121 research outputs found

    Ovide dans la Grande Lande

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    Quar l’us comtet de Priamus,E l’autre diz de PiramusL’us diz com neguet en la fonLo belz Narcis quan s’i miret Flamenca Le court roman Lo gojat de noveme (Le jeune homme de novembre) de Bernard Manciet, publié pour la première fois en occitan dans la revue ÒC en 1964, est certainement l’une des œuvres parmi les plus fascinantes de la prose occitane moderne et contemporaine, aux côtés de La bèstio dóu Vacarés (La bête du Vaccarès) de Joseph d’Arbaud. Il s’agit de deux textes brefs, entre lesqu..

    Une étrange aversion ? Jean Giono écrivain, « analyseur » de la situation sociolinguistique française ?

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    L’hypothèse de départ de cette brève promenade à travers l’itinéraire linguistique et littéraire de Jean Giono est la suivante : un nombre relativement important d’écrivains de langue française d’origine « méridionale » entre la deuxième moitié du xixe siècle et la première moitié du xxe ont élaboré leur œuvre et modelé leur écriture en référence à la situation linguistique de leur lieu d’origine et/ou de leur environnement sociolinguistique. À partir de Jean Giono (1895-1970), l’article analyse le rapport entre le grand écrivain d’expression française et la situation linguistique du lieu où il est né et où il a passé l’essentiel de son existence, la ville de Manosque et, plus largement, la Provence.The starting hypothesis of this brief stroll through Jean Giono's linguistic and literary itinerary is as follows: a relatively large number of French-language writers of 'southern' origin between the second half of the nineteenth century and the first half of the twentieth developed their work and shaped their writing with reference to the linguistic situation of their place of origin and/or their sociolinguistic environment. Using Jean Giono (1895-1970) as a case study, this article analyses the relationship between the great French-speaking writer and the linguistic situation of the place where he was born and where he spent most of his life, the town of Manosque and, more broadly, Provence

    Entre critique et poésie, les voies d’une écriture : la Cantata per Maria Magdalena (2017) de Jean-Yves Casanova

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    Jean-Yves Casanova (Marseille, 1957) a publié en 2017 une Cantata per Maria Magdalena/Cantate pour Marie Madeleine, s.l., La Pantiera. Cet ensemble poétique et musical s’inscrit dans la longue durée des textes consacrés à la présence, légendaire, de Marie Madeleine en Provence, autour, notamment, du site de la Sainte Baume. Enracinée dans le versant proprement occitan de cette vaste tradition, depuis Burles à la fin du xvie siècle jusqu’à Mistral, la cantate de Casanova est en même temps un texte très personnel, faisant écho à l’œuvre aussi bien poétique que romanesque de son auteur, sans oublier sa production critique (tout récemment La Perte. Stendhal, Proust, Céline, Pau, La Pantiera, 2018).In 2017, Jean-Yves Casanova (Marseilles, 1957) published a Cantata per Maria Magdalena/Cantate pour Marie Madeleine, n.p., La Pantiera. This poetic and musical ensemble is part of the long tradition of texts dedicated to the legendary presence of Mary Magdalene in Provence, notably around the site of the Sainte Baume. Rooted in the strictly Occitan side of this vast tradition, from Burles at the end of the 16th century to Mistral, the Casanova cantata is also a very personal text, echoing the author’s poetic and romantic work, not to mention his critical production (most recently La Perte: Stendhal, Proust, Céline, Pau, La Pantiera, 2018)

    Réflexions à propos d'un "toponyme" : Larzac, le nom impropre ?

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    La praxématique a proposé une définition du nom propre (toponyme, anthroponyme) qui insiste sur le caractère singulatif de celui-ci : le nom propre tendrait à réaliser plus ou moins parfaitement l'utopie de l'hapax, de l'exacte correspondance entre référent unique et séquence langagière unique.A partir d'un corpus écrit recueilli dans la longue durée (fin du XVIe siècle-début du XXe siècle) et lui-même extrait d'un échantillonnage plus vaste (autres textes de diverses époques, documents écrits et oraux à propos de la récente affaire du "camp militaire"), on s'interroge sur le fonctionnement du toponyme Larzac en discours : plus qu'en repérage spatial, celui-ci, en première analyse, paraît constitué à la façon d'un nœud idéologique où s'inscriraient les conflits de sens d'une société et d'une époque. Plus largement, on peut se demander si le toponyme ne trouve pas son origine dans la nécessité de rassembler ces conflits dans une séquence phonétique capable de les supporter et de les transmettre socialement. Le nom propre serait alors, littéralement, nom impropre, lieu du scandale et de la dispute

