Villefranque – Landes de Duboscoa

Une opération de diagnostic archéologique préventif a été réalisée en préalable à un projet de zone d’activité concertée. L’emprise concernée, d’une superficie de 7,2 ha, correspond à un replat fluviatile, armé par des dépôts gravelo-sableux appartenant à la moyenne terrasse de la Nive, profondément disséqué sur son pourtour par un dense réseau de ravines. Au total, 58 tranchées ont été implantées, principalement dans les zones dites non aedificandi et accessibles. Dans le sondage 46, situé à..

Saint-Astier – Le Roudier Ouest, Lagrange

Identifiant de l'opération archéologique : 7225517 Date de l'opération : 2009 (EX) Dans le cadre de l’aménagement d’une ZAE au lieu dit « Le Roudier Ouest, Lagrange » par la Communauté de communes Astérienne, Isle et Vern,une opération de diagnostic archéologique menée par l’Inrap a révélé la présence de deux niveaux d’occupation du Paléolithique supérieur superposés, recouverts et conservés au sein d’une séquence sédimentaire d’origine alluviale. Le niveau supérieur, attribué en l’état à du ..

Database of pleistocene periglacial featuresin France: description of the online version

A database of Pleistocene periglacial features in France has been compiled from a review of academic literature and reports of rescue archaeology, the analysis of aerial photographs and new field surveys. Polygons, soil stripes, ice-wedge pseudomorphs, sand wedges and composite wedge pseudomorphs are included in the database together with their geographic coordinates, geological context, description and associated references. It is hoped that this database, which aim is to be integrated in broader studies, will stimulate further work on past permafrost reconstruction and will favour greater understanding of the climatic events that lead to the formation of the periglacial features. The database is available online on the AFEQ-CNF INQUA website (https://afeqeng.hypotheses.org/487). A folder that contains photographs and sketches of the features is also available on request.Une base de données des structures périglaciaires pléistocènes de France a été créée à partir d’une revue de la littérature scientifique, de rapports d’archéologie préventive, de l’analyse de photographies aériennes et de nouvelles prospections de terrain. Les polygones, les sols striés, les pseudomorphoses de coin de glace, les coins de sable et les pseudomorphoses de coin composite ont été répertoriés dans la base de données avec leurs coordonnées géographiques, le contexte géologique, leur description et les références bibliographiques associées. Nous espérons que cette base de données, dont le but est d’être intégrée dans des études plus larges, stimulera de prochains travaux sur la reconstitution du pergélisol pléistocène et favorisera une plus grande compréhension des événements climatiques qui ont conduit à la formation de ces structures périglaciaires. La base de données est disponible en ligne sur le site de l’AFEQ-CNF INQUA (https://afeqeng.hypotheses.org/487). Un dossier contenant les photographies et dessins des structures périglaciaires est également disponible sur demande

Bayonne, (64) Loustaounaou ZAC du Séqué

International audienc

Tercis-les-Bains (40), avenue de l'Aiguille : rapport de diagnostic

Un atelier de taille de silex du Paléolithique supérieur, implanté à proximité immédiate d’une ressource en silex, a été mis en évidence autour de plusieurs tranchées de sondage. La série de silex récoltée sur l’emprise du diagnostic, relativement riche, peut correspondre à un mélange de différentes industries, car elle est marquée par des nucléus-grattoirs carénés aurignaciens, avec un débitage laminaire qui peut être gravettien. Les outils retouchés sont très rares, les supports bruts de premier choix (lames et lamelles entières et/ou régulières) qui apparaissent en négatif dans le débitage ont disparu. Si le site de l’Aiguille n’est guère original dans le contexte archéologique de Tercis, il présente l’immense avantage de proposer une collection abondante, dans une séquence stratigraphique contrôlée et suffisamment loin de la surface pour ne pas avoir été affecté par les travaux agricoles. 2. Juste à l’est du site paléolithique et se superposant même à celui-ci dans sa partie orientale, un ensemble de bâtiments sur trous de poteaux, de part et d’autre d’une palissade a été mis au jour sur une surface de 1000 m² environ. L’absence de sol ou de niveau de circulation associé aux trous de poteaux rend ces vestiges difficiles à caler chronologiquement. Avaient-ils une fonction agricole ou artisanale ? La palissade qui sépare au nord et au sud deux entités distinctes bâties sur poteaux suggère presque un habitat léger, sans doute associé à l’agriculture ou l’élevage, mais la pratique d’un artisanat (production de céramique ou autre?) sur place n’est pas exclue. Le seul tesson de céramique observé dans le comblement d’un trou de poteau plaide en faveur d’un abandon post-médiéval

La Teste-de-Buch (33), Parcelle Galliéni - La Cure de l'église Saint-Vincent de La Teste-de-Buch, entre XVIIe et XIXe Siècles : rapport de fouille

