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    Protection phytosanitaire en culture de pomme de terre biologique - fiche 1 : lutte contre les champignons et les bactéries pathogènes

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    La pomme de terre fait partie de la famille des Solanacées. Cette plante originaire d'Amérique du sud a été introduite en Europe au XVIe siècle. En agriculture biologique, cette culture concernait en 2005 près de 700 hectares en France, concentrés dans l'ouest et le nord. La pomme de terre est soumise à de nombreux bio-agresseurs. Cette première fiche présente la biologie et les symptômes des principales maladies fongiques (dont le tristement célèbre mildiou) et bactériennes, ainsi que les moyens de lutte disponibles en agriculture biologique. Les ravageurs telluriques et aériens sont présentés dans une seconde fiche

    Protection phytosanitaire en culture de pomme de terre biologique - Fiche 2 : Lutte contre les ravageurs

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    En France, la culture de pomme de terre biologique occupait en 2005 près de 700 hectares, concentrés principalement dans l ’ouest et le nord. La pomme de terre (famille des Solanacées) subit les attaques de nombreux bio-agresseurs. La première fiche sur la protection phytosanitaire en culture de pomme de terre biologique “lutte contre les maladies” a présenté les principales maladies fongiques et bactériennes, ainsi que les moyens de lutte disponibles en agriculture biologique. Cette deuxième fiche est consacrée aux ravageurs aériens et telluriques. Elle présente et propose des solutions de lutte contre le doryphore, les pucerons vecteurs des principaux virus de la pomme de terre, les nématodes et les gastéropodes

    Limaces et escargots en agriculture biologique : quelle alternative au métaldéhyde ?

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    Les escargots et les limaces peuvent causer des dégâts considérables en grandes cultures ou en maraîchage. En Agriculture Biologique, leur maîtrise est d’autant plus importante que les traitements spécifiques sont limités au métaldéhyde qui sera probablement interdit en 2007. La principale alternative est l'orthophosphate de fer, récemment homologué. Ce produit fait l'objet d'essais au Groupe de Recherche en Agriculture Biologique. Ceux-ci démontrent que son efficacité, équivalente au métaldéhyde appliqué en piège en conditions sèches, est moindre sur des escargots de taille adulte et en cas de lessivage. Les modalités d'application de ce produit (date des apports, localisation) doivent donc encore être affinées. En outre, l'utilisation en grandes cultures demeure actuellement problématique. C'est par un ensemble de mesures, à la fois prophylactiques et de lutte directe, que les producteurs en Agriculture Biologique pourront limiter les pullulations de ces ravageurs

    Sclerotinia : test du Contans, produit biologique de traitement de sol : compte-rendu d'essai 2005

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    Le Sclerotinia est un champignon se conservant plusieurs années dans le sol sous forme de sclérotes. Il est particulièrement virulent sur salades, mais il est également inféodé à de nombreuses autres espèces maraîchères. Il est favorisé par de nombreux facteurs : salinité et teneur élevée en azote du sol, cultures intensives et rotations limitées, stress climatiques (périodes de gel, notamment à la reprise : jeunes plants non endurcis), irrigations excessives. En maraîchage biologique, l’absence de désinfection du sol et le niveau souvent élevé du sol en matière organique (donc en azote), favorisent la présence de cette maladie et provoquent des pertes très importantes à la récolte. Le Contans (société BIPA/Belchim), composé du champignon antagoniste Coniothyrium minitans a été homologué en 2003 en traitement de sol contre le Sclerotinia. L’objectif de cet essai est de tester l’efficacité de : - un traitement en plein après arrachage de la culture précédent la laitue (2 doses testées) - un apport localisé au collet de la salade après plantation (2 modalités de traitement

    Grandes cultures : le Sclerotinia en AB : Luttez ! C'est possible.

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    Sclerotinia spp. est un champignon pathogène très polyphage qui est responsable de la pourriture blanche. Les grandes cultures comme le colza ou le tournesol peuvent subir d'importants dégâts en agriculture biologique. Cet article présente les mesures prophylactiques à prendre pour limiter les pertes dues à Sclerotinia spp. Un point est fait ensuite sur les essais menés avec Coniothyrium minitans. Cet antagoniste qui détruit les sclérotes a montré des résultats très intéressants en réduisant l'inoculum. Cependant, il semble que le traitement doive être répété plusieurs années pour réduire significativement l'attaque au champ

    Lutte contre le Bremia de la laitue en pépinière et sous abri froid : compte-rendu d'essai 2005

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    Le mildiou de la laitue (Bremia lactucae) est la maladie la plus redoutée sur cette espèce, notamment en culture biologique d’hiver sous abris. En Provence, les dégâts sont très importants, parfois dès la pépinière, et entraînent de fortes pertes financières. Cette situation est due à deux facteurs principaux : d’une part au contournement récurrent des résistances génétiques par de nouvelles souches de Bremia (25 races déterminées à ce jour), et d’autre part à la faiblesse des méthodes de lutte biologique possibles contre ce champignon (notamment la faible efficacité des traitements à base de cuivre). L'objectif de ces essais est de tester, en pépinière et sous abris froids, différents produits susceptibles d'être utilisés en AB, pour lutter contre le mildiou de la laitue

