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    anesthésie pour chirurgie de l’ulcère de Buruli : 8 mois d’expérience à akonolinga

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    L’ulcère de Buruli (UB) est une affection invalidante due à Mycobacterium ulcerans qui atteint la peau et les tissus sous-jacents. Le traitement des lésions repose sur la chirurgie et l’antibiothérapie spécifique. Le but de cette étude rétrospective était d’évaluer les particularités de l’anesthésie réalisée pour cette chirurgie à l’hôpital de district d’Akonolinga pendant 08 mois. À partir des registres du bloc opératoire et des dossiers des patients, des informations ont été recherchées sur : l’âge, le sexe, le poids, la taille, les comorbidités, le siège des lésions, les traitements en cours, le risque anesthésique selon la classification de l’American Society of Anesthesiologists (ASA), le risque infectieux, l’intervention réalisée, le type d’anesthésie, les médicaments utilisés, et la durée de la chirurgie. Au total, 44 patients, dont 29 hommes et 15 femmes, âgés de 2 à 70 ans ont été opérés en chirurgie élective. Les lésions étaient localisées aux membres inférieurs dans 81% des cas. L’état général était conservé chez la plupart des patients, un seul avait été classé ASA3 ; plus de la moitié (63%) d’entre eux avaient été opérés sous anesthésie générale. Les lésions de l’ulcère de Buruli étaient périphériques et pourraient être réalisées sous anesthésie locorégionale.Mots Clés : ulcère de Buruli, anesthésie, chirurgie

    Prise en charge de la douleur de la crise vaso-occlusive des patients drepanocytaires a l’Hopital Central de Yaounde

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    Introduction: La drépanocytose est une maladie héréditaire liée à une anomalie de l’hémoglobine. Elle a comme maître symptôme la douleur. Le but de notre étude était de décrire la prise en charge de la douleur du drépanocytaire hospitalisé pour des crises vaso-occlusives.Matériel et méthodes: Il s’agissait d’une étude longitudinale et prospective, du 1er janvier au 30 juin 2014. Etaient inclus les patients drépanocytaires homozygotes, âgés d’au moins 6 ans et hospitalisés dans le service d’Hémato-Oncologie de l’Hôpital Central de Yaoundé. L’échantillonnage était consécutif. Les informations collectées concernaient l’évaluation de la douleur, les antalgiques administrés, leur disponibilité et la satisfaction du patient. Les données étaient analysées à partir des logiciels Epi-info 7 version 3.4.5 et Microsoft Office Excel 2007.Résultats: Soixante – treize patients étaient colligés, avec un sexe-ratio homme/femme de 1,21. L’âge moyen était de 23 ± 8,3 ans. L’évaluation de la douleur était réalisée chez 65% des patients. Les antalgiques de palier 1 et 2 étaient administrés. Le tramadol était le médicament le plus prescrit (94,5%). Aucun antalgique de palier 3 n’était administré. Trente-neuf patients (53,4%) avaient leurs médicaments dans les 60 minutes après la prescription. Les patients satisfaits représentaient 32,9% des cas (n=24).Conclusion: La douleur du patient drépanocytaire est sous-évaluée. La prise en charge n’est pas optimale, liée à l’absence d’utilisation des antalgiques de palier 3 comme la morphine.Mots-clés: Prise en charge ; Douleur, Antalgiques ; DrépanocytoseEnglish Title: Support for vaso-occlusive pain of sickle cell patients at the Yaoundé Central HospitalEnglish AbstractBackground: Sickle cell disease is an inherited disease caused by an abnormality of haemoglobin. It is the most common genetic disease in the world. The aim of our study was to describe the management of pain during crisis in hospitalized sickle cell patients.Material and methods: We carried out a longitudinal and prospective study from January to june 2014. This study involving sickle cell patient over 6 years old, hospitalized in the Hemato-Oncology unit of Yaoundé Central Hospital. Sampling was consecutive and non-randomized. A pre-designed data collection form was used. Assessment of pain before and after administration of analgesics and satisfaction of the patient were collected. The statistics were done with Epi-info 7 version 3.4.5 and Microsoft Office Excel 2007 software.Results: Seventy three patients were recruited with a sex-ratio male/female of 1.21. The mean age was 23 ± 8.3 years. The assessment of pain was realized in 65% of patients. The analgesics of the first and second category were administrated. Tramadol was the most prescribed analgesic (94.5%). Morphine was not administrated. The drugs were available sixty minutes after their prescription in 53.4% of the cases. 32.9% of patients were satisfied.Conclusion: Pain of Sickle cell patient is under evaluated. The treatment is not optimal because of absence of utilization of morphine.Keywords: Management; Pain; Analgesics; Sickle cell diseas

    Brulures graves en reanimation pediatrique a l’hopital Gyneco-Obstetrique et Pediatrique de Yaounde

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    Introduction : Les brûlures graves mettent en jeu le pronostic vital et fonctionnel des patients. Vu la gravité de ces affections et les conséquences qu’elles entraînent, nous nous sommes proposés d’actualiser les données sur brûlures graves de l’enfant à HGOPY, afin d’évaluer les stratégies de prévention mis en oeuvre et d’en proposer d’autres si nécessaire.Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude descriptive et rétrospective. Était inclus tout enfant admis dans le service de réanimation de l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé pour brûlures graves durant la période de janvier 2010 à décembre 2014. Les variables étudiées étaient les données sociodémographiques, les données cliniques, et l’évolution. Les données étaient analysées par le logiciel Epi-info version 3.5.4.édition 2012.Résultats : Quatre-vingt-seize cas ont été retenus soit environ 19 cas par an. Le sexe ratio était de 1,13 pour les garçons. Les enfants de 0 à 5ans étaient les plus représentés (86,5%). La brûlure thermique était la plus fréquente (99%) dont 80,2% par ébouillantement et 18,8% par flamme. Les accidents domestiques étaient la seule circonstance de survenue des brûlures. Aucune prise en charge pré-hospitalière n’était réalisée. Le délai de prise en charge était de 1,08 ± 3,6 jours en moyenne. La surface brûlée moyenne était de 19,8 ± 11,8%. Les lésions de 2ème degré étaient prédominantes (99%). Le taux de mortalité était de 43,8%.Conclusion : La brûlure grave de l'enfant reste une pathologie traumatique préoccupante. Les accidents domestiques sont la principale circonstance de survenue. Un accent particulier doit être mis sur la prévention primaire dans les domiciles.Mots clés: Brûlures graves, Réanimation, Pédiatrique, Epidémiologi
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