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    Rôle des anticorps neutralisants autologues dans la guérison spontanée lors d'une infection par le virus de l'hépatite C

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    Environ 30% des patients infectés par le virus de l hépatite C guérissent spontanément. Le but de ce travailétait (i) d examiner l évolution des protéines d enveloppe en cas de guérison spontanée (ii) de comparerl infectivité des variants présents aux stades précoces (iii) d explorer la capacité neutralisante des anticorps(Ac) vis-à-vis des variants majoritaires et minoritaires. Nous avons sélectionné 2 patients avec une hépatiteaigue C suivie d une guérison très rapide. Pour explorer la capacité d entrée de ces variants et leur aptitude àêtre neutralisés, nous avons produit des pseudo-particules rétrovirales portant les enveloppes de différentsvariants. Pour le 1er patient, une réponse neutralisante autologue était détectable précocement, avec unmaximum entre le 2ème et le 3èmemois suivant la cytolyse. Elle était encore détectable au 30ème mois. Pourle 2ème patient, des Ac vis-à-vis du variant majoritaire étaient détectés dans le sérum prélevé 4 jours après lacytolyse et dans les sérums plus tardifs. Le titre des Ac était maximum au 5ème mois. La réponse neutralisanteest d apparition précoce et persiste même après l élimination virale. Ces observations nous questionnent parrapport au rôle éventuel joué par ces Ac dans les cas de recontamination.Only 30% of Hepatitis C virus infected individuals recover spontaneously. We investigated the mechanismsleading to early HCV clearance. The purpose of this work was: (i) to explore the diversity and the early geneticevolution of the HCV envelope glycoproteins, and the infectivity spectrum of isolated variants and (ii) toanalyze the ability of the autologous neutralizing response to control these variants. We selected two patientswho developed an acute HCV infection. To explore the impact of mutations on infectivity and neutralization,retroviral pseudoparticules were produced with representative E1 and E2 sequences. For the first case, themaximum neutralizing activity was observed in the serum collected between 2 and 3 months post ALT peak,the activity was still detectable after 30 months. For the second case, autologous neutralizing activity wasdetected in every serum collected between 4 days and 13 months after. A gradual increase of neutralizationactivity was observed over time with a maximum 5 to 6 months. We have shown that the neutralizing responsewas detectable at early stages of primoinfection and was sustained beyond the time at which the virus wascleared. These observations raise interesting questions about the role of such antibodies in case of re-exposure.TOURS-Bibl.électronique (372610011) / SudocSudocFranceF

    High Burden of Non-Influenza Viruses in Influenza-Like Illness in the Early Weeks of H1N1v Epidemic in France

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    BACKGROUND: Influenza-like illness (ILI) may be caused by a variety of pathogens. Clinical observations are of little help to recognise myxovirus infection and implement appropriate prevention measures. The limited use of molecular tools underestimates the role of other common pathogens. OBJECTIVES: During the early weeks of the 2009-2010 flu pandemic, a clinical and virological survey was conducted in adult and paediatric patients with ILI referred to two French University hospitals in Paris and Tours. Aims were to investigate the different pathogens involved in ILI and describe the associated symptoms. METHODS: H1N1v pandemic influenza diagnosis was performed with real time RT-PCR assay. Other viral aetiologies were investigated by the molecular multiplex assay RespiFinder19®. Clinical data were collected prospectively by physicians using a standard questionnaire. RESULTS: From week 35 to 44, endonasal swabs were collected in 413 patients. Overall, 68 samples (16.5%) were positive for H1N1v. In 13 of them, other respiratory pathogens were also detected. Among H1N1v negative samples, 213 (61.9%) were positive for various respiratory agents, 190 in single infections and 23 in mixed infections. The most prevalent viruses in H1N1v negative single infections were rhinovirus (62.6%), followed by parainfluenza viruses (24.2%) and adenovirus (5.3%). 70.6% of H1N1v cases were identified in patients under 40 years and none after 65 years. There was no difference between clinical symptoms observed in patients infected with H1N1v or with other pathogens. CONCLUSION: Our results highlight the high frequency of non-influenza viruses involved in ILI during the pre-epidemic period of a flu alert and the lack of specific clinical signs associated with influenza infections. Rapid diagnostic screening of a large panel of respiratory pathogens may be critical to define and survey the epidemic situation and to provide critical information for patient management