    Lei cascaveus de l'estiu (Les grelots de l'été)

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    Alors que "le problème des langues régionales" venait de connaître quelque actualité, la télévision française a récemment programmé trois dramatiques proposant des représentations de la parole occitane. Par delà une commune exploitations des l'exotisme temporel et culturel, ces émissions accordent à l'occitan un statut différent. L'analyse de ce dernier révèle des "visions" différenciées de la diglossie franco-occitane en même temps que des prises de parti dans le conflit linguistique allant de l'entier consentement à la dominance jusqu'à l'utopie sociolinguistique

    Max-Philippe Delavouët. Le poète et les images

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    Max-Philippe Delavouët n’a pas cessé d’associer les textes des poètes aux images que ces textes pouvaient susciter. Quand il a fondé, en 1950, âgé de trente ans à peine, la collection dite « du Bayle-Vert », à laquelle il avait donné le nom du mas de la Crau dans lequel il vivait, écrivait et travaillait, c’est en faisant dialoguer ses Quatre Cantico pèr l’Age d’Or avec des lithographies d’Auguste Chabaud et une couverture dessinée par Louis Malbos, alors conservateur du Musée Granet d’Aix-en..

    L’évaluation en didactique de la traduction et l’intégration des outils technopédagogiques : étude qualitative et expérimentation

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    La présente recherche, qui ressortit explicitement à la recherche-action, vise à étudier les pratiques d’évaluation en didactique de la traduction en vigueur actuellement au Canada, à définir – au regard de l’état de la recherche en sciences de l’éducation, notamment dans une perspective constructiviste – les facteurs clés de succès de l’évaluation en didactique de la traduction, et à étudier l’apport potentiel de l’intégration des technologies de l’information et de la communication au processus d’évaluation des travaux des apprenants. L’objectif général est de proposer une méthodologie d’évaluation qui constitue un véritable outil d’apprentissage tout en prenant en compte les conditions réelles d’exercice des professions d’enseignant et de traducteur. La première partie de ces travaux repose sur les informations recueillies auprès de 32 enseignants et de 357 étudiants en traduction quant à leurs pratiques en matière d’évaluation et leurs perceptions liées à ce processus. La seconde partie présente les enseignements tirés de l’analyse des résultats d’une expérimentation menée auprès de 88 étudiants, dans laquelle la vidéo a été utilisée pour la rétroaction de leurs travaux en lieu et place de la traditionnelle copie papier. Il ressort de la première partie que les modalités d’évaluation actuellement en vigueur n’ont pas évolué de manière significative par rapport à celles qui prévalaient au 20e siècle, qu’elles se pratiquent de façon presque monolithique, indépendamment de l’avancement des étudiants dans leur cursus, et que l’évaluation ne constitue pas un sujet d’échange et de discussion au sein de la communauté enseignante, mais plutôt un motif de stress. Par ailleurs, il apparaît que la perception positive qu’ont les étudiants de l’évaluation au début de leur formation tend à s’estomper au fil du temps pour faire place à une certaine désillusion chez les finissants. Les apprenants pointent du doigt la quantité insuffisante de rétroaction et sa fréquente illisibilité. Quant à la seconde partie de l’étude, elle a mis en évidence les apports mesurables de l’utilisation de la rétroaction vidéo tant sur le plan de la progression des apprenants que sur celui de leur satisfaction vis-à-vis du processus d’évaluation, notamment au regard des deux critiques énoncées précédemment.This research project, an explicit example of action research, has a three-fold objective: First, to study current assessment practices in translation teaching in Canada. Secondly, to define – with regard to the state of research in educational sciences, and notably in a constructivist perspective – the key factors of successful assessment in translation teaching. And lastly, to study the potential contribution of integrating information and communication technologies into the process of evaluating students’ work. The general objective is to propose an assessment methodology that may serve as a true learning tool, while at the same time taking into account the real conditions in which the teaching and translating professions are exercised. The first part of the work is based on information gathered from 32 teachers and 357 translation students concerning their assessment practices and their perceptions related to this process. The second part presents the lessons drawn from analyzing the results of an experiment conducted with 88 students in which video was used to provide feedback on their work instead of the traditional paper assessment. It emerges from the first part of the paper that the assessment methods currently in use have not significantly evolved compared to those that were prevalent in the 20th century. These methods are used in an almost monolithic way, independent of the progress of students in their course of study. In addition, assessment does not seem to constitute a subject of exchange and discussion within the teaching community; it seems rather to constitute a source of stress. Moreover, it appears that the positive perception of assessment that students have at the beginning of their studies tends to wear off over time, giving way to a kind of disillusion by the time students near the end of their studies. Students point the finger at an insufficient amount of feedback, feedback which is frequently illegible. The second part of the study highlights the measurable contribution of using screen capture feedback, with regard both to students’ progress and to their satisfaction with assessment methods, particularly as concerns the two criticisms expressed earlier

