L’archéologie préventive : l'exemple des fouilles récentes de Landivisiau (ZAE du Vern) et de Trézilidé-Mespaul (Lan Ar Marc'h)

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« Muzillac – Questannette » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Bretagne, mis en ligne le 03 juillet 2024

Les fouilles menées sur le site de Muzillac Questannette ont été réalisées par le bureau d’études Éveha en janvier 2022. Elles interviennent dans le cadre du projet d’aménagement de lotissement par la société Acanthe sur cette commune rurale du Morbihan, située de part et d’autre de la voie rapide reliant Vannes à Nantes. Les vestiges mis au jour ont permis de mettre en évidence une occupation funéraire de la seconde moitié du premier âge du Fer (Hallstatt D1-D2) localisée sur un versant sud surmontant un ruisseau. [...

Fouilles préventives (2016), Pont-Scorff, Nénijo

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« Saint-Michel-Chef-Chef – 9 avenue des Rochettes » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Pays-de-la-Loire, mis en ligne le 20 novembre 2022

Le projet de construction d’une maison individuelle au 9 avenue des Rochettes, sur la commune de Saint-Michel-Chef-Chef, a conduit à la prescription directe d’une fouille sur la superficie totale de la parcelle concernée (500 m2). La mise en place de cette opération a été dictée par la réalisation d’anciennes opérations de fouilles sur la Zac de la Pouplinière, contiguë à l’avenue des Rochettes, qui en borde la limite nord. Un premier diagnostic, réalisé en 2007 sur une superficie de 2,3 ha, ..

Erbray (44), Le Bignon

Le projet d’extension du parc d'activité du Bignon a conduit la prescription par le service archéologique des Pays-de-la-Loire d'un diagnostic archéologique sur une emprise de 4,5 ha. Celui-ci est réalisé par Dominique Doyen (Inrap Grand-Ouest) en avril et mai 2015. Les résultats positifs de ce diagnostic ont mis en évidence les indices d'une occupation protohistorique, possiblement liée à un habitat dit ouvert daté de La Tène moyenne.La fouille du site du Bignon a été menée en janvier 2016 sur une surface de 6 275 m². L'objectif principal de cette opération était la caractérisation de cet habitat dans un secteur où les exemples d'occupation de La Tène moyenne sont inexistants. Les vestiges mis au jour se sont révélés particulièrement lacunaires et mal conservés. Probablement liés à du parcellaire, deux fossés rectilignes traversent de part en part le site dans sa partie sud. La rareté du mobilier tend tout de même à localiser ces structures au second âge du Fer. Les vestiges archéologiques se concentrent dans la moitié nord-est du site. Un probable bâtiment sur tranchées ainsi qu'un bâtiment sur cinq poteaux ont pu être identifiés. Les concentrations de structures suggèrent d'autres aménagements qui n'ont pas pu être discernés.L'attribution chronologique du site se base principalement sur les datations radiocarbones réalisées sur les tranchées de fondations et des structures adjacentes, ainsi que sur les zones de concentrations de vestiges tels que trous de poteau et fosses. Ces analyses placent le début de l'occupation dès le Ve siècle avant J.-C. L'indigence du mobilier céramique, en particulier des éléments datant, n'a pas permis de préciser la chronologie de l'histoire de ce site. Quelques éléments attribués à La Tène moyenne et retrouvés dans les comblements d'une fosse et de deux trous de poteau présupposent un abandon du site à cette période. Toutefois, la concentration des structures sur une bande orientale du site autorise l'hypothèse d'une occupation (peut-être plus tardive ?) se développant vers l'est, en dehors des limites faisant l'objet de cette étude

Saint-Michel-Chef-Chef (44), 9 avenue des Rochettes

La fouille archéologique menée au 9 avenue des Rochettes à Saint-Michel-Chef-Chef (44) s'est déroulée du 4 au 20 mars 2019 sur une superficie de 400 m².La construction d'une maison individuelle au 9 avenue des Rochettes de cette commune a motivé la prescription par les services de l'État d'une fouille préventive exhaustive sur la superficie de la parcelle du projet. Cette dernière se situe aux abords immédiats de la ZAC de La Pouplinière qui a fait l'objet d'un diagnostic archéologique en juin 2007 par l'Inrap suivi d'une fouille préventive en 2008-2009 dirigée par Dominique Doyen (Inrap). Le principal objectif était ainsi de vérifier la possible continuité des vestiges gaulois entre les deux opérations.Les vestiges mis au jour sont cohérents avec ceux découverts sur le site de La Pouplinière et concernent exclusivement la période La Tène finale. La plus ancienne trace d'occupation se caractérise par un espace de bâti sur poteau daté de la seconde moitié du IIe siècle av. n. é. S'ensuit la mise en place d'un enclos quadrangulaire dont la partie septentrionale avait déjà été découverte sur le site étudié par l'Inrap. La mise au jour de l'angle nord-ouest de cet enclos nous apporte ainsi une meilleure compréhension de ses contours et de ses limites, ainsi que de son évolution structurelle au cours du Ier siècle av. n. é.Bien identifiés sur le site de La Pouplinière, les vestiges d'activité salicole sont toujours présents dans cette partie nord de l'occupation avec notamment la découverte de nombreux fragments d'auget à sel dans les comblements des différentes structures découvertes. L'absence de vestiges liés à période antique renforce l'hypothèse d'un enclos qui ne fonctionne vraisemblablement pas au-delà de la fin de ce siècle