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    Le rôle de l’activité physique et la sédentarité en âge préscolaire sur les habitudes de vie, le rendement scolaire et le développement psychosocial au début de l’adolescence

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    En raison des progrès technologiques, les comportements sédentaires (souvent devant un écran) sont devenus les activités de loisir préférées pour beaucoup d’enfants, au lieu de s’engager dans le jeu actif, des sports ou d’autres activités requérant de l’effort physique. L’utilisation de transport actif est aussi en déclin, la majorité des enfants se rendant à l’école en voiture ou dans d’autres moyens de transport passifs. Pourtant, l’inactivité et la sédentarité constituent des facteurs de risque pour de multiples problèmes de santé physique et mentale. Tel que décrit dans le premier chapitre, les bienfaits de l’activité physique sur le bien-être sont bien documentés et les risques associés aux comportements sédentaires sont de plus en plus étudiés. Néanmoins, la plupart des études ne regardent ces deux aspects que séparément et ne s’intéressent qu’à l’impact immédiat sur une dimension spécifique du bien-être. Le but de cette thèse doctorale était donc d’étudier le rôle que l’activité physique et les comportements sédentaires, à la fin de la maternelle, jouent sur le bien-être physique, cognitif et psychosocial au début de l’adolescence (deux périodes de transition importantes pour les enfants). Le premier article (Chapitre II) a examiné les associations prospectives entre la participation aux activités physiques pendant les loisirs, à l’âge de 6 ans, et le rendement scolaire à l’âge de 12 ans. Les résultats montrent que les enfants qui participent davantage aux sports et à d’autres activités physiques structurées et non structurées présentent de meilleurs résultats scolaires et un engagement en classe plus élevé six ans plus tard que les enfants qui s’adonnent moins à ces activités. Le deuxième article (Chapitre III) a examiné les liens prospectifs entre un mode de vie qui tient compte, simultanément, de la participation à des activités physiques pendant les loisirs, de l’utilisation de transport actif et du temps consacré aux comportements sédentaires (ordinateur, télévision et jeux vidéo), à l’âge de 6 ans, et des indicateurs reliés au rendement scolaire et au bien-être physique et psychosocial, à l’âge de 12 ans. Les résultats montrent que les enfants qui mènent un mode de vie plus actif/moins sédentaire avant de commencer la scolarité présentent, ultérieurement, des habitudes de vie plus saines (plus d’activité physique et moins de temps d’écran) et moins de troubles émotifs et de victimisation, comparativement aux enfants menant un mode de vie moins actif/plus sédentaire. Dans les deux articles, les associations spécifiques pour chaque genre ont également été explorées. Les résultats des analyses fondées sur le genre montrent que même si tant les filles que les garçons bénéficient d’être plus actifs/moins sédentaires, chaque sous-groupe éprouve les bienfaits différemment. Une discussion des principaux résultats et des implications est présentée dans le dernier chapitre. En somme, cette thèse souligne l’importance de promouvoir un mode de vie actif dès un âge précoce et de développer des communautés qui offrent aux enfants de multiples occasions de se maintenir actifs. Ceci permettra de prévenir les nombreux risques associés à l’inactivité et la sédentarité et de contribuer au bien-être des jeunes, à court et à long terme.Due to advances in technology, sedentary behaviors (which typically involve screens) have become the preferred leisure activity for many children, instead of engaging in active play, sports, or other activities requiring physical effort. Due to urban sprawl, the use of active transportation is also in decline and most children travel to school by car or other passive means of transportation. However, physical inactivity and sedentariness are both risk factors for multiple physical and mental health problems. As described in the first chapter, the protective benefits of physical activity on well-being are well documented and the risks associated with sedentary behaviors are increasingly being studied. Nevertheless, most studies look at these two aspects separately and focus solely on the immediate impact on a specific sphere of well-being. The aim of this doctoral thesis was therefore to study, during two important transition periods in development, the links between physical activity and sedentary behavior in kindergarten and physical, cognitive, and psychosocial well-being while children transition out of elementary school. The first article (Chapter II) examined the prospective associations between participation in leisure-time physical activity at age 6 and academic performance at age 12. The results suggest that children who participate more in sports and other structured and unstructured physical activities perform better in school and present a higher classroom engagement six years later, than children who are less involved in these activities. The second article (Chapter III) examined the prospective links between a lifestyle that takes into account, at the same time, participation in leisure-time physical activity, use of active transportation, and time spent on sedentary behaviors (computer, television, and video games) at age 6, and several indicators related to academic performance and physical and psychosocial well-being at age 12. The results reveal that children who lead a more active/less sedentary lifestyle before starting school present healthier lifestyles (more physical activity and less screen time), fewer emotional disorders and less victimization later in life, compared to children leading a less active/more sedentary lifestyle. In both articles, gender-specific associations were also explored. The results of the gender-based analyses suggest that even if both girls and boys benefit from being more active/less sedentary, each gender experiences these benefits differently. A discussion of the main findings and implications is presented in the last chapter. In summary, this thesis highlights the importance of promoting an active lifestyle from an early age and the need of developing communities that provide children with multiple opportunities to stay physically active. This will help prevent the many risks associated with inactivity and sedentariness among youth and thus contribute to their well-being, both in the short and long term