    Le personnage du Franchimand comme interlangue

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    Depuis la première moitié du xviie siècle (et ce jusqu’à aujourd’hui), les textes écrits en occitan, sur tout l’espace géographique de cette langue pendant la période considérée, sont comme traversés par les multiples réalisations d’un personnage qui apparaît rapidement comme un type : le franchimand. Ce type présente comme caractéristique première d’être affublé d’un langage spécifique, que l’on qualifiera de francitan, pour signaler son identité contradictoire, à tout le moins composite. Le franchimand, en effet, n’utilise pas l’occitan pour s’exprimer (bien qu’il en soit capable) pas plus que le français (par incapacité). Il emploie une variété linguistique (stylistique ?) intermédiaire, dont le « dosage » peut varier selon les textes, les circonstances et les époques.Since the first half of the 17th century (and up to the present day), texts written in Occitan, throughout the geographical area of this language during the period under consideration, are as if crossed by the multiple achievements of a character who quickly appears as a type: the Franchimand. The first characteristic of this type is that it is endowed with a specific language, which we shall call Francitan, to indicate its contradictory, or at least composite, identity. The Franchimand does not use Occitan to express himself (although he is capable of doing so) any more than he uses French (out of incapacity). He uses an intermediate linguistic (stylistic?) variety, the ‘dosage’ of which may vary according to the texts, circumstances and times

    « De l’accordéon (français ?) » Badume, Standard, Norme dans la diglossie franco-occitane (XVIe-XVIIIe siècles)

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    Comment éprouver les hypothèses formulées par Jean Le Dû et Yves Le Berre à partir de leur connaissance de la situation sociolinguistique de la Bretagne ? J’ai pris le parti de proposer, en empruntant à ce que je pouvais savoir de la situation sociolinguistique des pays de langue d’oc, une sorte de résumé de ce que les connaissances pouvaient nous apprendre concernant le rapport des langues en présence, la référence constante étant la théorie de la parité/disparité et plus encore celle de la « spécificité sociolinguistique de la France » que ces deux auteurs déduisent de leurs travaux.How to test the hypotheses formulated by Jean Le Dû and Yves Le Berre from their knowledge of the sociolinguistic situation of Brittany? I have decided to propose, by borrowing from what I could know about the sociolinguistic situation of the countries of the langue d'oc, a sort of summary of what knowledge could tell us about the relationship between the languages present, the constant reference being the theory of parity/disparity and, even more so, that of the “sociolinguistic specificity of France” which these two authors deduced from their work

    Autour du Proucez de Carementran

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    La pièce de théâtre Lou Proucez de Carementran est l’un des rares textes (dramatiques) occitans qui traversent tout le XVIIIe siècle. La première impression répertoriée de cette œuvre, à un seul exemplaire il est vrai, est datée de l’année 1700. Les impres-sions les plus récentes, à l’exception, bien entendu, de la réédition, d’une autre nature, qu’en a procurée Claude Mauron en 1985, débordent quant à elles assez largement sur le XIXe siècle. Il ne s’agit pas là d’un phénomène unique : d’aut..
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