    Variabilité génétique de l'enveloppe du virus de l'hépatite C de génotype 1b en relation avec la réponse au traitement antiviral (étude du polymorphisme des régions HVR1 et PePHD)

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    L'implication de la variabilité génétique du virus de l'hépatite C dans la résistance au traitement est encore mal connue. Deux régions du gène de l'enveloppe ont été explorées : la région hypervariable (HVR1) et le domaine PePHD. Nous avons exploré la diversité de HVR1 chez 15 patients infectés par un VHC de génotype 1b. Après analyse de 150 domaines pré-thérapeutiques de HVR1, aucune mutation de HVR1 ne paraît associée à la résistance ou à la sensibilité au traitement. Les domaines HVR1 issus des patients répondeurs ne présentent pas de trou antigénique régulièrement marqué aux positions 16 et 17, comme le montrent ceux issus des patients non répondeurs. L'implication de PePHD dans la résistance au traitement a été testée. Les résultats du séquençage, réalisé chez 25 patients, montrent une conservation du motif quel que soit le type de réponse, indiquant que le séquençage de PePHD n'est pas informatif pour prédire le type de réponse chez les patients infectés un VHC de génotype 1b.TOURS-BU Médecine (372612103) / SudocSudocFranceF

    Évolution de la variabilité de la région hypervariable 1 du virus de l'hépatite C de génotype 1b dans une population de patients rechuteurs après traitement

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    L'infection par le virus de l'hépatite C (VHC) représente un problème majeur de santé publique. Malgré les constants progrès de la thérapeutique, plus de la moitié des patients infectés par le VHC de génotype 1b ne répondent pas au traitement. Des outils virologiques autres que le génotypage ou la charge virale seraient également des facteurs prédictifs de réponse. Différents travaux portant sur la région hypervariable HVR1, cible majeure des anticorps neutralisants située dans la glycoprotéine d'enveloppe E2, ont analysé l'influence de sa complexité et de sa diversité génétique sur la réponse au traitement, dans des populations de patients répondeurs et non-répondeurs. Chez les patients rechuteurs, l'étude de l'évolution génétique de HVR1 au cours du traitement a été peu explorée dans la littérature. Le rôle de HVR1 dans l'échappement aux réponses immunitaires anti-enveloppe n'est pas connue. Des travaux récents au sein du laboratoire ont analysé la variabilité de la région HVR1 chez des patients répondeurs et non-répondeurs, infectés par des souches de VHC de même génotype (1b) issus d'un protocole thérapeutique multicentrique. Nous avons poursuivi ces travaux chez les rechuteurs issus de cette même cohorte de patients. Afin d'explorer la diversité de HVR1 chez des patients rechuteurs (n=10), la région HVR1 et son environnement nucléotidique proche a été amplifiée, clonée (25 clones/patient), puis séquencée. Les séquences majoritaires et minoritaires infectant chaque patient ont été comparées avant le traitement et après la rechute. Trois profils d'évolution des quasi-espèces ont été mis en évidence : (i) la quasi-espèce majoritaire après la rechute résulte de la sélection d'une quasi-espèce minoritaire présente avant traitement, (ii) la quasi-espèce émergeant après traitement n'est pas retrouvée en période préthérapeutique, (iii) la population des quasi-espèces reste stable au cours du temps et n'est pas modifiée après le traitement. Quel que soit le profil d'évolution, une homogénéisation des séquences est observée après la rechute.TOURS-BU Sciences Pharmacie (372612104) / SudocSudocFranceF

    ETUDE DU SYNDROME SEC OCULAIRE CHEZ DES PATIENTS PORTEURS DU VIRUS DE L'HEPATITE C (RECHERCHE DU VIRUS DANS LES LARMES PAR RT-PCR EN PHASE LIQUIDE)

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    DIJON-BU Médecine Pharmacie (212312103) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
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