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    Motivation et remotivation des noms de lieux: réflexions sur la nature linguistique du nom propre

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    Qu'est-ce qu'un nom propre? Dans une tradition qui remonte à Saussure, le nom propre est pratiquement évacué du discours linguistique, sous le prétexte qu'il n'aurait pas de sens, ce que l'analyse infirme. Une seconde approche propose que le nom propre se distingue du nom commun en ce que ce dernier nous aide à regrouper des objets, tandis que le nom propre nous aide à isoler des entités uniques et spécifiques, qu'il nomme sans les décrire. Au moment de l'acte de dénomination, le nom propre apparaît toutefois comme généralement motivé, selon une motivation sémantique, métaphorique, ou associative. Malgré cela, étant donné qu'il a pour fonction de nommer avant que de décrire, le nom propre subit en général un processus de désémantisation. Les fréquentes remotivations dont il est alors l'objet, soit par paronymie, soit par traduction, peuvent donner lieu aux légendes onomastiques qui expliquent, après coup, le pourquoi de tel nom, et soulignent, aux yeux du linguiste, la nécessité de la motivation. Celle-ci est alors repérée pour sa fonction ancillaire par rapport aux fonctions cognitives, facilitant la mémorisation du nom propre et son identification avec l'objet désigné.What is a proper noun? A tradition dating back to Saussure practically drops the proper noun from linguistic discourse, on the premise that it is without meaning. Analysis proves the contrary. A second approach holds that the proper noun can be distinguished from the common noun by the fact that the latter enables us to group objects whereas the former lets us isolate unique, specific entities by naming but not describing them. Yet at the naming act, the proper noun usually appears motivated, by a semantic, metaphoric or associative motivation. However, its main function being naming, not describing, the proper noun undergoes generally a desemanticising process. It is then subject to frequent remotivations, either by paronymy or by translation, that may give rise to onomastic legends. These explain, after the event, how a given noun came about, underlining from a linguistic point of view the necessity of motivation. At this point, the motivation is discerned in terms of its ancillary function in relation to cognitive functions, helping the proper noun to be committed to memory and identified with the designated object

    RĂ©cit et toponymie

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    Ce numéro de Rives propose les actes de la journée d'étude organisée par L'UMR TELEMME le 4 avril 2001, dans le cadre du programme n° 4,Représentations. Les six contributions réunies interrogent, chacune à sa manière, le rapport du récit à l'espace par l'intermédiaire de cette concrétion narrative minimale et qui se donne pour originaire qu'est le toponyme. Nature linguistique du nom propre et plus particulièrement du toponyme, légendaire toponymique, place et rôle du toponyme dans la littérature orale, passion étymologiste tissant un récit de l’histoire, spatialisation du récit urbain par une géographie concertée des dénominations sont les divers axes de cette interrogation, qui permettent de retrouver l'un des rôles essentiels du récit : la constitution de territoires narrativement légitimés

    Die Romania submersa in der westlichen Deutschschweiz

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    L'enseignement du français en Angleterre (XIIIe-XVe siècles). Les sources manuscrites

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    Kristol Andres Max. L'enseignement du français en Angleterre (XIIIe-XVe siècles). Les sources manuscrites. In: Romania, tome 111 n°443-444, 1990. pp. 289-330

    ZĂĽrich = Turegum ou Turegum ?

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    Kristol Andres Max. Zürich = Turegum ou Turegum ?. In: Nouvelle revue d'onomastique, n°47-48, 2007. pp. 223-227

    Grammaire floue et enseignement du français en Angleterre au XVe siècle (les leçons du manuscrit Oxford Magdalen 188)

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    IndisponibleUnavailableNANCY2-Bibliotheque electronique (543959901) / SudocNANCY-ATILF (543952304) / SudocSudocFranceF

    La régionalité lexicale du français au Moyen Âge

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    La variation diatopique du lexique français médiéval constitue une dimension linguistique à part entière qui est depuis toujours largement sous-estimée – et sous-exploitée – par les historiens de la langue, les philologues, les éditeurs de texte et même les lexicographes. Le présent volume souhaite dépasser les approches centenaires qui ont considéré la régionalité lexicale essentiellement au niveau microscopique des lexèmes ou des textes individuels. Son objectif est d’appréhender le phénomène de manière systématique en le plaçant dans le cadre interprétatif de la linguistique variationnelle actuelle. Le volume comporte deux volets: (i) un inventaire de 2 800 lexèmes régionaux provenant du territoire d’oïl continental et établi notamment à partir de l’œuvre intégrale de Gilles Roques, en l’honneur duquel le colloque a été réalisé; (ii) une série d’études thématiques qui tentent d’identifier la place de la régionalité lexicale dans la lexicographie du français, dans l’évolution du diasystème entre le 9e et le 20e siècle et dans les différents genres textuels (littérature profane et religieuse, textes documentaires). Ils mettent également en relief le rôle du contact linguistique pour la régionalité lexicale et le rôle de cette dernière dans la formation d’une variété standard en comparant le français avec les langues voisines (anglais, espagnol et italien)
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