Les dates hébraïques dans le "Computus ecclesiasticus" de Saint Maxime le Confesseur

Abstract

Un trait particulier du "Computus ecclesiasticus" de S. Maxime le Confesseur (640/641 apr. J.-C.) est l’emploi par le computiste de plusieurs dates du calendrier hébraïque (les 16, 17 Shevat et 18 Adar; le 14 Nisan; le 10 Tishri). Ces dates hébraïques servent de point de départ au calcul des trois fêtes liturgiques mobiles qui sont le début du carême, Pâques et la fête du « 10e jour du 7e mois hébreu ». À partir d’une analyse du traité, on explique d’abord que le recours au calendrier hébreu trouve son origine dans le schéma luni-solaire de ce calendrier, parfaitement adapté au comput des fêtes mobiles. Une analyse du « 10e jour du 7e mois hébreu » montre ensuite que son intégration dans le "Computus" découle d’une lecture chrétienne de ce jour. Il s’agit de la commémoration de l’Annonciation à Zacharie, date dont S. Maxime nous livre une interprétation théologique dans une section de ses "Quaestiones et dubia"

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