraïque (les 16, 17 Shevat et 18 Adar; le 14 Nisan; le 10 Tishri). Ces dates hébraïques servent de point de départ au calcul des trois fêtes liturgiques mobiles qui sont le début du carême, Pâques et la fête du « 10e jour du 7e mois hébreu ». À partir d’une analyse du traité, on explique d’abord que le recours au calendrier hébreu trouve son origine dans le schéma luni-solaire de ce calendrier, parfaitement adapté au comput des fêtes mobiles. Une analyse du « 10e jour du 7e mois hébreu » montre ensuite que son intégration dans le "Computus" découle d’une lecture chrétienne de ce jour. Il s’agit de la commémoration de l’Annonciation à Zacharie, date dont S. Maxime nous livre une interprétation théologique dans une section de ses "Quaestiones et dubia"

    Le commentaire astronomique aux "Tables Faciles" de Ptolémée attribué à Stéphanos d'Alexandrie. Tome I: Histoire du texte. Édition critique, traduction et commentaire (chapitres 1-16)

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    Composé à Constantinople vers 619 apr. J.-C., le commentaire aux Tables Faciles de Ptolémée attribué à Stéphanos d'Alexandrie est le premier traité byzantin d'astronomie. Il s'agit d'un mode d'emploi des tables de Ptolémée, rédigé dans un cadre scolaire et laissé à l'état de première ébauche. Fondé sur le Petit Commentaire de Théon d'Alexandrie, le texte est une adaptation des calculs astronomiques aux coordonnées de la capitale byzantine. L'auteur livre les procédés de calcul à partir des Tables Faciles ainsi qu'un exemple pour chaque problème astronomique. L'originalité du manuel est le nombre d'exemples donnés, l'emploi de tables spéciales pour le climat de Byzance et de l'ère chronologique de Constantin le Grand, et l'ajout de quelques scolies par l'empereur Héraclius. Cet ouvrage présente une étude de la tradition manuscrite et l'histoire du texte ainsi qu'une édition critique avec traduction française des chapitres 1 à 16 du manuel. Ceux-ci ont pour sujet les sections et la conversion du temps, l'horoscope, la culmination, la longitude solaire et lunaire, l'obliquité du Soleil, la latitude de la Lune, les syzygies, les parallaxes et l'éclipse de Lune, et sont accompagnés d'un commentaire détaillé. Les chapitres 17 à 30 feront l'objet d'une publication ultérieure

    D’Alexandrie à Constantinople : le commentaire astronomique de Stéphanos

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    Le commentaire astronomique attribué à Stéphanos d’Alexandrie, rédigé à Constantinople vers 619 apr. J.-C., est un important jalon dans l’histoire et la transmission des "Tables Faciles" de Ptolémée. Il se situe dans la lignée des commentaires alexandrins, en particulier du « Petit Commentaire » de Théon dont il est une adaptation en fonction des coordonnées géographiques de Constantinople. Le traité présente un problème d’attribution car le texte est anonyme dans la plupart des manuscrits, et est attribué tantôt à l’empereur Héraclius (610-641), tantôt au philosophe Stéphanos. La vie et la carrière de Stéphanos, dont la reconstitution par W. Wolska-Conus fait toujours autorité, font ici l’objet de nouvelles précisions à la lumière d’une comparaison entre le texte astronomique et les autres œuvres (philosophiques, médicales, astrologiques, alchimiques) attribuées au savant alexandrin. Ce travail montre que rien n’empêche d’attribuer à Stéphanos le commentaire aux "Tables Faciles", qui est précisément un texte scolaire héritier de l’enseignement scientifique d’Alexandrie. Enfin, les quelques interventions écrites de l’empereur Héraclius s’expliquent par le fait que la version du texte diffusée dans les manuscrits découle de la copie du traité lue et annotée par Héraclius lui-même
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