    La comorbidité chez les joueurs pathologiques en traitement

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    Plusieurs études telles que le NESARC ont démontré la comorbidité chez les joueurs pathologiques dans la population générale et dans des échantillons cliniques. Le jeu pathologique se présente souvent avec des troubles comorbides tels que les toxicomanies, les troubles de l’humeur, les troubles anxieux et les troubles de la personnalité. Cette étude a été réalisée auprès de 40 joueurs pathologiques admis en traitement au Centre Dollard-Cormier, Institut universitaire sur les dépendances à Montréal. Les objectifs étaient d’évaluer : la consommation d’alcool et de drogues, la présence d’une détresse psychologique caractérisée par des symptômes et des syndromes cliniques ainsi que par des troubles de la personnalité et la prévalence du trouble de l’ÉSPT dans l’échantillon. L’ICJE a été utilisé pour évaluer la gravité du jeu. Les autres troubles ont été mesurés à travers l’IGT, l’AUDIT, le MCMI-III, le QÉT et l’ÉMST. Les résultats montrent que 65 % des participants présentent une consommation problématique d’alcool (25 % actuellement, 40 % dans le passé), 27,5 % une consommation problématique de drogues; 52,5 %, un diagnostic probable d’au moins un syndrome clinique (surtout anxiété et dépression), 55 %, un diagnostic probable d’au moins un trouble de la personnalité; 30 %, des symptômes du trouble d’ÉSPT et 17,5 %, un diagnostic probable du trouble. Alors, la comorbidité est présente chez les joueurs pathologiques de l’échantillon. Il est essentiel de l’identifier pour mieux répondre aux besoins particuliers de l’individu et l’aider avec les symptômes qui aggravent le problème de jeu et augmentent le risque de récidive.Several studies such as the NESARC have demonstrated the comorbidity in pathological gamblers in the general population and in clinical samples. Pathological gambling often occurs with other comorbid disorders, such as addictions, mood disorders, anxiety disorders, and personality disorders. This study was conducted among 40 pathological gamblers admitted in treatment at Centre Dollard-Cormier, Institut universitaire sur les dépendances, in Montreal. The objectives were to assess the use of alcohol and drugs, the presence of psychological distress characterized by clinical symptoms and syndromes as well as by personality disorders, and the prevalence of PTSD in the gamblers of the sample. The CPGI was used to assess the severity of gambling. The other disorders were measured through the ASI, the AUDIT, the MCMI-III, the QÉT and the ÉMST. The results show that 65% of participants had a problem with alcohol (25% currently, 40% in the past), 27.5% presented a problematic drug use, 52.5% had a potential diagnosis of at least one clinical syndrome (mainly anxiety and depression), 55% had a potential diagnosis of at least one personality disorder, 30% presented symptoms of PTSD and 17.5% had a potential diagnosis of PTSD. In conclusion, comorbidity exists in the pathological gamblers of the sample. It is essential to identify it in order to better address the needs of the individual and to help him with the symptoms that worsen the gambling problem and increase the risk of recurrence
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