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    Durabilité de l'alimentation: pour la santé humaine et planétaire. Projet de sensibilisation dans un restaurant d'entreprise

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    L'humanité est désormais soumise au défi de nourrir actuellement 7.5 milliards, et bientôt probablement 10 milliards d'habitants (en 2050), tout en diminuant la production de gaz à effets de serre. On peut identifier 3 pistes pour répondre à ce défi : 1. Améliorer la technique de production 2. Diminuer le gaspillage 3. Changer la diète et diminuer la consommation de produits animaux Il semble que l'option 3 soit la plus efficace et surtout la plus réaliste et la plus rapide pour réduire significativement la production de gaz à effets de serre. La FAO projette une augmentation des besoins alimentaires de 70 à 100% pour 2050. Sachant que la conversion énergétique des plantes vers les animaux n'est que de 10% et qu'un tiers des céréales produites dans le monde servent à nourrir le bétail, il est assez simple de calculer que de diminuer la consommation d'animaux aura pour conséquence d'avoir plus d'aliments à disposition pour nourrir la population humaine, sans augmenter la production actuelle. La consommation de bœuf représente 15% de la diète mais 80% de l'utilisation des terres arables. Selon une étude évaluant un scénario hypothétique d'arrêt complet de la consommation de produits d'origine animale, on pourrait nourrir la population avec moins de terres qu'actuellement utilisée, ce qui permettrait la reforestation et une réduction considérable des gaz à effets de serre, permettant même de mitiger le changement climatique. De façon plus réaliste, l'instauration d'une taxe carbone sur certains aliments pourrait permettre une réduction des gaz à effet de serre de 20%. De plus, ce principe du consommateur-payeur appliqué à l'alimentation par l'effet de l'introduction d'une taxe sur les produits d'origine animale, permettrait également d'obtenir une diminution de l'ordre de 25% de la mortalité cardio-vasculaire chez les hommes et les femmes d'âge moyen (45-64 ans), ce qui a d'ores et déjà été démontré en Pologne dans les deux décennies qui ont suivi une diminution des subventions sur les produit animaux, faisant augmenter leur prix et donc chuter leur consommation de 23 % et augmenter celle des fruits et légumes de 48%. Des scenarios de diminution de la consommation de viande de bœuf en Italie ont montré des impacts positifs tant sur l'apparition de cancers colo-rectaux que sur la mortalité cardio-vasculaire, mais aussi une réduction de gaz à effet de serre de l'ordre de 30%. Les choix politiques et les autorités médicales auront donc un grand rôle dans l'instauration de recommandations nutritionnelles : il faudra désormais apprendre à tenir compte de l'impact climatique des choix diététiques et non plus seulement de l'impact sur la santé individuelle et publique

    Traitement par hormone de croissance : phase de transition de l'enfance à l'âge adulte

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    The diagnosis of GH deficiency is difficult to establish: clinical, radiological and hormonal data are combined to suspect the disease. GH stimulation tests are an essential part of the evaluation, although the cut-off values are determined arbitrarily. There are different stimulation tests. Their use depends on the patient's age. Once the diagnosis is ascertained, the treatment is started and maintened until the end of statural growth. The persistence of GH deficiency needs to be confirmed during the transition phase. If required, GH treatment can be continued until the achievement of peak bone mass. Thereafter the benefit of continuing GH treatment are mainly related to the quality of life. The long term effects on cardiovascular morbidity/mortality are not demonstrated
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