    Test du Contans, produit biologique Ă  base de Coniothyrium minitans en traitement de sol contre Sclerotinia spp. sur laitue

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    Le Sclerotinia est un champignon se conservant plusieurs années dans le sol sous forme de sclérotes. Il est particulièrement virulent sur salades, mais il est également inféodé à de nombreuses autres espèces maraîchères. Il est favorisé par de nombreux facteurs : salinité et teneur élevée en azote du sol, cultures intensives et rotations limitées, stress climatiques (périodes de gel, notamment à la reprise : jeunes plants non endurcis), irrigations excessives. En maraîchage biologique, l’absence de désinfection du sol et le niveau souvent élevé du sol en matière organique (donc en azote), favorisent la présence de cette maladie et provoquent des pertes très importantes à la récolte. L’objectif de cet essai est de tester l'éventuel effet cumulatif des traitements au Contans. Un deuxième traitement au Contans sur des parcelles ayant déjà reçu un traitement l'année précédente permet-il de limiter plus efficacement les attaques de Sclerotinia ? Dans les conditions de l'essai de cette année, il apparaît que le Contans possède une efficacité limitée pour lutter contre le Sclerotinia. L'effet est inexistant pour des intervalles de 7 et 22 jours entre traitement et plantation. Quand la plantation a lieu 41 jours après traitement, le traitement au Contans a permis d'augmenter la proportion de salades commercialisables, le poids récolté, et le poids moyen des salades des différentes classes. L'incorporation du Contans au sol n'a par contre pas eu d'effet sur l'efficacité du produit. Il ne semble pas que les traitements Contans réalisés cette année sur des parcelles élémentaires ayant déjà reçu un traitement l'année dernière aient apporté une efficacité supplémentaire par rapport à l'année précédente. D'autres études doivent donc être menées pour mettre en évidence un effet cumulatif de traitements répétés de Contans

    La biodiversité fonctionnelle en maraîchage: un outil pour limiter les ravageurs

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    Principe : attirer, multiplier les ennemis naturels en leur fournissant des abris, leur fournissant de la nourriture : proies alternatives (coccinelles), ressources florales (pour les adultes de syrphes, chrysopes, microhyménoptères) Il faut donc bien connaître les ennemis naturels (cycle de vie, besoins biologiques, plantes-hôtes), sélectionner des plantes-hôtes convenables aux ennemis naturels et adaptées à une mise en place sur l’exploitation, co-concevoir avec les producteurs des stratégies pour optimiser le service rendu et minimiser les contraintes Ce poster présente les résultats récents du GRAB sur ce thème. Tous les essais ont été réalisés sur des exploitations maraîchères en AB

    RĂ©duction des attaques du collet sur salade : test de plusieurs produits alternatifs - compte-rendu d'essai 2009

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    La fonte des salades, causée par une attaque de pathogènes au niveau du collet, est un dégât très fréquemment rencontré dans les cultures d'hiver en zone méditerranéenne ; les pertes économiques peuvent être très importantes. Cette fonte peut être provoquée par Botrytis cinerea et/ou par Sclerotinia sclerotiorum. Sclerotinia est un champignon se conservant plusieurs années dans le sol sous forme de sclérotes. Il est particulièrement virulent sur salades, mais il est également inféodé à de nombreuses autres espèces maraîchères. Il est favorisé par de nombreux facteurs : salinité et teneur élevée en azote du sol, cultures intensives et rotations limitées, stress climatiques (périodes de gel, notamment à la reprise : jeunes plants non endurcis), irrigations excessives. En maraîchage biologique, l’absence de désinfection du sol et le niveau souvent élevé du sol en matière organique (donc en azote), favorisent la présence de cette maladie. L'objectif de cet essai est de tester l'efficacité de 2 produits, l'un à base de chitine visant plutôt Sclerotinia, l'autre contenant un micro-organisme (Microdochium dimerum : Antibot) visant plutôt Botrytis. The lettuce drop, which causes severe economic losses to organic producers is due to 2 pathogens : Sclerotinia spp. and Botrytis. The aim of this trial is to test 2 alternative products against Gray Mould caused by Botrytis cinerea and Sclerotinia Drop caused by Sclerotinia sclerotiorum

    Lutte contre le mildiou de la laitue (Bremia lactucae) sous abri froid : compte-rendu d'essai 2009

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    Le mildiou de la laitue (Bremia lactucae) est la maladie la plus redoutée sur cette espèce, notamment en culture biologique d’hiver sous abris. En Provence, les dégâts sont très importants, parfois dès la pépinière, et entraînent de fortes pertes financières. Cette situation est due à deux facteurs principaux : d’une part au contournement récurrent des résistances génétiques par de nouvelles souches de Bremia (26 races déterminées à ce jour), et d’autre part à la faiblesse des méthodes de lutte biologique possibles contre ce champignon (notamment la faible efficacité des traitements à base de cuivre). Cet essai consiste en un test de produits alternatifs de différentes natures (extraits de plantes, produits minéraux...)
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