L’opération de fouille préventive de l’Îlot Gambetta à La Teste-de-Buch vise à compléter nos connaissances d’un secteur menacé de destruction par la construction d’un bâtiment à vocation de logements, commerces et parkings sur l’emprise de l’ancienne école Gambetta. L’emprise de la fouille est localisée immédiatement au sud de l’église paroissiale Saint-Vincent. Le secteur Gambetta a fait l’objet de plusieurs investigations archéologiques sous forme de diagnostics et de fouilles. Au total, les trois quarts de sa surface ont été touchés par des opérations d’urbanisme. L’emprise de la fouille de 2016 objet du présent rapport concerne la totalité de la parcelle FY 111 à l’exclusion des fenêtres précédemment fouillées. La fouille a montré la présence d’un habitat constitué de différents bâtiments à structure porteuse en bois et dont la chronologie couvre la fin du Moyen Âge et l’Époque Moderne. Les matériaux de cet habitat sont essentiellement le bois pour l’ossature et l’argile pour le remplissage des parois murales. L’argile, fréquemment mise au jour dans les niveaux médiévaux associée à des traces de végétaux et de sable pour le liant provient de bancs de vase locaux. Ces niveaux ont été fortement remaniés à l’époque moderne et/ou contemporaine lors de la construction d’une maison curiale, puis d’un presbytère

Oeyreluy, Tercis-les-Bains (40) Cassiède, Lassalle, Paloumet : rapport diagnostic

Neuf locus ou sites paléolithiques se sont dégagés des données de terrain et de l’étude du mobilier lithique, principalement dans le quart nord-ouest de la zone diagnostiquée, au plus près des gîtes de silex. Ces locus caractérisés par 1, 2 voire 3 niveaux distincts et successifs sont relativement bien conservés et illustrent des séquences de débitage in situ aurignaciennes, tandis qu’un niveau Paléolithique supérieur indéterminé reflète un débitage et une production de lames in situ , peut-être aurignacien ou gravettien (sondage TR428). Les autres secteurs témoignent d’une fréquentation au Paléolithique supérieur, au Solutréen (secteur E1) et au Paléolithique moyen (secteur E3). Le niveau le mieux représenté dans l’environnement archéologique micro-local mis en évidence (secteur C1) au travers de concentrations de mobilier possédant tous les caractères d’ateliers de taille aurignaciens suggère des amas de débitage proches d’une ressource en silex. Le contexte archéologique de Tercis n’offre rien ici de bien original mais a l’avantage de proposer plusieurs collections abondantes, dans une ou plusieurs séquences stratigraphiques contrôlées, parfois à l’endroit même où la ressource en silex affleure. Quant à la période antique, elle est essentiellement représentée par des fosses et des foyers/fours, souvent de mêmes dimensions, assez dispersés et ceints de fossés très profonds d’époque Augustéenne car l’ensemble du mobilier céramique des secteurs décapés se rapporte à cette période. Il semble que les nouveaux sites antiques découverts en 2016 puissent être légèrement antérieurs aux sites découverts en diagnostic en 2012. Les uns comme les autres se manifestent essentiellement sous la forme de structures excavées rattachées à un établissement antique se déplaçant au gré des ressources locales : résine d’arbre ou bitume « pétrole », que l’on trouve naturellement près de Dax et servant notamment au calfatage des bateaux et à l’étanchéification des amphores

Oeyreluy, Tercis-les-Bains (40) Cassiède, Lassalle, Paloumet : rapport diagnostic

Neuf locus ou sites paléolithiques se sont dégagés des données de terrain et de l’étude du mobilier lithique, principalement dans le quart nord-ouest de la zone diagnostiquée, au plus près des gîtes de silex. Ces locus caractérisés par 1, 2 voire 3 niveaux distincts et successifs sont relativement bien conservés et illustrent des séquences de débitage in situ aurignaciennes, tandis qu’un niveau Paléolithique supérieur indéterminé reflète un débitage et une production de lames in situ , peut-être aurignacien ou gravettien (sondage TR428). Les autres secteurs témoignent d’une fréquentation au Paléolithique supérieur, au Solutréen (secteur E1) et au Paléolithique moyen (secteur E3). Le niveau le mieux représenté dans l’environnement archéologique micro-local mis en évidence (secteur C1) au travers de concentrations de mobilier possédant tous les caractères d’ateliers de taille aurignaciens suggère des amas de débitage proches d’une ressource en silex. Le contexte archéologique de Tercis n’offre rien ici de bien original mais a l’avantage de proposer plusieurs collections abondantes, dans une ou plusieurs séquences stratigraphiques contrôlées, parfois à l’endroit même où la ressource en silex affleure. Quant à la période antique, elle est essentiellement représentée par des fosses et des foyers/fours, souvent de mêmes dimensions, assez dispersés et ceints de fossés très profonds d’époque Augustéenne car l’ensemble du mobilier céramique des secteurs décapés se rapporte à cette période. Il semble que les nouveaux sites antiques découverts en 2016 puissent être légèrement antérieurs aux sites découverts en diagnostic en 2012. Les uns comme les autres se manifestent essentiellement sous la forme de structures excavées rattachées à un établissement antique se déplaçant au gré des ressources locales : résine d’arbre ou bitume « pétrole », que l’on trouve naturellement près de Dax et servant notamment au calfatage des bateaux et à l’étanchéification des amphores

Environnement et trajectoire d’une petite capitale

Using the world in ancient societies : processes and forms of appropriation of space in Long Tim